Queer comme Bologne, la ville la plus colorée d’Italie

À la Une

En Italie, dans la région d’Emilie Romagne, Bologne est souvent considéré comme ouverte, tolérante, et  » queer-friendly ». La ville de 400 000 habitants offre un environnement sûr, sécurisant aux personnes appartenant à la communauté LGBTQ+, lesbiennes, gays, bi, trans, ou, en général, aux personnes queer. Mais que signifie être  » gay-friendly  » dans un pays où l’église catholique est fortement représentée et ancrée dans la culture ?


Se promener main dans la main dans une ville est la chose la plus commune quand on est amoureux. Du moins, cela devrait l’être. Un homme et une femme : un couple hétérosexuel, peuvent montrer leur amour en public sans craindre d’être harcelés. Ils n’ont pas à craindre d’être insultés simplement parce qu’ils s’aiment. Dans certaines villes, certaines régions ou même certains pays, le fait de ne pas correspondre à ce spectre de relations entre sexes opposés peut amener à de graves conséquences. Cela peut inclure la discrimination, le fait d’être interpellé en public, ou même signifier une condamnation à mort.

« Ici, je ne me sens pas jugé »

déclare Andrea Fantini, un étudiant qui vit à Bologne

Le fait de ne pas avoir à se sentir  » bizarre « en affichant son homosexualité est une chose qu’Andrea Fantini, étudiant, apprécie dans cette ville. En se promenant dans les rues de la ville, on peut voir des drapeaux arc-en-ciel suspendus aux fenêtres, on trouve des inscriptions sur les murs des maisons qui vont de « Antifa Bologna » à « Smash Patriarchy » en passant par « Fuck Sexism« . Des signes qui prouvent l’orientation politique de la ville.

Histoire des mouvements gay à Bologne

Surnommée la  » Rossa « , la  » Rouge  » pour la couleur de ses bâtiments, mais aussi pour son héritage politique communiste, Bologne est reconnu comme un bastion politique de gauche.

De 1945 à 1999, la ville n’a connu que des maires de gauche, soulignant la forte orientation politique. Un grand esprit progressiste, largement influencé par la présence de la plus ancienne université d’Europe. Fondée en 1088, l’Université de Bologne revendique des valeurs humanistes et des idéaux de progrès commun et de tolérance. Si l’on voit aujourd’hui de nombreux drapeaux LGBTQ+ ou de nombreuses personnes de la communauté LGBTQ+ venir étudier ici, l’une des raisons s’explique par l’héritage politique de la ville.

Au début des années 1970, le mouvement gay Italien est né à Bologne grâce à de nombreux étudiants et militants venus y étudier. Des étudiants du monde entier ont contribué à rendre plus visibles les revendications de la communauté gay. Bologne a eu un impact considérable sur les droits des homosexuels : la première association gay d’Italie, le « Cercle de la culture homosexuelle du 28 juin », est née en 1978 à Bologne et y est restée active jusqu’à aujourd’hui. Par ailleurs, Bologne a été la première ville italienne à créer un symbole public en souvenir de la persécution nazie des personnes gays, des lesbiennes et des transsexuels.

Lieu de naissance des premiers mouvements homosexuels en Italien, Bologne le  » San Francisco Italien  » est devenu le nouveau lieu politique d’expression culturelle et d’identité dans un pays très religieux. Les personnes qui n’appartiennent pas au spectre hétéronormatif et tendent donc à être considérées comme « différentes » se sentent moins jugées et mieux acceptées. Aujourd’hui, la capitale de l’Émilie-Romagne est l’une des destinations les plus gay-friendly d’Europe, reconnue pour sa qualité de vie et son ouverture d’esprit. Par exemple, une brochure publiée par la ville elle-même présente des lieux accueillants pour les homosexuels, tels que le Palazzo D’Accursio, la zone universitaire et la Salara, entre autres. La Gay Pride, qui a lieu chaque année en juin, a une grande importance à Bologne. Depuis 1995, les gens de toute l’ Italie, marchent dans les rues de Bologne pour se célébrer et être fiers d’eux-mêmes, de leur identités.

La Gay Pride à Bologne en 2016 / Crédits : Michelle Lapini

Le Cassero : l’Importance des espaces  » queer « 

Au nord-ouest de Bologne, le Cassero est un QG pour les personnes homosexuelles qui se sentent en sécurité. Lieu incontournable pour la communauté LGBTQ+ et pour les fêtes homosexuelles, le site accueille le premier centre LGBTQ+ d’Italie, qui a commencé ses activités en 1982. Le Cassero appartient à un comité appelé « Arcigay », une association politique qui défend les droits des gays, des lesbiennes, des bi et des transsexuels. Actuellement,  » Arcigay  » coordonne plus de 100 clubs en Italie, dont le siège se trouve à Bologne, précisément dans ce centre. Cette organisation est l’endroit le plus sûr pour les personnes qui s’identifient comme queer.

Personne queer : orientation sexuelle ou identité de genre qui n’est pas hétérosexuelle ou cisgenre.

« En tant que personne queer, je me sens plus libre à Bologne ».


Andrea Fantini a beaucoup à dire sur la vie à Bologne en tant qu’étudiant homosexuel. Originaire de Ferrare, cet étudiant vit à Bologne depuis deux ans pour ses études d’histoire à l’université de Bologne.

 » De nombreux gouvernements locaux italiens sont tristement célèbres pour leurs opinions rétrogrades, réactionnaires concernant les droits des personnes homosexuelles, et cela se manifeste par des lois homophobes.  »

En 2021, le Parlement italien a été le théâtre d’un débat politique majeur au sujet de la loi Zan, une loi anti-homophobie qui porte le nom de son initiateur, l’homme politique Alessandro Zan (Parti démocrate). Le texte de la loi prévoyait, entre autres, de prévenir et de punir la discrimination à l’encontre des personnes sur la base de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur identité. L’homophobie aurait été assimilée au racisme dans le code pénal. Les peines d’emprisonnement auraient été une conséquence judiciaire possible menacée. En fin de compte, le parlement italien a rejeté l’introduction d’une loi contre l’homophobie. Les partis de droite Lega et Fratelli d’Italia, en particulier, étaient opposés au projet de loi.


 » Dans de nombreux pays et petites villes, les gens ne se sentent pas en sécurité pour s’épanouir librement : les hommes ont peur de se maquiller ou de s’habiller à l’encontre de la norme de ce que les hommes « devraient » porter, c’est-à-dire de ne pas se montrer masculins.  » À Bologne, ce n’est pas le cas, déclare Andrea. Il considère que c’est une ville sûre parce qu’elle est de gauche et que le maire a des convictions de gauche.

crédits : Massimo Paolone
crédits : Massimo Paolone

 » En tant que personne queer , je me sens plus libre ici que dans ma ville s’origine, Ferrare, par exemple. Ici, je ne me sens pas jugée. Je peux marcher main dans la main avec mon partenaire sans qu’il y ait de regards gênés. De plus, la Gay Pride ici est incroyable et les gens viennent de partout pour cet événement. L’été dernier, il y avait des milliers de personnes même si les défilés ont été annulés à cause de Covid. Bologne ressent ces idées, elle y participe. C’est ici qu’est né le premier club LGBTQ+ d’Italie, Cassero ! « 

À propos du Cassero, Andrea souligne que la principale raison pour laquelle il s’y rend est pour les gens. « L’environnement est plus sûr, l’endroit est grand et peut accueillir beaucoup de monde. Bien situé, il se trouve près du parc Giardino del Cavaticcio et, surtout en été, c’est très beau et agréable. Je choisis toujours le Cassero pour les gens, la musique et les événements qu’ils organisent. C’est le meilleur endroit pour nous ( personnes queer ).« 

Le Cassero est étroitement associé à l’art. C’est un espace culturel qui organise souvent de nombreuses expositions d’art. Un grand espace rempli d’œuvres d’art et de personnes ouvertes d’esprit pour y travailler, permettant à l’art de s’épanouir. Comme nous l’avons vu ce centre LGBTQ+ fait partie intégrante de la société à bien des égards. Mais il s’agit avant tout d’une zone de sécurité pour tous, où chacun peut être lui-même. Ces pour ses raisons qu’il semble être aussi le premier choix de fête pour les personnes non homosexuelles. L’ambiance générale est incroyable de bienveillance. L’atmosphère respire la liberté, ouverte d’esprit et opposées à toute forme de racisme, de sexisme et de fascisme. Le Cassero est également une zone de sécurité pour les femmes, qui ne se sentent pas offensées ou violées de quelque manière que ce soit. La liberté, le bonheur, la créativité et l’expression sont les vertus fondamentales de cette institution queer.

Bologne, une utopie queer dans un pays majoritairement catholique ?

Bien que Bologne semble adopter une position particulière en termes d’ouverture d’esprit à l’égard de la communauté homosexuelle, le conservatisme général est toujours perceptible en Italie. Le fait que l’Église catholique soit non seulement sceptique à l’égard de l’homosexualité, mais qu’elle nie l’amour entre personnes de même sexe, a un impact considérable sur les opinions, façons de pensées et le développement politique du pays. Le rejet de la loi Zan en 2021 montre que l’Italie a encore beaucoup à faire en matière de tolérance à l’égard de la communauté LGBTQ+. C’est précisément pour cette raison que des institutions telles que le Cassero semblent encore plus importantes, car elles créent des espaces où les personnes homosexuelles peuvent se développer et se comporter librement sans craindre d’être jugées pour ce qu’elles sont.

Andrea espère qu’à l’avenir, davantage de villes italiennes s’ouvriront pour changer les mentalités et les croyances afin d’offrir des espaces sûrs aux personnes homosexuelles. Dans un pays comme l’Italie, où l’Église catholique exerce un tel pouvoir sur le gouvernement et la société, il est important d’attirer la lumière sur les sujets qui relèvent du spectre homosexuel, queer.

Article écrit lors de mon Erasmus à Bologne avec Elena Felicita Blüm, Eleni Katsamagkou, Stavros Tzanis 

#29 Le Panorama de la Semaine ( 21-28 Fev)

Le « Panorama de la Semaine », un récap complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 thèmes:    

International – Société – Sport – Culture

INTERNATIONAL

1) De la Crise à la Guerre, point sur le basculement de la situation en Ukraine

Jusqu’à ici, les menaces n’étaient que verbales de la part du pouvoir russe, mais l’invraisemblable s’est produit. Vladimir Poutine avait déjà adressé un signal fort ce lundi en reconnaissant lors d’une allocution télévisée l’indépendance des deux républiques de la région du Donbass : Louhansk et Donetsk. Mais, un pas irréversible a été franchi dans la nuit de mercredi à jeudi lors de laquelle a été déclenché une opération militaire. Lest troupes ont assaillis l’Ukraine sur plusieurs fronts enfermant le pays de toutes parts, de l’Ouest à l’Est, du Nord au sud.

Carte répertoriant mouvement de l’armée russe et lieux de combat

Selon les dires du leader russe, l’objectif est de démilitariser l’Ukraine pour protéger les séparatistes de la région du Donbass. Mais à l’avis des spécialistes, le projet semble bien plus large. Si il n’est pas question dans l’immédiat de remettre en cause l’existence de l’Etat ukrainien, c’est le régime politique soutenu par Zelenski qui est ciblé. Gérant d’une main de fer le territoire le plus vaste du monde, Poutine appréhende négativement la consolidation du régime démocratique ukrainien et le renforcement des relations avec l’Occident depuis 2014. Alors concrètement, l’armée qui progresse dangereusement vers la capitale s’est attaqués aux infrastructures militaires, port et aéroports. Une stratégie directe pour anéantir la force de frappe ukrainienne et isoler le pays de l’extérieur. Son efficacité a été probante dans la mesure où les forces aériennes ukrainiennes ont déjà été neutralisées et que de nombreux sites sont maintenant sous le contrôle russe comme la centrale nucléaire de Tchernobyl, tristement célèbre pour la catastrophe de 1986. Sur le front pour l’Ukraine, désormais, seules les forces terrestres et les civils exhortés par le président à prendre les armes, forment la résistance. Dans la population, y compris les personnes de 60 ans jugés apte à combattre ont été réquisitionnées. 

Mais l’envahisseur russe dispose d’un avantage conséquent en termes de capacités. Des dégâts lourds ont été infligés par les combats et la campagne de bombardement. 190 civils seraient déjà déplorer. Dans le même temps, la guerre s’orchestre également sur le front numérique. Moscou a déjà porté plusieurs cyberattaques pour mettre à mal le fonctionnement du pays comme en piratant certains services bancaires. 

Les appels à l’aide se font criants auprès de la communauté internationale. Face à ce drame, les occidentaux s’activent et tentent d’élaborer les solutions qui pourraient mettre fin à cette guerre. Si l’OTAN ne peut intervenir directement sur le sol Ukrainien, le pays ne faisait pas partie de l’alliance militaire, américains et européens continuent leurs approvisionnements en armements. Sur le plan diplomatique, Tout les chefs d’Etat de l’UE ont condamné fermement cette invasion invitant a se montrer intraitable face aux ambitions impériales russes. En somme, réunis en urgence, les Etats membres ont tablés de sévères sanctions d’ordre économiques. Une volonté de « frapper au porte monnaie » qui comprend le gel des avoirs des oligarques russes, l’interdiction d’accès des banques russes au marché financier et surtout l’exclusion de SWIFT, réseau qui gère la quasi intégralité des transactions financières mondiales. L’Allemagne guidée par le Chancelier, Olaf Scholz s’est voulu tout autant radical en annonçant la suspension North stream II. Un projet colossal qui devait être effectif d’ici peu, actant la création d’un Gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne via la mer baltique. Une manne financière majeure pour la Russie, l’un des plus grands exportateurs de gaz au monde. Mais, la sanction est à double tranchant. L’Allemagne tout comme ses partenaires européens est massivement dépendant du gaz pour le fonctionnement de sa machine économique et de la société. En l’état, plus de la moitié du gaz est importé de Russie ce dont le pouvoir entend bien user à titre de  moyen de pression. Le pays aurai de fait commencer à ralentir sa production faisait envoler le prix de l’unité de gaz. 

Un message de solidarité a été promue envers la population. Alors, que nombre habitants ont déja fui les régions attenantes à la frontières russe et les grande villes pour se réfugier en campagne, d’autres ont fait le choix de l’exode vers l’étranger, en majeure partie à destination de la Pologne. Selon les dires du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, l’invasion russe est l’évènement le plus dramatique et dangereux « depuis le début du siècle ». Cette guerre sur le continent européen met en péril la paix internationale et exige une mobilisation totale.

2) Les milliardaires responsables de la moitié de la pollution sur l’Hexagone selon Oxfam et Greenpeace

C’est le constat rapporté par les ONG OXFAM et Greenpeace. D’après leurs recherches parues en milieu de semaine, l’impact écologique des milliardaires en France est colossal. 63 milliardaires sur les 119 répertoriés sur l’hexagone pollueraient autant que la moitié de la population française. En somme, leur bilan carbone culminerait à la production de plus 152 millions de tonnes de CO2 en une année, c’est à dire autant que la Finlande, la Suède et le Danemark réunis.

Cette évaluation se fonde sur une inspection globale du mode de vie de ces milliardaires. Leurs actions du quotidien seraient très énergivores et leur train de vie incompatible avec la préservation de notre environnement. Les ONG épinglent, notamment, le émissions générées par l’usage de Yachts, de jets privés, mais également par les placements financiers réalisés dans des entreprises polluantes. C’est le cas de la famille Mulliez, actionnaire majoritaire du groupe Auchan ou encore Emmanuel Besnier, propriétaire de Lactalis.

Un constant alarmant à l’heure d’une double lutte, celle contre le changement climatique et celle contre l’explosion des inégalités. Les ONG soulèvent une question à la fois de justice sociale et climatique. Pour ce faire, afin de « partager les efforts » et faire face au plus grand défi notre ère, le défi climatiques, Greenpeace et Oxfam préconisent la mise en place d’un ISF climatique et ce dès cette année. Se fondant sur le principe « payeur pollueur », la mesure revient à taxer les individus en fonction des émissions qu’ils produisent. L’objectif est de contraindre au changement, en amenant ces « gros pollueurs » à repenser leur mode de vie, leurs actions en fonction de l’urgence climatique. 

SOCIÉTÉ

1) Les parrainages au cœur de la présidentielle

À une semaine de la clôture des candidatures à l’élection présidentielle 2022, la pression sur les élus et les maires en particulier s’accentue pour le recueil des parrainages. De sorte qu’un nombre important de candidat assure avoir des doutes quant au fait de recueillir le nombre de signatures nécessaires pour pouvoir se présenter d’ici au vendredi 4 mars, 18 h. Au 22 février, le seuil atteint par chaque candidat a été rendu public par le conseil constitutionnel indiquant que beaucoup de candidats n’avaient pas encore le nombre de parrainages nécessaires. De sorte qu’au 24 février, seulement huit candidats ont le nombre requis de parrainages. Parmi eux, le président de la République Emmanuel Macron n’a plus qu’une semaine pour annoncer sa candidature malgré la situation internationale exceptionnelle à l’approche de la présidentielle. De même, les candidats de gauche, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon ont recueilli les 500 signatures tout comme Valérie Pécresse, Jean Lasalle, Nathalie Arthaud. On ne retrouve en effet pas les trois candidats de l’extrême droite, Nicolas Dupont-Aignan, Éric Zemmour et Marine le Pen. Les trois ont alerté sur la centaine de parrainages qu’ils leur manquent. Quant aux autres candidats, François Asselineau, Philippe Poutou, Anasse Kazib et Christiane Taubira, ils sont encore très loin avec 250 parrainages manquant pour le plus proche du compte.

Des candidats qui manquent de parrainages/ crédit Le Monde

Ainsi, beaucoup de candidats condamnent le fait que depuis 2017, les parrainages sont désormais public dans un souci de transparence, mais dont certains y voient une menace au débat démocratique. De nombreux maires hésitent à parrainer par peur de représailles et sont parfois « harcelés » de partout par l’ensemble des forces politiques afin de recueillir leurs précieuses signatures. Beaucoup refusent donc de s’engager même si le parrainage ne représente en rien à un soutien à une candidature. Pour faire face à ce manque de parrainages, le maire de Pau, François Bayrou a décidé de créer une « banque de parrainages » qui recueille 365 signatures et qui devraient permettre aux candidats d’extrême droite de figurer dans le débat.

2) La 58ème édition du Salon International  de l’Agriculture est lancée

Le Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes/ crédit Twitter

Ce samedi, le Salon International de l’Agriculture a débuté porte de Versailles pour neuf jours intenses du 26 février au 6 mars 2022 après une édition manquée en 2021 en raison de la pandémie de covid-19. C’est l’évènement de l’année pour les agriculteurs qui peuvent au travers de ce salon, expliquer leurs professions, leurs quotidiens et faire découvrir l’agriculture aux novices, aux citadins, aux curieux comme aux plus avertis. Ce salon devrait accueillir comme les précédentes éditions, des centaines de milliers de visiteurs pendant ces quelques jours. Comme chaque année, le salon est divisé en plusieurs pavillons et bâtiments allant de l’élevage de bovins aux produits des terroirs en passant par les nouvelles technologies et le machinisme. Cette année, comme à chaque édition, une vache est désignée comme « figure du salon ». L’égérie de l’année 2022 désignée vient du Grand-Bornand, de l’alpage du Maroly, elle s’appelle Neige de race Abondance et s’inscrit dans la volonté du salon de montrer la richesse et la diversité des élevages français.

« Je suis d’autant plus fier que Neige soit la star du prochain Salon International de l’Agriculture que c’est la première fois que la race Abondance est mise à l’honneur sur le Salon ! C’est l’opportunité pour moi de valoriser la race, notre métier, notre savoir-faire et notre territoire car il est important de montrer la diversité et la richesse des élevages français »

Philippe Missillier, son éleveur sur la nomination de Blanche comme égérie du salon cette année

Il ne faudra pas non plus manquer les différents concours qui vont rythmer le salon pendant les neuf jours comme la Ligue des Champions de la race Limousine. Le salon intervient dans un contexte de guerre, mais également de crise sanitaire. De sorte que le salon nécessite d’avoir un pass vaccinal complet tandis que le port du masque est obligatoire. Pour l’ouverture ce samedi, le président Emmanuel Macron est venu lancer les hostilités avec une visite express d’1 h 30 en raison des impératifs liés à la situation internationale en Ukraine. Le président a exprimé aux agriculteurs son inquiétude face au conflit en cours à Kiev et dans toute l’Ukraine. De sorte que celui-ci a annoncé des mesures de soutien aux agriculteurs qui devraient être impacté directement par cette crise affirmant que « cette guerre aura des conséquences pour le monde agricole ».

SPORT

1) Ligue des Champions : Programmé en Russie, la finale se jouera finalement au Stade de France

Saint-Denis, au nord de Paris

Tombé ce vendredi 25 février, l’UEFA a annoncé le changement de lieu de la finale de la ligue des champions 2022, en réponse à l’invasion russe en Ukraine. Désigné 1 an auparavant, le flambant neuf Stade Krestovski de Saint-Pétersbourg devait accueillir le dénouement finale cette édition 2022.

Construit en 1998, pour l’organisation de la Coupe du Monde de football en France, cet écrin de 80 000 avait déjà accueilli la finale de l’édition 2006 entre Arsenal et le FC Barcelone.

CULTURE

1) Eurovision 2022 : la Russie bannie du concours

L’invasion russe en Ukraine a aussi des conséquences sur le plan culturel. L’Eurovision, célèbre concours de chant faisant participer plusieurs pays européens a décidé d’exclure totalement la Russie de l’évènement.,

Aucun artiste représentant la Russie ne pourra participer à cet évènement populaire, rassemblant plus de 200 millions de personnes à travers l’Europe. Les votes venant du territoire russe seront par ailleurs fermés, excluant de manière radicale le pays de Vladimir Poutine.

 » Nous restons déterminés à protéger les valeurs d’un concours culturel qui favorise les échanges internationaux et la compréhension mutuelle, rassemble les publics, célèbre la diversité à travers la musique et unit toute l’Europe sur une même scène de spectacle. « 

Organisation de l’Eurovision, UER

Cette année, c’est l’Italie qui accueillera la 66e édition de ce cours, à Turin du 10 au 14 mai 2022, suite au sacre de Maneskin, l’année dernière.

#28 Le Panorama de la Semaine ( 13 Fev – 21 Fev)

Le « Panorama de la Semaine », un récap complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 thèmes:    

International – Société – Sport – Culture

INTERNATIONAL

1) La France annonce le retrait de ses troupes au Mali

Engagées depuis le 1er aout 2014 dans le cadre de « l’opération Barkhane », les troupes françaises se sont retirées, en ce milieu de semaine, du territoire malien. Une annonce faite par le président de la république, Emmanuel Macron, qui était prévisible au vu des dernières semaines, mais qui n’en reste pas moins hautement symbolique.

C’était sous le mandat Hollande, par l’intermédiaire du ministère des affaires étrangères, déjà à l’époque, Jean Yves Ledrian, qu’avait été déclenchée l’opération barkhane. Le Mali en proie à une recrudescence de la menace portée par les groupes djihdistes avait sollicité l’aide de son partenaire Français. La région du sahel, le sud du Sahara, fut à ce moment là et demeure le théâtre d’opération de l’Etat Islamique, d’Al Shabaab ou encore de Boko Haram. Au total, au plus fort de la crise sécuritaire, plus de 5000 soldats tricolores sont mobilisés sur le terrain. Sur les 8 années, 58 périront. Le soutien au gouvernement malien fut aussi matériel avec le déploiement conséquent de 200 véhicules logistiques, 200 blindés, 4 drones, 6 avions de combat et une vingtaine d’hélicoptères.

Opérations Serval et Barkhane : huit ans d'engagement militaire français au  Mali

Pourtant, en aout 2020, le pays connait un bouleversement politique. Le président de la république ,Ibrahim Boubacar Keïta, au pouvoir depuis 2013 est renversé par un coup d’Etat militaire. Perpétré par les forces armées maliennes, ses membres invoquent une mauvaise gestion de la sécurité du pays et une élite politique corrompu. L’organisation de nouvelles élections est annoncé dans la foulée avec une programmation des présidentielles pour 2022. Mais la promesse n’est pas respectée et la junte tient a se maintenir en pouvoir tout en exhortant un rejet de la présence militaire occidentale lui préférant le soutien russe, au travers de la société militaire privée « Wagner ». Au cours de ses dernières semaines, de la part du gouvernement non reconnue, les appels à un retrait des troupes françaises et alliées se sont fait de plus en plus pressants, amenant la reconsidération de la suite de l’opération. Finalement, gageant de l’instabilité politique qui règne au Mali, ne souscrivant ni aux méthodes et objectifs affichés par la junte, un rapatriement des forces en présence a été jugée « nécessaire ». Une décision qui a l’avis d’Emmanuel Macron n’est pas un « aveu d’échec » dans la mesure où l’aide passée à été essentielle pour contenir la menace terroriste dans le pays et que la France continuera a demeurer active dans la région du sahel. 

2 ) Les Suisses disent « Oui » à la poursuite des expérimentations médicales sur les animaux

Les résultats nous sont parvenus ce lundi et sont sans équivoques, à la question, « Faut t’il interdire les expérimentations médicales sur les animaux ? », 79 % des votants suisses se sont prononcés en faveur du « non ». Si le débat est en cours dans de nombreux pays, la gouvernance suisse fut la première dans le monde à se saisir concrètement du sujet et à s’en remettre à l’avis du peuple. Cette pratique est en effet particulièrement polémique et divise car elle attrait à un questionnement d’ordre éthique, économique et sanitaire.

Dans leurs expérimentations quotidiennes pour la recherche de traitements, l’élaboration de vaccins, les laboratoires pharmaceutiques utilisent abondement des animaux à titre de « cobayes ». Une garantie qui se veut nécessaire pour identifier les effets et les potentiels risques avant la production d’essais sur l’Homme. Mais ce qui amené les autorités à porter son attention sur cette méthode, est qu’il n’est pas rare que certains tests soient mal supportés par l’organisme de l’animal provoquant de la souffrance et dans le pire des cas, sa mort. Une objection fortement appuyé par les associations de défense des animaux qui ont déjà fait paraitre sur les réseaux sociaux, par le passé, des vidéos clandestines de laboratoire illustrant ce qu’elle appellent de la « maltraitance » et du « meurtre ». Un traitement « cruel » auquel s’ajouterait l’argument du cout, les expérimentations se révéleraient être très onéreuses.

Ces animaux qui meurent pour nous dans les laboratoires - rts.ch -  Sciences-Tech.

En ce sens, les partisans de l’interdiction font savoir que d’autres méthodes alternatives pourraient être utilisées pour mener à bien ces recherches. C’est le cas du professeur de médecine, Michael Balls, qui recommande la pratique « in vitro » consistant à utiliser des puces électroniques reproduisant les cellules de la structure humaine. Si des recherches actives sont en cours, aucunes des méthodes alternatives proposées seraient pour le moment effective. Le professeur conçoit que c’est avant tout une question de volonté et qu’avec davantage de financements, une solution viable pourrait être trouvée d’ici 10 ans.

In vivo vs. in vitro: What is the difference?
Recherches méthode « In Vitro »

En attendant, une grande fraction de la communauté scientifique continue à postuler qu’il serait dangereux de cesser les expérimentations animales au nom de la protection de la santé humaine. Il est vrai, que de cela, de nombreux traitements, notamment, contre le cancer ont été développés et se montrent efficaces. Ainsi, comme le rapporte de nombreux médias, ce rejet suisse s’expliquerait avant tout pour cette raison sanitaire pointant qu’il ne témoigne nullement d’une insensibilité à la cause animale. 

Alors, si le pays aurait être pu être le premier à promulguer une telle mesure, le peuple suisse à tranché et en a décidé autrement.

SOCIÉTÉ

1) Paris sportifs : comment les sites visent les jeunes ?

Elles polluent de partout dans l’espace public, sur internet, à la télé avant les matchs de foot, dans les transports en commun, nous parlons bien évidémement des publicités des paris sportifs.

Une omniprésence commerciale ajoutée au développement d’internet, qui a rendu la practique des jeux d’argents davantage facile et disponible au plus grand nombre notamment au près des adolescents. Chiffre à l’appui, un tiers des mineurs de 15 à 17 ans déclarent avoir joué de l’argent au cours de l’année écoulée. Ce qui concernerait pas moins de 300 000 adolescents.

Un ciblage qui marche

Toucher la jeunesse, c’est une des politiques des sociètés de jeux d’argents malgré que ces mêmes sociètés affichent le logo de l’interdiction des jeux d’argent pour les mois de 18 ans. La promotion commerciale de ces marques de paris connus tels que  » Winamax », « Parions Sport », « Betclic », « Unibet » n’hésitent pas à reprendre les codes de la « nouvelle génération ». Pour paraître plus attractif, plus commun, on met en avant des jeunes figurants à survet avec un smartphone ou encore l’utilisation du langage à l’image de Betclic qui met en avant sur les réseaux sociaux, le mot-dièse #BetclicKhalass ( BetclicPaie en arabe dialectal ). Ces sites de paris sportifs visent précisément une jeunesse populaire habitant dans les banlieues, en reprenant des codes et une certaine culture des quartiers. Ces sites s’appuient sur la connaissance de ses jeunes en matière de sport, de football et proposent la possibilité de gagner des gros gains  » facilement  » en faisant les bons choix sur les matchs. Cette notion de contrôle face au hasard des jeux d’argent est une des particularités des paris sportifs, ou des courses hippiques.

2) Chasse : Une randonneuse tuée par balle dans un accident de chasse

Samedi 19 février, à Cassaniouze (Cantal), une randonneuse de 25 ans est morte tuée par une balle perdue pendant une battue aux sangliers.

L’incident tragique s’est produit alors que la victime se promenait avec son compagnon dans une randonné balisé.

La personne qui a tiré le coup de feu mortel, serait une chasseuse de 17 ans, qui a été placée ce dimanche en garde à vue du chef d’homicide involontaire. Les tests qu’elle a subis n’ont pas révélé la présence de stupéfiants et d’alcool dans son sang. Elle avait été transférée à l’hôpital en état de choc peu à près l’incident.

Le sujet de la chasse s’invite régulièrement dans le débat politique en France, pays européen comptant le plus de chasseurs, avec 1,2 million de pratiquants, sur quelque quatre millions possédant un permis. La France est aussi le seul pays européen permettant de pratiquer tous les jours pendant la saison, alors que le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas ou encore le Portugal ont instauré un ou plusieurs jours de non-chasse.

source : Le Monde

SPORT

1) JO PÉKIN 2022 : un bilan encourageant pour les tricolores

Les Jeux Olympiques sont officiellement clôturés ce dimanche 20 février. Après deux semaines d’épreuves, le bilan paraît encourageant. 14 médailles dont 5 or, un bilan proche de celui de Pyeongchang en 2018 (15 médailles, 5 en or). Néanmoins, avec une 10e place au classement des médailles, les Français sont encore loin de peser parmi les grosses nations des Jeux d’Hiver comme la Norvège, la Suède, les USA.

Des favoris pas tous au rendez-vous.

La délégation française arrivait à Pékin avec 88 athlètes. Une équipe de France qui mélange jeunes pousses (Tess Ledeux, Margot Boch), athlètes expérimentés (Maurice Manificat, Tessa Worley, Kévin Rolland) et des « médaillables » (Quentin Fillon-Maillet, Guillaume Cizeron et Gabriella Papadakis). En deux semaines, les émotions ont été diverses. On a souvent oscillé entre déception et bonheur, joie et tristesse. A vrai dire, on a plus souvent pris notre tête entre nos mains. Dépité par les résultats loin des espérances. Et cela très tôt, dès les deux premiers jours. Benjamin Cavet et Perrine Laffont terminaient, tous deux, à la 4e place du classement. Difficile pour « Pépette » habituée à tout gagner (championne olympique en 2018, triple championne du monde, 6 fois vainqueure du globe de cristal). Ensuite, il y a eu les désillusions d’Alexis Pinturault, qui après une chute lors du combiné, souffrait d’une contusion à l’épaule et ratait le coche sur chaque épreuves alpines. Désillusion aussi du côté du skicross, où, l’équipe de France, avec quatre gaillards, espérait une médaille. Mais ni Jean-Frédérique Chapuis, (champion olympique à Vancouver en 2010), ni Térence Tchiknavorian (2e mondial), ni Bastien Midol, ni François Place sont parvenus à s’extraire de la pression olympique et s’arrêtent, respectivement en 8e (Jean-Frédéric Chapuis et Térence Tchiknavorian) en quarts et en demi-finale.

Le Biathlon rempli ses objectifs

Mais quand d’autres n’y arrivent pas, les grands champions se révèlent. A l’image de Quentin Fillon-Maillet et du biathlon français qui ramènent 7 médailles dans leurs bagages. Les 2 médailles d’or de « QFM » (individuel et poursuite) et celle en argent (sprint), la médaille d’or de Justine Braisaz-Bouchet (mass-start), la médaille d’argent d’Anaïs Chevalier-Bouchet (Individuel) et les 2 médailles d’argent en relais (relais mixte, relais masculin).

Il n’y a pas que le biathlon

Derrière la grosse délégation biathlète, d’autres français ont aussi brillé et sont montés sur le podium. Parmi les médailles d’or attendus, celle de Guillaume Cizeron et Gabriella Papadakis est arrivée à point nommé pour le couple français. Sur la glace, ils ont sublimé le patinage artistique pour battre une nouvelle fois le record du monde. Leur programme sublime n’a laissé que peu de chance aux autres couples qui devaient se contenter de l’argent et du bronze. En ski alpin, Clément Noël s’est imposé en slalom. Malgré une saison en dents de scie, le français a été au rendez-vous de ces jeux olympiques.

Les médailles ont fait la fierté des plus jeunes comme des plus âgés. La benjamine du groupe, Tess Ledeux (20 ans) a décroché l’argent dans l’épreuve de big air en ski acrobatique, tandis que Johan Clarey (41ans), le doyen, empoche le même métal sur la descente en ski alpin. Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour être vice-champion olympique.

Parmi toutes les médailles pas encore citées, celle de Chloé Trespeuch en snowboard cross (argent), de Mathieu Faivre en slalom géant (bronze), du relais masculin en ski de fond (bronze).

Encore du travail avant Milan-Cortina 2026

Nous clôturons à peine Pékin 2022, qu’il faut déjà envisager Milan-Cortina 2026 pour la délégation française. Certains médaillés seront surement encore présents dans quatre ans comme les biathlètes ou la jeune prodige du ski acrobatique Tess Ledeux. Pour d’autres la retraite sportive est inévitable. Johan Clarey, Kévin Rolland, Tessa Worley ont déjà prévu de raccrocher les skis. La légende du ski nordique Maurice Manificat (35 ans) n’entamera, sans doute, pas une 5e olympiade. Pour certains, leur avenir est encore incertain comme le couple Cizeron-Papadakis.

Mais la délégation française est jeune et de nombreux talents ont éclot à Pékin et arriveront à maturité à Milan. Mattéo Baud, Gaël Blondeau, Laurent Muhlethaler, Jade Grillet-Aubert, Eric Perrot, Laura Botet, Quentin Fercoq nourriront, certainement, de grandes ambitions olympiques.

CULTURE

1) Stranger Things : la saison 4 prévue le 27 mai

« Stranger Things » saison 4/ crédit GamerGen

Cette semaine, la plateforme de streaming Netflix a annoncé la sortie prochaine d’une 4ᵉ saison de la série à succès « Stranger Things » ainsi qu’une future saison 5, qui va incarner le dénouement de « Stranger Things ». Les amoureux d’Eleven, Will, Mike, Joyce et leur bande auront donc attendu près de 3 ans depuis la saison 3 pour se replonger dans l’univers de science-fiction des années 1980 dépeint par les frères Duffer, les créateurs de la saga. Déclinée en jeux vidéos, la série a fait un carton sur Netflix depuis sa création en 2016 avec notamment 40 millions de visionnages pour la seule saison 3. Mêlant l’effrayant à l’intriguant à travers une bande d’adolescent, la saison 4 devait sortir en 2021, mais la crise de la covid-19 a repoussé l’échéance. De sorte que cette nouvelle saison est très attendue, elle va sortir en deux parties. Un volume sera disponible le 27 mai et l’autre le 1er juillet de cette année.

À l’époque, nous avions prédit que l’histoire durerait quatre à cinq saisons. Nous nous dirigerons maintenant vers notre dénouement. »

Les « Duffer Brothers » suite à l’annonce de la saison 5, qui sera la dernière de la série.

Pour faire patienter les fans, Netflix a publié 4 affiches révélant des indices sur les intrigues de cette nouvelle saison avec un slogan marquant “A chaque fin son commencement”. De plus, la plateforme de streaming devrait très prochainement publier le teaser de la saison.

2) La série « Plus belle la vie » devrait s’arrêter

Le célèbre feuilleton de France 3 « Plus belle la vie » va prendre fin, après pas moins de 4500 épisodes. 17 ans d’existance, un rendez-vous immencable pour beaucoup de français, « PBLV » n’a tout de même pas échappé aux lois des audiences. Le programme avait connu sa période de gloire jusqu’en 2014 avec des pics d’audiences à 6,8 millions de téléspectateurs mais depuis 2018, ces dernières sont en chute libre.

En effet, l’émergence de nouvelles séries comme « Demain nous Appartient » (TF1), « Ici tout Commence » (TF1) ou « Un si grand soleil » (France 2) sur des plages horaires plus ou moins similaires ont fait chuter radicalement la visibilité et les audiences de cette série quotidienne lancée en 2004.

Ce feuilleton si caractéristique de Marseille ne devrait donc pas être reconduit sur France 3 mais pourrait trouver destination sur d’autres chaînes…

#25 Le Panorama de la Semaine ( 24 – 30 Jan)

Le « panorama de la semaine », un récap complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 thèmes:    

International – Société – Sport – Culture

INTERNATIONAL

1) Réouverture de la frontière entre Le Rwanda et l’Ouganda

Ce vendredi, le président Rwandais, Paul Kagame, a annoncé s’apprêter à rouvrir la frontière avec l’Ouganda. Planifié pour le 31 janvier, cet acte diplomatique officialise le dégel en cours des relations entre les deux pays d’Afrique de l’Est. 

Le différend remonte à 2019 duquel a été observé une hausse significative des tensions. Les accusations ont fusé de part et d’autres. Le camp rwandais a accusé son voisin d’enlever des ressortissants tout en soutenant des groupes rebelles projetant le renversement de Kagame. En réplique, le gouvernement ougandais a fermement condamné une stratégie d’espionnage et déploré la mort de deux nationaux lors d’une incursion coordonnée par le pays sur son sol. En février, le Rwanda avait brusquement fermé le poste-frontière de Gatuna, une route commerciale dans la région. Un tournant dans l’Histoire de la relation bilatérale. Le conflit à résulté en grande partie de la rivalité entretenue entre les chefs d’Etat respectifs, Paul Kagame et Yoweri Museveni. Auparavant, proches alliés dans les années 80 – 90 dans leur poursuite commune du pouvoir, ce sont devenus d’âpres rivaux. Au cours de l’année 2019 et 2020, des pourparlers se sont tenus. Des discussions vaines, chacun des partis campant sur ses positions. Un processus de restauration des relations qui s’était par ailleurs, retardé en raison de la pandémie mondiale, chaque ayant dû focaliser son attention et ses ressources pour enrayer une crise devenu sociale, économique et politique. En 2021, un nouvel élément avait rajouté de l’huile sur le feu. Une enquête était parue à propos du logiciel espion israélien « Pegasus » renseignant que le Rwanda avait utilisé ce dispositif afin de pirater, notamment les téléphones du premier ministre ougandais entre 2014 et 2021, Ruhakana Rugunda, et du ministre ougandais des affaires étrangères. Des dénonciations jugées calomnieuses par le pays aux milles collines ( Rwanda ) arguant une « campagne de diffamation ».

Des considérations dépassées fort d’un long travail diplomatique. En vue de faciliter la trêve et le retour à la normal, le chef d’Etat ougandais a pris la responsabilité de limoger, Abel Kandiho. Assigné à la direction du renseignement militaire, depuis 2017, il faisait l’object de soupçons par de nombreux responsables rwandais l’accusant de collaborer avec des dissidents orchestrant l’enlèvement de citoyens tout en étant contesté par les Etats – Unis pour des actes de violation des droits de l’Homme.

2) La bourde de Joe Biden

A moins de dix mois des élections de mi – mandat, voilà des paroles qui font mauvaise presse pour l’actuel locataire de la maison blanche, Joe Biden. Ce lundi dernier, dans l’une des ailes de la résidence présidentielle se tenait une table ronde. Face au chef démocrate, un banc de journalistes accrédités conviés à lui poser des questions sur sa gestion politique en général.

Et ce n’est qu’a la fin de l’entrevue que l’incident a été rapporté. En plein brouhaha, Peter Doocy, a élevé la voix par dessus le bruit de ses confrères pour adresser une question sur l’inflation ; ( à l’intention de Joe Biden ) « L’inflation est un handicap politique avant les élections de mi-mandat ? ». Peter Doocy est un journaliste pour le compte de la chaine fox news, un média ouvertement républicain, de surcroit très critique sur l’actuel présidence. Visiblement agacé par la teneur de la question, Joe Biden a éludé une brève réponse sur un ton sarcastique « C’est un grand atout, plus d’inflation ». Et ce avant de rajouter, pensant son micro éteint « Quel stupide fils de p ⁎ ⁎ ⁎ ». Des propos malheureux d’autant plus, au vu de la fonction occupé par Joe Biden, qui ont été déplorés et dont il s’est excusé expressément. Le journaliste a confirmé avoir reçu un appel du chef de l’Etat stipulant que son attaque n’avait « rien de personnel ».

Une gaffe qui on ne peut plus polarise l’opinion publique avec ses défenseurs invoquant les nombreux dérapages du dernier mandat sous Donald Trump et ses détracteurs l’assaillant, jugeant cette attitude non digne d’un président. 1 an après sa prise de fonction, les espoirs sont quelque peu retombés dans les rangs. Selon les dernières enquêtes, la coté de popularité de Biden a reculé de 11 points depuis le début de l’année avec seulement 42 % d’approbation. Nombre américains lui impute une mauvaise gestion de la pandémie sur fond de problèmes d’approvisionnement et d’inflation passant sous silence le plan de relance engagé. Au niveau diplomatique, le retrait d’Afghanistan qui travestit un échec reste encore marqué dans les esprits et ternie son bilan.

SOCIÉTÉ

1) Les épreuves de spécialités du Bac repoussée à la mi-mai.

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, après consultation avec les représentants des parents d’élèves et les syndicats, a pris la décision de repousser les épreuves de spécialités du bac à la mi-mai.

Il n’y a pas que les élèves de l’école primaire qui se retrouvent en difficulté avec la pandémie de Covid-19. Les lycéens et futur bacheliers ont exprimé leur désarroi lors d’une manifestation le 13 janvier pour un aménagement des épreuves de spécialités qui devaient se dérouler du 14 au 16 mars. Après la décision de Jean-Michel Blanquer, ils disposeront de deux mois supplémentaire. L’objectif principal est d’empêcher la « rupture égalitaire ». Un fossé s’est formé entre les élèves renforcé donc par la pandémie, les absences sur le long terme et le manque de préparation. La décision n’est que la suite logique pour des lycéens livrés à eux-mêmes.

Les épreuves qui auront lieu du 11 au 13 mai concerneront les programmes arrêtés en mars 2022. Ainsi, pas de changement dans les programmes de révisions. Les lycéens réaliseront les mêmes épreuves qu’ils auraient dû passer. De quoi approfondir convenablement le programme principal. 

Instauré en 2020, la nouvelle réforme avec ces spécialités n’a encore jamais eu lieu en conditions réelles. Notamment à cause du Covid-19 qui aura chamboulé les plans du ministre l’an dernier deja et cette année encore.

2) L’assemblée nationale dit oui au changement de nom de famille

La proposition de loi relative au changement de nom porté par le député Patrick Vignal (LREM) a été votée en première lecture à l’Assemblé nationale par 49 voix pour, 5 contre et 2 abstentions.

Cette loi de « liberté » permettra à quiconque, après sa majorité, de pouvoir changer une fois son nom de famille. Cette loi « relative au choix du nom issu de la filiation » portée par le député LREM Patrick Vignal devant l’Assemblée nationale a donc abouti à une validation en première lecture. Même si les députés n’étaient pas nombreux au sein de l’hémicycle, 49 se sont prononcé pour, 5 contre et 2 se sont abstenu.

L’objectif de cette loi, qui comporte 4 articles, donnera un « choix sans l’imposer » et « permettra de faire cesser des souffrances, d’apaiser des familles » s’est défendu Patrick Vignal. Il a été appuyé par le témoignage personnel de la députée Aina Kuric (groupe Agir, majorité). «Je suis victime d’un père incestueux (…) et je ne souhaite plus porter le nom de mon bourreau. Je souhaite porter celui de la femme qui m’a faite, et c’est ma mère», a-t-elle lancé, en décrivant les démarches actuelles complexes pour y parvenir.

Des démarches longues, coûteuses et aléatoires. Voilà ce qui attend les courageux qui souhaitaient changer leur nom. Cela concernait les noms à consonance ridicule ou déconsidéré, à des fins de francisation d’un nom étranger, pour empêcher l’extinction d’un patronyme. Aujourd’hui, chaque personne majeure pourra donc changer une fois dans sa vie son nom avec des démarches administratives beaucoup plus simples et disponible en mairie. L’affiliation patriarcale qui peut peser lourd pour certains enfants, la difficulté administrative pour les mères célibataires ou divorcées seront des critères facilitant ce nouveau choix de filiation.

SPORT

1) Open d’Australie : Nadal remporte son 21eme titre du Grand Chelem

Melbourne, Australie, dimanche 30 janvier, les mots, les qualificatifs manquent à décrire l’exploit de Rafael Nadal.

Méné 2 sets à rien, Nadal est venu à bout de Daniil Medvedev en 5 manches et en 5 h 24 de jeu ( 2-6, 6-7, 6-4, 6-4, 7-5 ). Ce dernier était revenu de plusieurs mois d’absences après une blessure. Le combat fut intense entre l’expérimenté espagnol et la nouvelle relève du tennis mondial, et restera sans aucun doute dans la liste des plus belles finales de Grand Chelem.

Rafael Nadal s’offre ainsi son deuxième Open d’Australie, 13 ans après son premier en 2009. Placé dans une égalité parfaite avec ses nemesis de toujours, Djokovic et Federer au nombre de 20 Grands Chelems remportés, le taureau de Manacor passe désormais au nombre légendaire de 21 titres de Grands Chelems. Ue légende vivante.

CULTURE

1) Florent Pagny souffre d’un cancer des poumons et annule ses concerts

Le chanteur français Florent Pagny a annoncé ce mardi dans une vidéo sur Instagram qu’il était atteint d’un cancer du poumons et par conséquence prendre du temps auprès de sa famille ne laissant plus de places pour les 40 derniers évènements prévu de sa tournée de concert des 60 ans. Celui-ci a évoqué le fait que son cancer n’est pas opérable et l’obligeant à suivre une chimiothérapie de 6 mois afin d’éliminer la tumeur déjà présente grâce l’utilisation de rayons X. Face à cette annonce, de nombreuses personnalités n’ont pas manqué d’afficher leur soutien à Florent Pagny.

L’exilé pour raison fiscale semble pour toutefois d’humeur a se battre contre la maladie avec le soutien de ses proches en partant sa compagne Azucena et de sa fille Ael. Les messages de soutiens s’étendent du grand public jusqu’à ces amis de scènes et ces compagnons de The Voice, Amel Bent, Nicos Aliagas, Pascal Obispo, Marc Lavoine, Matt Pokora et au grand patron de l’émission Pascal Nègre.

« Il est digne et bien entouré, comme toujours. C’est un être exceptionnel. Il va se battre et dézinguer cette saloperie. »

Un proche de Florent Pagny dans le Parisien ce mercredi

Toutefois, fort d’une confiance, le chanteur ne devrait pas pouvoir remonter sur scène avant la fin d’année au milieu, une situation qui compromet sa participation aux direct de l’émission The Voice pour laquelle les deux premières étapes (audition à l’aveugle et battles) ont déjà été tourné. Une chose semble certaine en revanche, Florent Pagny devrait pouvoir retrouver la scène en cas de réussite de son traitement.

2) L’ouvrage « Les Fossoyeurs » de Victor Castanet interpelle l’opinion publique

Ce 26 janvier 2022, Victor Castanet, un journaliste indépendant a publié un ouvrage « Les Fossoyeurs » et dans lequel il dénonce les malversations, les abus, les conditions de traitements et de vie des personnes âgées résidentes des EHPAD du groupe mondial du secteur, Orpéa.

À travers trois ans d’enquête, le journaliste avait d’abord révélé dans le journal « Le Monde » ce lundi les feuilles de l’ouvrage les plus marquantes. Après cet ouvrage, le journaliste retranscrit plus de 250 témoignages sur le fonctionnement de la multinationale fondée par Jean-Claude Marian. L’auteur affirme que l’entreprise maltraite leurs patients puisqu’en voulant réduire les coûts afin de maximiser son bénéfice, ce sont les aînés de ces établissements qui en pâtissent. Il relate le fait que l’entreprise a procédé a des réductions d’effectif d’aide-soignants tout en augmentant le nombre de patients, de même en limitant le nombre de couches par jour et étant parfois à court de produits alimentaires ou de traitements. Il dénonce un rationnement combiné à des malversations financières notamment autour des recettes publiques et une tromperie envers les familles de ces résidents. Autant de déclarations qui n’ont pas manqué de faire polémique au sein de l’opinion publique, mais aussi au niveau politique.

« Pour que lumière soit faite sur les faits graves évoqués dans le livre de Victor Castanet, je convoque le directeur général d’Orpea dans les plus brefs délais, sur demande d’Olivier Véran. J’ai une pensée émue pour les résidents d’Ehpad, leurs familles et les professionnels »

Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie

Le directeur d’Orpea sera en effet auditionner ce mardi 1er février afin de s’expliquer. D’autant que Victor Castanet énonce avoir reçu des propositions financières afin qu’il ne publie pas l’ouvrage : « Il est arrivé à la moitié de mon enquête qu’un interlocuteur me propose une importante somme d’argent pour me dissuader d’aller au bout : 15 millions d’euros ». L’effet de bombe ne s’est pas fait attendre puisque deux jours après la parution des bonnes pages dans le journal, les actions d’Orpea ont chuté de près de 30 %. La lumière va donc devoir être faites autour de cette affaire…

La photo de la semaine

 » Bloody Sunday  »

Il y a cinquante ans, dimanche 30 janvier 1972 à Londonderry, des milliers de personnes marchaient pour les droits civiques des catholiques nord-irlandais. En Irlande du Nord, les catholiques sont en effet discriminés face aux protestants, unionistes, qui dominent cette région de l’île depuis la partition en 1921. Ils dénoncent une situation « d’apartheid », des discriminations dans le vote, le logement, les emplois publics. Alors que la manifestation, interdite par les autorités, touchait à sa fin, la situation dégénère.

Des parachutistes britanniques, amenés en renfort de Belfast, ouvrent le feu sur la foule, une tragédie. Le bilan de la fusillade est lourd : quatorze civils perdent la vie dont six adolescents de 17 ans.

#23 Le Panorama de la Semaine ( 10 – 17 Jan)

Le « panorama de la semaine », un récap complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 thèmes:      

International- Société-Sport-Culture

INTERNATIONAL

1) Hausse des tensions entre l’Ukraine et la Russie sur fond de de piratage et de sabotage

Dans la nuit de vendredi à samedi, l’Ukraine à subi une sévère cyberattaque. Une grande partie des sites du gouvernement ont été infectés et sont devenus inaccessibles. Une action qui n’a nullement été revendiquée, mais qui intervient dans un contexte de hautes tensions entre l’Ukraine et son Homologue Russe.

Ancien territoire de l’union soviétique, ayant acquis son indépendance en 1991, date de l’effondrement de l’URSS, l’Ukraine souffre au quotidien de la pression exercée par son voisin russe. A la conquête du statut de grande puissance, déjà acquis pour certains spécialistes, la Russie dans les mains de Vladimir Poutine a historiquement et stratégiquement cherché à disposer d’appuis dans la région. Et ce, quitte à recourir à la force. Un tournant contemporain de la dégradation des relations entre les deux entités est l’évènement survenue en 2014. c’est l’invasion et l’annexion de la Crimée, une péninsule implantée à l’ouest du kraï de Krasnodar, un territoire vivement disputé. Le déclenchement du conflit s’amorce en février suite à la décision du gouvernement de sceller un accord avec la Russie au détriment d’un accord d’association avec l’Union Européenne. Hostile à l’organisation régionale, Moscou perçoit la perspective de l’adhésion comme une trahison et un danger et l’a rejette de fait totalement, emprisonnant son voisin dans ses choix. Pour autant, une portion de l’opinion publique postule pour l’UE et se mobilise dans les rues de la capitale, se réunissent sur la place de l’indépendance à Kiev. Un moment de division nationale que le Kremlin observe et se saisit pour coordonner une attaque. Celle – ci aboutit à la destitution du président ukrainien, considéré comme illégitime à l’avis de la Russie et gage du placement de la république de Crimée et de la ville de Sébastopol sous le giron russe.

Concernant la situation actuelle, les Etats – Unis qui apportent leur plein soutien à l’Ukraine ont accusé la Russie de planifier des opération de sabotage. Selon les propos rapportés par la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, cette action qui cible l’est de l’Ukraine pour le moment, vise à légitimer une invasion de la région. Des agents seraient déja en place équipés d’une large artillerie comprenant des explosifs. Joe Bident a vivement appeler à se méfier, identifiant des similarités stratégiques entre la situation actuelle et l’invasion de 2014. Le gouvernement moscovite a fermement démenti ces accusations qu’il juge « gratuites » et sans fondements.

2) Boris Johnson proche du départ

Le premier ministre britannique, Boris Johnson ne cesse de voir son impopularité augmenter. Ce jeudi, le leader du parti conservateur a avoué s’être rendu à une fête dans sa résidence lors du premier confinement. Une annonce jugée  » scandaleuse » pour nombre membres de l’opposition et de la société civile de laquelle l’homme de 57 ans s’est platement excusé. Une affaire loin de plaider en sa faveur qui s’ajoute aux dérapages, décisions contestées précédentes. D’autant plus que certains journalistes arguent que Johnson a participé à bien plus d’une seule soirée pendant les périodes de restrictions prononcées par sa majorité. A cet effet, plusieurs élus réclament sa démission d’où le questionnement si Boris Johnson n’est t-il pas proche d’un départ ?

En poste depuis le 24 juillet 2019, Boris Johnson à connu des temps difficiles. Sous son mandat s’est opéré le chapitre du Brexit où la Grande – bretagne après de très longues négociations a abouti sur un accord avec ses partenaires européens pour officialiser sa sortie de l’Union européenne. Plus récemment, c’est la crise sanitaire qui a du être géré. Le pays n’a en effet, pas été épargné, enregistrant de hauts volumes de contaminations. Une situation qui a mis à mal le système hospitalier, mais qui pour certains a surtout mis en évidence une mauvaise gestion politique. Négligeant la dangerosité du virus, Boris Johnson l’avait lui-même contracté, en avait développé des formes graves l’amenant a être soigné par les urgences.

Ainsi, y compris dans son clan, les élus se sont dis prêts à un vote de défiance pour se séparer de Johnson au 10 Downing Street. Une profonde crise politique dont les travaillistes semblent profiter en matière d’intentions de vote. Un sondage réalisé par YouGov pour le compte du Times crédite le parti d’une avance de presque 10 points, une première depuis à peu près une décennie.

SOCIÉTÉ

1) Leclerc annonce une baguette à 0.29 €

Quoi de plus français, que la baguette de pain chère à nos repas et à notre patrimoine de la nourriture française. Le patron du groupe, Edouard Leclerc, a annoncé mardi qu’il bloquait le prix de la baguette de pain dans ses magasins à prix symbolique de 29 centimes voire jusqu’à 23 centimes. Ce rabais devrai durer pendant au moins quatre mois et se justifie au nom de la défense du pouvoir d’achat des Français dans un contexte inflationniste.

Du côté des céréaliers, meuniers et boulangers, ainsi que la FNSEA, premier syndicat agricole, ont dénoncé dans un communiqué commun « des prix volontairement destructeurs de valeur ». Un acte jugé déloyal envers la concurrence, déjà en difficulté dans un secteur où les prix  du blé ont augmenté d’environ 30 % en un an. Plusieurs boulangers se demandent également « où le groupe Leclerc achète sa farine » et « sur quels produits il va compenser ».

SPORT

1) CAN 2022  : Première semaine à rebondissements

Ce dimanche, la 33ᵉ édition de la coupe d’Afrique des nations (CAN) s’est élancé au Cameroun. Au travers de sept stades différents, la compétition se déroule donc malgré que les clubs européens ne soient pas en trêve. Pour ce qui est du format, les 24 équipes en lice vont se disputer le titre remporté par l’Algérie en 2019 lors de la CAN en Égypte. Les deux premières équipes seront qualifiées directement pour les huitièmes de finale, auxquels s’ajouteront les quatre meilleurs troisièmes. La rencontre d’ouverture s’est disputé dans la capitale Yaoundé, opposant les Lions Indomptables du Cameroun aux Étalons du Burkina Faso, score final 2-1 pour l’hôte camerounais classé parmi les favoris de sa compétition.

Une première semaine d’abord par des équipes touchées par la covid-19, mais pas que puisqu’un des matchs a été arrêté avant la fin du temps réglementaire lors de Tunisie-Mali (0-1). De nombreux téléspectateurs ont aussi pu découvrir des stades très vides malgré les grandes infrastructures construites par le Cameroun pour pouvoir accueillir la compétition.

Enfin, malgré l’engouement et la retransmission de la chaîne qatari beIN Sport, cette compétition ne suscite pas toujours pas en Europe un attrait à l’égal d’un Euro pour le grand public tandis que le niveau de jeu proposé a pu provoquer des critiques sur les réseaux sociaux.

L’imcompréhension des Tunisiens face à l’ arbitre qui siffle la fin du match avant la fin du temps réglementaire  /crédit Orange Sport

Au niveau des résultats il n’est pas un euphémisme que d’évoquer ces 7 derniers toujours comme une première semaine de surprises, de rebondissements et de déceptions:

De prime abord le groupe A a vu le Cameroun entré très sérieusement dans sa compétition avec deux victoires face à l’Éthiopie et au Burkina Faso avec déjà quatre buts pour le buteur Vincent Aboubakar et 2 pour Karl Toko Ekambi. L’Ethiopie est déjà éliminé après deux défaites, le Cap-Vert peut encore se qualifier.

Ensuite, dans le groupe B la Guinée a été très sérieuse face au Malawi et a pu décrocher le nul face à un favori, le Sénégal. Après deux défaites, le Zimbabwe quitte déjà la compétition.

Dans le groupe C, le Gabon a réussi à accrocher le Ghana pourtant favori avec le Maroc dans ce groupe. Le Maroc qui a été sérieux face aux petits poucets des Comores (première participation à la CAN) est déjà qualifié tandis que les Comores sont éliminés.

Dans le groupe D, la surprise vient du Nigeria qui s’est imposé sans trembler face à une Égypte de Mohamed Salah et Trezeguet très peu dangereuse offensivement. La Guinée-Bissau s’est montré solide face au Soudan (0-0).

Dans le groupe E la Côte d’Ivoire s’est imposé face la Guinée Équatorial alors que l’Algérie a calé face à la Sierra Leone, pourtant sur le papier bien inférieur.

Voici le tableau des résultats jusqu’au 15/01:

Equipe 1ScoreEquipe 2Date/Groupe
Cameroun2-1Burkina Faso09/01 Groupe A
Éthiopie0-1Cap Vert09/01 Groupe A
Cameroun4-1Éthiopie13/01 Groupe A
Cap Vert 0-1Burkina Faso13/01 Groupe A
Sénégal1-0Zimbabwe10/01 Groupe B
Guinée1-0Malawi10/01 Groupe B
Sénégal0-0Guinée14/01 Groupe B
Malawi2-1Zimbabwe14/01 Groupe B
Maroc1-0Ghana 10/01 Groupe C
Comores0-1Gabon10/01 Groupe C
Maroc2-0Comores14/01 Groupe C
Gabon1-1Ghana14/01 Groupe C
Nigeria1-0Égypte11/01 Groupe D
Soudan0-0Guinée-Bissau11/01 Groupe D
Nigeria3-1Soudan15/01 Groupe D
Guinée-Bissau0-1Égypte 15/01 Groupe D
Algérie0-0Sierra Leone11/01 Groupe E
Guinée Équatoriale0-1Côte d’Ivoire12/01 Groupe E
Tunisie0-1Mali12/01 Groupe F
Mauritanie0-1Gambie12/01 Groupe F

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2) Affaire Djokovic, pas d’Open d’Australie pour le serbe.

Le tennis mondial s’apprête à redémarrer avec le premier tour de l’Open d’Australie ce lundi cependant, c’est une tout autre actu qui fait la une, l’affaire qui oppose le serbe numéro 1 mondial Djokovic aux autorités et à la population australienne.

Revenons sur une affaire qui a pris peu à peu une tournure internationale. Parti d’un post Instagram ou le tennisman annonce son départ pour l’Australie début janvier, Novak Djokovic suscite alors les attentions de sorte que de nombreux doutes planent sur l’éligibilité du serbe à une participation cette année à l’Open d’Australie, en effet, seuls les personnes vaccinées sont autorisés à pénétrer en Australie dans les règles en vigueur actuellement. Toutefois, laissant le doute sur son statut vaccinal, le tennisman atterri tout de même à Melbourne le 6 janvier et répond qu’il n’est pas vaccinée devant la Cour. Le bras de fer commence quand le premier ministre australien, Scott Morisson, annonce que Djokovic sera traité comme n’importe quel voyageur lambda.

Djokovic bloqué en Australie /crédit Le Monde

Le Serbe rejoint donc le centre de rétention très rapidement et laisse parler sa famille à sa place pour décanter la situation et notamment son père, comparant son fils à « Spartacus » ou « Jésus-Christ ». Une audience du juge Kelly a néanmoins assuré que le numéro 1 mondial n’avait pas été traité comme il se devait être à l’aéroport. Finalement, le serbe publie un communiqué dans lequel il a plaidé coupable sur deux points qui le mettent en mauvaise posture, tout d’abord après une photo qui révèle que Novak Djokovic n’a pas respecté les gestes barrières le lendemain du jour ou ce dernier affirme avoir contracté la covid-19 ce qui remet en cause sa contamination à la maladie :

« J’ai annulé tous mes autres événements, à part cette interview (…) car je ne voulais pas laisser tomber le journaliste mais j’ai respecté la distanciation sociale et j’ai porté un masque sauf au moment de la séance photo. Quand je suis rentré à la maison pour m’isoler, en y réfléchissant, c’était une erreur de jugement et je comprends que j’aurais dû reprogrammer cet engagement« 

Novak Djokovic dans un communiqué

De plus, le numéro mondial a fauté lors du remplissage du formulaire d’entrer en Australie en grande partie à cause de son agent auxquels il avait délégué cette tache. La tension diplomatique entre serbe et australien n’a pas manqué de s’affirmer surtout quand on sait que Djokovic est à un grand Chelem de devenir le tennisman le plus titré de tous les temps. Sur cette affaire, de nombreuses réactions ont été exprimée par les participants du tournoi, spécialement Alexander Zverev qui a affiché son soutien au numéro 1 mondial, mais également par les autorités et le peuple serbe qui ne comprend ce traitement des autorités australiennes vis-à-vis de leur star. Pour ces détracteurs, le grec Stefanos Tsitsipas et l’espagnol Rafael Nadal n’ont pas mis de côté leur colère et rappelant à Djokovic que le tournoi est au-dessus de tous les participants et que donc un Open d’Australie sans Djokovic, serait quand même un grand Open d’Australie. C’est dans la nuit de Samedi à Dimanche que la décision est tombé, le serbe est exclu d’Australie et est donc reparti en avion, il ne participera pas à l’Open d’Australie

CULTURE

1) Les 400 ans de la naissance de Molière

Ce samedi 15 janvier, démarre en France et dans le monde entier, l’ année anniversaire du plus grand, le plus populaire dramaturge français, Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de  » Molière « . Baptisé le 15 janvier, il serait né un ou deux jours plus tôt à Paris, Molière est une figure phare du 17e siècle. Son importance est au délà des frontières de la France.

La Comédie française, célèbre théâtre Parisien et née 7 an après sa mort, jouera exclusivement des pièces de Molières jusqu’en juillet, à commencer par Tartuffe ou l’ Hypocrite, la version originelle et censurée de la célèbre pièce sur le faux dévot. De Versailles, en passant par Pézénas ( Hérault), au Centre national de Costume de scène à Moulins, jusqu’aux universités et aux maisons d’éditions, tous auront une attention particulière à rendre hommage à Molière.

La question de sa panthéonisation refait surface sur l’un des grands génies du théâtre français. L’acteur Francis Huster en fait son cheval de bataille depuis plusieurs années, afin que Jean-Baptiste Poquelin ait une place particulière au Panthéon.

L’Elysée rétorque cette eventualité d’une entrée en justifiant que les personnalités panthéonisées  » sont postérieures aux Lumières et à la Révolution « .

2) Booba fait polémique sur les réseaux

Cette semaine, le célèbre rappeur français Booba a créé la polémique après avoir s’en être pris violemment à Stromae sur sa dépression et ses pensées suicidaires qu’il évoque dans son titre l’Enfer révèlé origanalement sur le plateau de TF1 dimanche dernier. Booba s’en est également pris à Orelsan et à Gims, ce n’est pas la première fois que le rappeur fait parler et se montre agressif au-delà de son clash avec Kaaris.

« Trois grosses merdes et l’autre, il revient gonflé au Xanax sur TF1 ! Il nous parle de sa dépression, mais frérot, le monde entier est en train d’couler on s’en bat les couilles de ta vie. Tu nous sers à quoi, on ne t’a pas attendu pour déprimer. Nous, on a plus aucune liberté. Va prendre tes cachetons et reste au lit !!!

Booba sur instagram

Il n’en a pas fallu de beaucoup plus pour qu’une vague soutien à Stromae se déferle qualifiant les propos de Booba comme inapproprié et irrespectueux.

#20 Le Panorama de la Semaine ( 12 – 19 Dec)

Le « panorama de la semaine », un récapitulatif complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 thèmes:      

Société-International-Sport-Culture

SOCIÉTÉ

1) Emmanuel Macron devant les Français

Ce mercredi soir, le président de la République s’est exprimé dans une interview bilan enregistré dimanche et diffusé sur TF1/LCI. Au travers de plus de 2 h d’échange avec deux journalistes du groupe TF1, Darius Rochebin et Audrey Crespo-Mara, le président de la République a tenté de répondre à la question : où va la France ?

Un exercice jugé plus ou moins réussi selon les tendances politiques. Au-delà des réactions diverses, au cours de cet échange, le président est revenu sur les sujets essentiels qui préoccupent les Français et sur les moments forts de ces 5 dernières années tout en se projetant sur les années à venir laissant penser qu’il va se représenter sans toutefois l’exprimer explicitement. Ainsi, il a bien évidemment évoqué la crise du covid-19, une crise dont le pic épidémique dans les hôpitaux devraient selon lui être atteint entre Noël et le Jour de l’An. Pour ce qui est de la vaccination, le président est dans la poursuite des annonces faites ces dernières semaines en affirmant que des rappels réguliers risquent d’être nécessaires chaque année et que la vaccination des enfants ne seraient pas obligatoire. Sur les gilets jaunes, Emmanuel Macron se dit en partie responsable de la crise et pense que les réformes engagées avant la crise n’ont pas été comprises des Français et suffisamment expliquées ce qui a déclenché une incompréhension. Il a de plus ajouté un mot sur les petites phrases lâchées et parfois abaissantes, mais aussi sur l’affaire Benalla.

Parfois, j’ai été dur, j’ai été impétueux. J’ai appris à aimer mieux, à avoir plus d’indulgence, de bienveillance […] j »ai de l’ambition pour le pays au-delà du mois d’avril prochain

Emmanuel Macron lors de son Interview sur TF1/LCI ce mercredi soir

De même, le président a évoqué la réforme des retraites en témoignant du fait qu’elle ne sera pas engagée avant la fin de ce quinquennat. Néanmoins, il n’a pas hésité au travers de ces sujets sociétaux à tacler ses opposants comme la candidate des républicains Valérie Pécresse sur le nombre de fonctionnaires et Eric Zemmour sur le grand remplacement. Enfin, si certains pensaient que le président allait annoncer sa candidature ce mercredi soir, ils ont été déçus. Même s’il voit la France au-delà de son quinquennat, le président n’a pas voulu affirmé qu’il était candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain. Il est pour finir à noter que, peu avant le rendez-vous, de nombreux opposants politiques comme Valérie Pécresse ou Yannick Jadot ont fustigé le CSA en exprimant leur désaccord vis-à-vis du fait que ce n’est pas le président de la république qui va s’exprimer mais un candidat comme autre et pour  lequel le temps de parole doit être compté. Peu après l’entretien, l’opposition a réagit. Eric Zemmour est intervenu dans le débat qui a suivi l’émission sur LCI, Valérie Pécresse était quant à elle au 20 h d’Anne-Sophie Lapix sur France 2 ce jeudi soir notamment. Pour ce qui est des Français, ils n’ont été que 3,8 millions à suivre le chef de l’état, c’est plus de 5 fois moins que l’allocution solennelle de novembre dernier.

2) Le gouvernement annonce de nouvelles restrictions pour les fêtes

A l’aube de cette semaine de Noël, un conseil de Défense sanitaire s’est tenu à l’Elysée ce vendredi débouchant sur une allocution solennel du Premier ministre Jean Castex à Matignon le soir même. De sorte que la France est touchée de plein fouet par une 5e vague de Covid-19 avec un taux d’incidence supérieur à 500 cas pour 100 000 habitants sur l’ensemble du territoire d’après les derniers chiffres disponibles du gouvernement, l’exécutif se tenait donc prêt à prendre des mesures avant les fêtes. Avec l’inquiétude de voir plus de 50 000 cas détectés chaque jour et l’expansion du variant Omicron outre-manche, le Premier ministre a tenté de rassurer le fait que cette vague devrait atteindre très prochainement son apogée. Afin de limiter l’engorgement des hôpitaux et la diffusion d’Omicron, Jean Castex a annoncé que dès le 1er janvier prochain, le pass sanitaire deviendra un pass vaccinal. Plus explicitement, un test PCR ne sera plus suffisant pour valider son pass sanitaire, seule la vaccination le permet. Pour ce faire, le Premier ministre a annoncé que le gouvernement allait déposer un projet de loi devant l’Assemblée nationale qui devrait vraisemblablement pouvoir débattre sur le sujet dès le 10 janvier prochain. Pour le moment, ce « pass vaccinal » va s’appliquer à tous les activités de loisir, les restaurants, mais les transports ainsi que les entreprises pourraient être épargné. De plus, le Premier ministre a annoncé durcir les contrôles et ainsi que les sanctions contre les utilisateurs de faux passes sanitaires.

« Nous assumons de faire peser la contrainte sur les non-vaccinés, car les services de soins critiques et de réanimation de nos hôpitaux sont remplis, pour l’essentiel, de personnes non vaccinées »

Jean Castex vendredi soir à Matignon

D’autres annonces sont venues avec ce pass vaccinal. Le premier a annoncé le fait que les rappels de vaccinations pourront être faits avant les 6 mois après la seconde dose comme le préconisait auparavant le gouvernement. Des restrictions seront applicables pour le réveillon du 31 décembre de sorte que tous les feux d’artifices/concerts seront bannis cette année tous comme l’alcool sur la voie publique. Enfin, les soignants ont été mis à l’honneur par le Premier ministre. Face à cette période de fêtes et à un afflux de patients dans les établissements de santé, Jean Castex a annoncé que les heures supplémentaires seront payés double à partir de lundi. Pour finir, ce samedi, le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran a annoncé que la 3e dose de rappel serait obligatoire pour les pompiers et personnels soignants à partir du 30 janvier.

INTERNATIONAL

1) La nouvelle personnalité de l’année par le « TIME » dévoilée

En ouverture de la semaine, le célèbre hebdomadaire américain « Time » a fait paraître le nom de la personnalité de l’année. Il s’agit du richissime entrepreneur, Elon Musk, qui a connu 365 jours particulièrement florissants. Ancrée depuis 1927, cette mention symbolique est décernée à une personne influente, inspirante qui est parvenu à capter l’attention du grand public par ses actions, ses succès. En ce point, le rédacteur en chef du Time, Edward Felsenthal a exprimé que « Peu d’individus ont autant d’influence que M. Musk sur la vie sur Terre et potentiellement aussi sur la vie en dehors de la Terre. »

A la tête de Tesla depuis 2009, le constructeur automobile de voitures électriques a enregistré d’excellents résultats. En plus de s’être implantée en pôle position des ventes sur le marché européen, la société a atteint le cap symbolique de 1000 milliards de dollars en valorisation boursière. Un fait d’arme, seulement 11 après son entrée en bourse. Elle intègre, ainsi un club très fermé aux cotés du Géant Apple et Facebook, notamment. Dans le même temps, le milliardaire s’est illustré avec brio dans un autre registre, celui de la conquête spatiale. SpaceX dont il est le fondateur et le PDG, qui a acquis au fil des années sa crédibilité apparait sans nul doute maintenant comme un acteur incontournable. En contrat avec la NASA, Space X, est un des deux prestataires privés qui alimente la station spatiale internationale. Et cette année aura été la bonne, après plusieurs échecs avortés, l’entreprise est parvenue a expédiée sa première fusée à la frontière de l’espace avec un équipage entièrement civil. Un projet pensé irréalisable par nombre spécialistes au vu du manque de ressources financières de la compagnie. En avance sur son temps, il nourrit de grandes ambitions pour un futur proche avec la volonté première de coloniser la « Planète Rouge », Mars.

Elon Musk: Person of the Year 2021 | Time

2) Malte, premier pays européen à légaliser “la culture à la maison” de cannabis

Malte s’inscrit comme le premier Etat de l’Union européenne à légaliser et autoriser l’autoproduction de cannabis. A l’heure où pour certains pays, le débat table sur la légalisation du cannabis à titre thérapeutique, ce qui est le cas de la France, le gouvernement du centre méditerranéen à pris les devants sur le sujet. En clair, selon la loi approuvé ce 14 décembre, chaque habitant pourra en plus de consommer à titre récréatif, produire par ses propres soins la célèbre drogue psychoactive. La pratique restera néanmoins réglementé. La production sera contenue dans l’espace privée à 4 pieds par usager et reste réservée aux personnes majeures soit ayant 18 ans révolus. Dans le même temps, la consommation dans l’espace public demeurera illégale et passible d’une amende de 300 euros. L’intention est de ne pas exposer les mineurs à la célèbre plante verte.

Selon le gouvernement, cette mesure vise a encourager les consommateurs à se détourner des sources illicites. Malte devrait être suivi d’ici peu, par plusieurs homologues européens. L’Allemagne et le Luxembourg envisagent, notamment, très sérieusement une légalisation du cannabis à titre récréatif.

SPORT

1) On retire les champions

            Les supporters ont souri, les joueurs et les dirigeants ont fait une mine déconfite. Lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, une erreur improbable s’est glissée annulant le premier tirage. Une erreur humaine qui a coûté cher pour certains clubs et la risée pour les instances de l’UEFA.

            Les règles sont complexes pour le tirage des huitièmes de finale : un club ne peut pas rejouer contre le club issu du même groupe, et du même pays. Andreï Archavin, ancien joueur russe et Michael Heselschwerdt, préposé au tirage se sont retrouvés dans une situation inédite. Alors que le club de Villareal venait d’être tiré, Andrei Archavin tire le club de Manchester United, issu du même groupe F. Le premier réflexe a été de retirer une nouvelle boule. C’est donc finalement Manchester City qui allait être opposé au club espagnol de Villareal. Et les erreurs ne se sont pas arrêtées là… Cette première erreur en a enchaîné une deuxième bien plus grave. Lors de la poursuite du tirage, l’Atlético Madrid hérite de la bête noire allemande le Bayern Munich. Mais après avoir visionné les images, on remarque que le présentateur et le préposé au tirage excluent la boule de Manchester United, supposé tiré pour eux. Ainsi, le tirage se retrouve biaisé… une erreur de tirage, une erreur de mélange qui a entrainé une escalade de décisions, de contestations au siège de l’UEFA.

Résultats premier tirage

Inter Milan – Ajax Amsterdam

Atlético de Madrid – Bayern Munich

Sporting Portugal – Juventus Turin

RB Salzbourg  – Liverpool

Chelsea – Lille

Villareal – Manchester City

Paris-SG – Manchester United

Benfica Lisbonne – Real Madrid

Un second tirage

Après quelques minutes de litige, l’UEFA décide de refaire le tirage au sort à 15 h en modifiant tout le tirage. Certains clubs se sont retrouvés chanceux, d’autres comme le Real Madrid, avait lancé des recours en justice pour conserver le tirage effectué avant l’erreur. Pas de favoritisme, l’UEFA a tranché, le tirage est à refaire.

Cette fois-ci, plus d’erreurs et le tirage est finalement validé. Chaque club aura donc rendez-vous le 15-16 et 22-23 février pour sceller le sort de ces huitièmes de finale, une fois pour toute.

Résultats second tirage

Des chances pour les clubs français

Malgré les deux tirages, le club du Nord n’a pas changé d’adversaire et se retrouve dans un ballotage bien défavorable face à une équipe de Chelsea, 3e de Premier League. Les supporters du monde entier regretteront ce deuxième tirage qui réservait une confrontation entre les deux stars mondiales Lionel Messi (Paris-SG) et Cristiano Ronaldo (Manchester United). Le Paris-SG héritera finale du club espagnol du Real Madrid emmené par son attaquant français Karim Benzema.

2) Handball : ça l’Or va 8bien

Qualifiées en finale du championnat du monde 2021, nos Bleues n’en finissent plus de montrer l’étendue de leur talent. Après avoir échoué en finale de l’Euro, triomphé en finale des Jeux olympiques, les handballeuses ont rendez-vous avec leur Histoire. Celle de réaliser un doublé Jeux olympiques-Championnat du monde.

Une défense qui ne s’oxyde pas

La défense de fer des Françaises, qui avait fait des merveilles au Japon (Jeux Olympiques Tokyo 2021), ne s’oxyde pas et reste toujours autant impénétrable. Cléopâtre Darleux, la gardienne qui a pris la suite d’Amandine Leynaud, fraîchement retraité, a gardé le verrou français bien verrouillé. 

Lors des phases de groupes, les Françaises ont encaissé peu de buts. Toujours sous la barre des vingt buts par match (30-20 face à l’Angola, 29-18 face à la Slovénie, 24-19 face au Monténégro, 26-16 face à la Pologne et 22-19 face à la Serbie). Les Françaises ont remporté tous leurs matchs avec la manière.

La ruée vers l’or

Le premier véritable test pour l’équipe de France a été leur rencontre face aux Russes, vice-championnes olympiques. Tout en maîtrise les Françaises se sont imposées 33-28 s’assurant la première place de leur groupe en étant invaincues (6 matchs, 6 victoires). Seules les Espagnoles et les Danoises avaient réussis un parcours sans faute.


Les Françaises nourrissaient de plus grandes ambitions. Celles de réitérer la performance du Championnat du monde de 2017 où elles étaient montées sur la première marche du podium. Elles ont donc mis la machine en marche. En quarts de finale, elles sont venues à bout de la Suède (31-26). 

En demi-finale, le match a été plus rude pour les Françaises. Menées après les trente premières minutes de jeu (14-18, 30e), les coéquipières de Cléopâtre Darleux, se sont remobilisées en 2nd période. Elles s’imposent, finalement, 23-22. Cela notamment grâce à une précision de tir retrouvée et des attaques plus cinglantes.

C’est incroyable ! Je n’y croyais pas trop à la pause car on ratait les tirs. On prenait des buts. On a réussi un peu à coller à la mi-temps. On a gagné mais je ne sais pas trop comment »

Cléopâtre Darleux, gardienne de l’équipe de France

Les Françaises ont désormais rendez-vous dimanche après-midi à 17 h 30 pour signer leur 3e titre de championnes du monde (2003, 2017). Après avoir battu 2 équipes scandinaves (Suède, Danemark), elles tenteront de vaincre la Norvège. Les Bleues ne sont qu’à 60 minutes de réussir un splendide doublé Jeux olympiques-Championnat du monde, tout comme leur homologue masculin.

CULTURE

1) Télé :  » Koh Lanta : La Légende  » ressort sans vainqueur

Le plateau lors de la Finale

La célèbre émission de télé réalité présenté par Denis Broignard a été dans le feu de l’action cette semaine. La faute à des accusations de triches sur plusieurs candidats du programme qui fetaît d’ailleurs ses 20 ans.

Teheiura, un des célèbres candidats avait été disqualifié de l’aventure après que la production ait découvert que ce derniers avaient de la nourriture aux locaux habitant près des îles de tournages. Mais des rumeurs et une enqûete du journal Le Parisien ont affirmés que d’autres participants comme le Claude ou encore Laurent, Phil et Sam avaient aussi bénéficié de la nourriture.

Mardi soir, nombreux de téléspectateurs attendaient ainsi le dénouement, la finale de ce Koh Lanta,  » un peu spécial  » et avoir des réponses sur ces accusations de triche.

Denis Broignard, l’emblématique animateur a ainsi mis fin au suspence en déclarant qu’il n’y aurait pas de vainqueur cette année, les 100 000€ seront ainsi reversés à la fondation Bertrand Kamal, ancien candidat décèdé des suites d’un cancer.

L’Image de la Semaine   

Paris 2024.

La cérénomie d’ouverture de ces Jeux Olympiques auront lieu pour la première fois à l’exterieur du stade, autour de la Seine.

#10 Le Panorama de la Semaine (3 – 10 oct)

Le « panorama de la semaine », un récapitulatif complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 thèmes:                Société-International-Sport-Culture

SOCIÉTÉ

1) Bernard Tapie est décédé à 78 ans

Dimanche 3 Octobre à 8h40, la France a perdu une personnalité hors du commun, Bernard Tapie. A 78 ans, cet homme unique par son style et dans sa destiné de vie, est décédé aux côtés de ses proches d’un cancer de l’estomac qui le malmenait depuis 2017 et dont il avait été opéré lourdement en 2018.

Celui que certains surnommait «Nanard» ou le  » Boss «  a marqué son temps par son côté imprévisible et son panache pour réussir. Fin repreneur d’entreprise pour en faire des géants comme Adidas, Bernard Tapie a aussi été armateur, animateur TV, chanteur, acteur ou patron du journal « La Provence » tout en marquant l’Histoire du football français lors de son passage à la direction de l’Olympique de Marseille où il a remporté la Coupe des clubs champion en 1993 (la Ligue des Champions) et 4 titres de champions de France de Ligue 1. Et ce n’est pas tout puisque le fin Bernard Tapie s’est aussi octroyé une carrière politique avec des postes en tant que député jusqu’à devenir ministre en 1992 pendant deux mois après des révélations d’abus de bien sociaux. Bernard Tapie est un homme de réussite mais aussi un personnage controversé qui a connu de nombreux déboires avec la justice. Tout commence lorsqu’il est accusé d’avoir truqué une rencontre de l’OM contre Valenciennes, un acte qui va lui valoir six mois de prison en 1997 pour corruption et subornation de témoin ayant « menti mais de bonne foi » d’après lui. Ensuite, il encaisse presque 400 millions d’euros dans son vieux conflit qui l’oppose au Crédit lyonnais sur la vente d’Adidas, cependant, il est condamné moins d’un an après à rendre l’argent. Depuis, les procédure s’étendent et un nouveau jugement devait être rendu ce mercredi 6 Octobre. Toutes les procédures judiciaires à l’encontre de Bernard Tapie ont donc été stoppés suite à son décès. Personne n’a eu besoin de faire le bilan de sa vie, il le fait avec humilité sans faille dans son testament pour le journal le Monde:

Quand dans la vie, t’a battu le record de l’Atlantique, t’as gagné le Tour de France, la Ligue des champions, t’as été ministre, chanteur, acteur… Qu’est-ce que j’ai pas fait ? A ma place, tu ne peux pas te dire que t’as pas été pourri gâté par la vie.

Bernard Tapie pour « Le Monde » peu avant sa mort.

Pour rendre hommage, des cérémonies officielles ont été organisé toute la semaine. Elles s’ajoutent à tous les hommages lisibles dans la presse, sur les réseaux sociaux ou sur les chaînes de télévisions. Ce mercredi 6 octobre, une messe cérémoniale d’adieux se tenait donc dans l’abbaye bénédictine de Saint-Germain-des-Prés pour ce qui était les derniers « Au revoir » à Bernard Tapie depuis Paris. La cérémonie s’est tenue en présence de la première dame Brigitte Macron et de la ministre de la Culture Roselyne Bachelot. Ensuite, ce jeudi, le cercueil a rejoint du défunt a rejoint Marseille et le stade Vélodrome ou une chapelle ardente a été dressée à la mémoire de Bernard Tapie. La dernière étape, c’était encore à Marseille pour les obsèques de l’ex-président de l’Olympique de Marseille dans la cathédrale Major qui a fait suite à un convoi funéraire suivi de par des milliers de supporters de l’OM. L’homme d’affaire sera inhumé à Mazargues. Sans aucun doute, « Nanard » restera une personnalité appréciée des Français.

Les obsèques de Bernard Tapie dans la cathédrale Major de Marseille /crédit 20Minutes

2) La pédocriminalité dans l’Église

Ce mardi, la commission indépendante sur les abus sexuels présidée par Jean-Marc Sauvé (Ciase) a publié, après deux ans et demi de travail, un rapport évaluant le nombre d’abus sexuel sur mineurs commis dans l’Église depuis les années 1950 en France. Un bilan choquant qui fait état de plus de 200 000 personnes qui ont fait l’objet de violences ou d’agressions sexuelles par des religieux catholiques en France. Sur plus 2500 pages, recueilli sur des témoignages pendant plus de 17 mois, ce rapport accablant précisent que ces violences dans l’Eglise représentent 4% du nombre total de victimes d’abus sexuels en France et qu’ils ont été commis par environ 3000 agresseurs. De surcroît, il constate que l’Eglise est l’institution avec le taux de violences sexuelles le plus fort derrière la famille. Les responsables de ces crimes ne risquent pas grand-chose puisque beaucoup de fait sont proscrits tandis que plus de 50% des faits se sont produit entre 1950 et 1970. Néanmoins, le rapport à provoquer de vives réactions, chez les religieux d’abord, mais aussi au niveau politique.

Autant dire que les catholiques ont tout de suite réagit sur les réseaux sociaux notamment avec le #AussiMonEglise pour demander un changement radical dans les institutions du clergé, un bilan qui ne peut rester sans réaction et sans mesure. Le Pape François a réagi en s’indignant de ce rapport et en exprimant sa « honte » face à l’inaction de l’Eglise au sujet d’actes aussi graves et criminels. Le clergé français s’est lui exprimé à travers le président de la Conférence des évêques qui estime que le secret « est plus fort que la loi de la République » et qu’il fallait trouver un moyen de soutenir les victimes. Face à ces déclarations polémiques, Gérald Darmanin le ministre de l’Intérieur s’est exprimé ce jeudi et il a convoqué l’archevêque de Reims, Eric Moulins-Beaufort afin d’échanger sur cette cassure du secret de confession. Le tout en rappelant la primauté des lois républicaines sur la religion. Quant au ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, celui-ci a demandé au procureur de la République d’ouvrir une enquête même si certains fait ont été proscrits car des faits touchent des mineurs. Face aux propos du président de la conférence des évêques de France Eric Moulins-Beaufort, lui aussi a tenu à rappeler que les lois sont au-dessus de l’Église et que le secret de confession ne devait pas s’appliquer pour des faits aussi graves.

« Il n’y a pas de loi de l’Église dans la République »

Eric Dupond-Moretti pour LCI

Pour lutter contre ces actes inqualifiables, la Ciase propose des solutions en conseillant aux autorités de l’Eglise en obligeant les religieux à signaler aux autorités judiciaires et administratives les cas de violences sexuelles infligées à sur mineur ou sur une personne vulnérable. L’église va donc revoir sa copie et privilégié la justice au secret de la confession pour ce qui n’est, en aucun cas, une bonne presse pour la confession catholique. Ce sera de manière inéluctable un argument de + dans les débats entre athée et catholiques en faveur d’un non-engagement religieux. Le nombre d’enfants inscrits au catéchisme devrait à coup sûr être impacté dans les semaines/mois à venir. L’église devra donc se relever et redorer son image pour conquérir de nouveaux fidèles.

Le président de la conférence des évêques de France a réagit face au rapport de la commission Sauvé/ crédit 20Minutes

3) Edouard Philippe lance son parti politique

Ce samedi, l’ex Premier ministre d’Emmanuel Macron et actuel Maire du Havre, Edouard Philippe a décidé de faire sa rentrée politique en créant sa propre formation politique : « Horizons ». Au cours d’une conférence organisée dans sa ville, il a rassemblé près de 160 maires, mais aussi de nombreux parlementaires de la majorité macronistes ainsi que des noms du gouvernement comme Christophe Castaner, pour présenter son projet. Edouard Philippe a annoncé vouloir créer une nouvelle offre politique pour les années à venir et les futures élections en se basant sur un projet qui doit tendre vers 2050 d’où le nom de son parti nommé « Horizons ». Fondamentalement, de droite, ses premières idées sont progressistes avec l’objectif de retrouver une stratégie pour la France et à remettre l’ordre dans le pays pour lutter contre l’insécurité. Il a tout de même rassuré sur le fait qu’il ne présenterait pas aux élections présidentielles d’avril 2022, mais qu’il soutiendrait en tout état de cause l’actuel président de la République, Emmanuel Macron. Néanmoins, il présentera des candidats à la prochaine élection législative en juin 2022, peut-être dans l’objectif d’une future candidature dans les années à venir et en 2027 notamment.

Pour l’heure, le maire du Havre compte ainsi se faire une place dans l’échiquier politique français entre Emmanuel Macron et Les Républicains à travers la création d’une nouvelle alternative politique. Dotés d’une charte de valeurs et de 20 principes fondamentaux, les statuts d’« Horizons » seront déposés ce lundi pour officialiser la création du parti. Un nouveau départ pour l’ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron. Personnalité politique préférée des Français, Edouard Philippe semble vouloir prendre la relève de son ancien président qui ne pourra pas se représenter en 2027 si ce dernier est élu pour un second mandat au printemps prochain. La création d’Horizons est autant soutenue que crainte par la majorité qui pourrait se voir être divisé entre les Centristes de gauches se rapprochant du parti « Agir » de Jean-Yves Le Drian, le « Modem » et désormais le parti d’Édouard Philippe.

« Avec Horizons, nous allons définir une stratégie pour la France, c’est une aventure collective. »

Edouard Philippe, ce samedi 9 octobre lors de la présentation de son parti politique « Horizons »

INTERNATIONAL

1) Singapour : Des robots patrouilleurs surveillent la population

A Singapour, à titre d’expérimentation, des agents du maintien de l’ordre 2.0 ont fait leur apparition dans l’espace urbain. En effet, des robots patrouilleurs ont commencé à sillonner les villes de la petite péninsule asiatique, en quête de fauteurs de troubles. Plusieurs résidents entravant la loi, ont pu expérimentés la réprimande de ces agents loin d’être anodins. Ces engins de dernière technologie se déplaçant sur 4 roues, sont équipés de pas moins de sept caméras couvrant une vue intégrale ; l’avant, l’arrière, les cotés et les angles morts. Celles-ci chargées de surveiller la population sont en mesure de détecter un véhicule mal garé, une personne qui fume dans un endroit inapproprié et se charge de faire respecter les distanciations sociales, notamment. Un moyen selon les autorités de pallier le sous-effectif des policiers singapouriens, pas à même d’agir efficacement dans les zones les plus denses et mouvementés. Une mesure qui nourrit pourtant des inquiétudes de la part des habitants et de plusieurs associations quant au respect de la vie privée. Certains en imaginent, également, les futurs dérives comme la possibilité d’équiper ses robots d’armes.

2 ) La Californie en proie à une immense marée noire

Dimanche dernier, le sud de la Californie est devenu la cible d’une immense marée noire. Suite à la fuite d’un oléoduc, 572 000 litres de pétrole se sont déversés à 8 Km de la cote, dans l’océan pacifique. Le liquide encore brut se serait dispersé sur une aire de 34 km. Ce qui revient à titre de comparaison, à la surface cumulée de 4700 terrains de football. Ayant atteint la plage de Huntington, les autorités ont formellement proscrit de s’y rendre, et ont délimités un large périmètre. Alors, que les autorités compétentes s’activent depuis le début de semaine à contenir l’ampleur de la catastrophe, les effets sur l’environnement seraient dramatique. Nombre d’oiseaux et poissons ont été pris au piège et le paysage a été fortement dégradé.

VIDÉO - États-Unis : les côtes de la Californie touchées par une marée noire  | LCI

3) Cap sur le climat pour le secteur de l’aéronautique

Le secteur de l’aéronautique vient de prendre un engament fort en faveur du climat. Les compagnies aériennes se sont fixés l’objectif d’atteindre « 0 émission nette de co2 » d’ici à 2050. Pour ce faire, les acteurs tablent sur des carburants renouvelable et des aéronefs électriques. Aujourd’hui, a lui seul, le secteur de l’aéronautique représente 3 % des émissions de gaz à effet de serre mondiale. Et le dernier rapport du GIEC, nous a bien rappelé que de changements radicaux sur la mobilité sont sine qua non afin de limiter les conséquences dramatiques du réchauffement climatique sur notre civilisation. Plusieurs ONG ont pourtant dénoncer le caractère infaisable de l’engagement, dénonçant une forme de greenwashing.

BONUS : Le prix Nobel de la paix à été remis à deux journalistes ; Marie Ressa d’origine philippine et le russe, Dmitri Muratov. Tout deux ont été gratifié pour leur bataille courageuse pour la « liberté d’expression » dans leurs pays respectifs.   

Le prix Nobel de la paix décerné aux journalistes Maria Ressa et Dmitry  Muratov

SPORT

1 ) Belgique – France : la remontée de la joie

Les supporters des Bleus auront les yeux tournés vers Milan ce dimanche soir. L’equipe de France affronte l’Espagne en finale de la Ligue des Nations 2021, après avoir défait la Belgique dans une demie finale renversante 2-3, jeudi soir.


Un match fort attendu entre les deux nations fraticides, sous un air de revanche de la coupe du monde de 2018.
Deux des meilleures équipes au monde nous ont offert un spectacle de haute volée, ce jeudi soir. Match à suspense, halentant par son scénario, la première mi-temps est à l’avantage des Diables Rouges qui dominent les tricolores 2-0 par des buts de Carrasco ( 37′) et Lukaku ( 41′). Les Bleus changent de visage, enmené par un trio de feu, Benzema ( but 62′ ), Mbappe ( penalty 69′) , Grizemann. Le coup de massu sur la tête belge vient du petit nouveau, Theo Hernandez qui déclenche une frappe surpuissante, envoyant la France en Finale.

De l’autre côté, l’Espagne est sortie vainqueur 2-1 face aux Italiens, récents Champion d’Europe. La roja a mis fin ainsi à la série d’invincibilité de 37 matchs sans défaites de l’Italie.

2) Boxe : Fury – Wilder ( Act III )

Victoire par K.O de Fury face à Wilder, cette nuit à Las Vegas

Voici le 3eme combat au sommet entre Tyson Fury, le champion en titre WBA des poids lourds et son prétendant au titre, Deontay Wilder.

Cette nuit, les deux géants nous ont offert un combat de boxe d’anthologie depuis Las Vegas. Le  » Gypsy King « , Tyson Fury a conservé sa ceinture envoyant Wilder au K.O à la 11eme reprise. Une lutte au sommet pour ce troisième volet entre l’américain au bras droit devastateur et l’éléphant anglais de 2m06 à la technique exceptionelle.

Tyson Fury reste toujours invaincu en 32 combats, la ceinture WBA plaqué autour de ces hanches.

CULTURE

1) Point sur les Prix Nobel 2021

A l’occasion de cette première semaine d’octobre, la banque de Suède organise son annuel remise des Prix Nobel qui récompense les personnes « ayant apportées le plus grand bénéfice à l’humanité ». Voici les lauréats de 2021 :

  • Médecine et Physiologie

David Julius (USA) et Ardem Patapoutian (USA) : Découverte du fonctionnement du système nerveux en rapport avec la température et le toucher.

  • Physique

Syukuro Manabe (Japon-USA) : Travaux sur les effets de serre dans les années 60

Klaus Hasselmann (Allemagne) : Fiabilité de ses travaux sur les modèles climatiques

Giorgio Parisi (Italie) : Découverte des interactions du désordre et des fluctuations dans les systèmes physiques de l’échelle atomique à l’échelle planète

  • Chimie

Benjamin List (Allemagne) et David W.C. Macmillan (USA) : Catalyse asymétrique ou organocatalyse

  • Littérature

Abdulrazak Gurnah (Tanzanie – Grande-Bretagne) : Ecriture empathique et sans compromis des effets du colonialisme et du destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents

Roman : Paradise

  • Paix

Maria Ressa (Philippines – USA) et Dmitiri Muratov (Russie) : Défense de la liberté de la presses aux Philippines et en Russie

2) Fêtons la Science

Il est difficile, aujourd’hui, de concevoir un monde sans Science. La Science est un domaine tellement vaste et tellement présente autour de nous qu’elle rythme en quelque sorte notre façon de vire, d’agir, de penser. Au 21e siècle la Science n’est plus une histoire de découverte réduite à une avancée majeure chaque année, il existe presque une avancée quotidienne de nos jours (vaccins, Hommes dans l’espace, voiture autonome, …)

A cette occasion le Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation créée en 1991 la « Fête de la Science ». Cet événement permet de découvrir le monde des sciences et de rencontrer les hommes et les femmes qui font la science. En 2021, la « Fête de la Science » fête donc son 30e anniversaire. Du 1er au 11 octobre en France métropolitaine (5 au 15 novembre à l’international, en Corse et en Outre-mer) dans toutes les régions, vous pourrez découvrir de nombreuses animations pour vous faire découvrir gratuitement le monde des sciences.

« Eureka » theme de cette 30e édition.

Cet événement a pour objectif :

  • Favoriser le partage de savoirs et les échanges entre les chercheurs et les citoyens
  • Valoriser le travail de la communauté scientifique
  • Faciliter l’accès à une information scientifique de qualité
  • Permettre à chacun de mieux s’approprier les enjeux des évolutions scientifiques et ainsi favoriser une participation active au débat
  • Découvrir le travail des scientifiques et les métiers issus de la recherche
  • Sensibiliser le grand public à la culture scientifique
  • Stimuler, chez les jeunes, l’intérêt pour la science, la curiosité à l’égard des carrières scientifiques, susciter des vocations.

L’événement est ouvert à tous les publics de tous les âges : familles, scolaires, étudiants, curieux, sceptiques ou passionnés de sciences. Partez à la découverte des sciences proches de chez vous !

3) Nadia , le documentaire poignant de Canal+

Internationale danoise, ancienne joueuse du PSG et originaire d’Afghanistan, Nadia Nadim force l’admiration dans son combat contre la prise de pouvoir des Talibans. Canal +, a diffusé ce mercredi, en prime time, le documentaire « Nadia » qui retrace la vie de la jeune femme. Un documentaire bouleversant entre histoire moderne, combat des femmes et lutte identitaire.

Affiche du documentaire « Nadia »

Dans ce documentaire la jeune femme, née à Herat en 1988, y décrit sa vie de réfugiée. Agée de seulement 11ans, la jeune fille part en quête d’une nouvelle vie ailleurs qu’en Afghanistan. Durant ce périple, Nadia sera accompagnée de ses quatre sœurs et de sa mère qui a vendu tout ce qui lui restait (maisons, bijoux) pour offrir à ses filles une meilleure chance de vivre. La famille trouve refuge au Danemark.

Douée pour le football, Nadia en fera son métier et deviendra attaquante de la sélection danoise et le club du PSG. Anissa Bonnefont, la réalisatrice va s’immiscer dans la vie de la joueuse du centre de formation du PSG au stades de France et d’Europe en quête de trophée pour son club et à travers les stades du monde pour sa sélection danoise.

Nadia Nadim portant le maillot du PSG

Désormais une véritable star, la jeune femme confie sa volonté de retourner à ses origines en Afghanistan. Mais avec l’arrivée des Talibans au pouvoir et les restrictions mises en place, il devient difficile pour la jeune femme d’être ce qu’elle est : une femme moderne, qui s’habille comme elle le veut, qui étudie et rêve de devenir chirurgienne. Mais malgré cela elle indique qu’elle voyagerait au péril de sa vie.

« C’est mon pays de naissance. J’ai perdu mon père, j’ai envie de renouer Avec sa mémoire. Je sais qu’en y allant, je peux être une cible, juste à cause de ma position sur les droits des femmes. Je déteste tout ce qu’ils représentent. Je trouve cela immonde qu’ils ne traitent pas les femmes comme des êtres humains. Je sais tout ça, mais j’ai quand même envie d’y aller »

L’image de la Semaine

03/09/2021 – Photo aèrienne montrant les barrages flotants déployés afin de contenir la marée noire sur Huntington Beach en Californie.

 » Une catastrophe environnementale « 

#8 Le Panorama de la Semaine (19-26 septembre)

Le « panorama de la semaine », un récapitulatif complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 Thèmes: Société-International-Sport-Culture

SOCIÉTÉ

1) « Assimilation » versus « créolisation » : Mélenchon et Zemmour lancent les débats

3.81 Millions de téléspectateurs, 18.7% des parts d’audience et BFM TV devient la première chaîne française le temps d’une soirée. Un prime-time pour un débat entre le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon et le polémiste Eric Zemmour. Un choc de titan entre deux amis-ennemis qui défendent leurs idées à quelques mois de l’élection présidentielle. Les présentateurs Maxime Switek et Aurélie Casse ont tentés de recadrer le débat entre les deux hommes politiques et une équipe de fact checking ont effectué un grand nombre de vérification des chiffres exprimés par les deux hommes. Deux grands thèmes ont été abordés durant la soirée : « La France est en Danger » et « Comment réduire la fracture sociale ».

chiffres d’audience de la chaîne BFM TV

Le débat avait débuter par une rapide présentation des termes du débat, des participants et de leur motivation à débattre. Pour Zemmour, débattre est l’essence même de la démocratie afin de faire choquer les idées et de construire de projets politiques cohérents. Pour Mélenchon, l’objectif premier de ce débat est une occasion de convaincre son électorat et le personnes encore indécises. Il s’est ensuite fendu de définir Zemmour comme « un danger pour notre pays, vous avez une vision rabougris de la France, vous êtes un raciste, vous avez été condamné pour ça ». Le débat pouvait alors débuter et s’enflammer encore plus.

Annonce du débat par BFM TV

La première question débattu a été de savoir si la France est en danger. Avantage à Zemmour puisque seront débattu des questions d’immigration, d’insécurité et de puissance de la France. Un terrain de jeu que Zemmour maîtrise et met un point d’honneur à « désislamiser » la France et rendre la France « française ». C’est ainsi qu’il s’est exprimé en qualifiant « la folie criminelle [de la France] de faire venir des millions d’immigrés arabo-musulmans hostile à la civilisation chrétienne ». Des étrangers qui restent en France et profiteraient des aides sociales (RSA, allocations familiales, …). Il estime un total de 2 Millions d’immigrés qui restent en France chaque année et parmi eux seulement « 14% » travailleraient réellement. A cela, Mélenchon défendra le droit de « Cité » que la France doit offrir. Une France qui doit continuer son processus de « créolisation » (une somme de toutes les cultures ne formant qu’une unique culture). Il tient aussi à féliciter la France dans la formation des étudiants étrangers qui permettent à notre nation de garder des contacts diplomatiques précieux avec les pays du monde entiers.

La première partie de ce débat s’est terminé sur un point politique commun. Les deux hommes voulant faire sortir la France de l’OTAN (alliance de l’Atlantique Nord) et redorer le blason français et s’allier avec de nouvelles nations qui seraient prêt à marcher avec la France.

Mélenchon et Zemmour pendant le débat

La seconde partie du débat s’est tourné sur la question de la réduction de la fracture sociale : le pouvoir d’achat, l’écologie et la réconciliation de la population avec la politique. Pour Mélenchon, le programme est tout trouvé : il faut augmenter le SMIC, réduire l’écart entre les plus riches et les plus pauvres et investir massivement dans les énergies renouvelables. Pour Zemmour le constat est différent. Il faut redorer une solidarité nationale car la France est en déclin et réinventer une écologie de droite en utilisant le nucléaire. Un point plus important concernait la réconciliation des français avec la politique. « Il manque un candidat incarnant véritablement la politique » et nous devons « utiliser massivement l’usage du référendum » pour le polémiste. Pour Mélenchon la politique doit se réinventer, arrêter les mensonges qui viennent d’en-haut, redonner une souveraineté au peuple français, qu’ils aient une plus grande place dans leur vie politique.

Pour finir, les deux hommes politiques ont énoncés une vision très pessimiste de la France en 2050.  Un « Liban en grand » pour Zemmour, un pays victime de sécheresse, d’inondations pour Mélenchon. Ils ont finalement chacun apporter leur solution : engager une « révolution politique, juridique et philosophique » pour le polémiste de droite et créer un « choc social » en instaurant une « règle verte » et redonner de la « souveraineté au peuple » pour le leader de la France Insoumise.

Ce débat a été l’occasion de connaître les intentions de chacun et de lancer les débats entre les candidats / futurs candidats à la présidentielle 2022. On retiendra surtout les joutes verbales entre les deux hommes politiques qui n’ont eu de cesse de se couper la parole, d’attaquer les affirmations de l’autre et se battant pour un temps de parole égal. Une chose impensables il y a quelques années puisque les deux hommes étant plutôt proche. Zemmour se narguant même de ne pas reconnaître le véritable Mélenchon. Il attaquera même verbalement la présentatrice Aurélie Casse et la porte-parole de l’équipe de fact checking.

Le débat en entier

Zemmour ne s’est toujours pas prononcé sur sa possible candidature tandis que Mélenchon est d’ore et déjà déjà prétendant à l’Elysée depuis le mois d’octobre.

2) Macron-Harkis : la demande du « pardon »

Entre 1954 et 1962, la France s’engage dans l’un de ces combats d’indépendance les plus marquants de son Histoire. Sous protectorat français, l’Algérie déclare sa volonté de devenir un pays indépendant. Pour faire face à cela, l’armée française recrute bon nombre des combattants algériens. Ces Harkis seront d’une aide précieuse pour la France en  s’appuyant sur une connaissance du terrain de conflits. En 1962, après la reddition de la France, ces milliers de combattants se retrouvent sans terre, sans nation, oubliés de l’histoire.

bataillon d’infanterie de Harkis

L’Histoire des Harkis a été remis sur le devant de la scène puisque le président de la République française, Emmanuel Macron a tenu un discours devant plus de 300 personnes afin de demander « pardon » au nom de la France pour le sort des Harkis. Un sort tragique pour ceux qui ont aidés la France et qui se sont retrouvés oubliés, laissés à leur sort. Après la guerre d’Algérie, ces hommes, ces femmes et enfants ont été abandonnés en Algérie où ils seront victimes de représailles ou soit été délaissés en France au sein de camps de transit et de reclassement. Au total, sur les 200.000 harkis, de nombreux se sont retrouvé sans nation, sans repère, sans perspectives pour leur vie et leur descendance.

Emmanuelle Macron lors de son allocution pour demander « pardon » aux Harkis

Ce 20 septembre devant des harkis, des descendants des harkis, de responsables d’associations, de personnalités, Emmanuel Macron a donc demandé « pardon » et reconnu la responsabilité de la France dans l’oubli de ces harkis 60 ans après les faits. Un premier pas avait été fait par François Hollande en 2016, mais Emmanuel Macron ira plus loin en proposant une loi de « reconnaissance et de réparation » avant la fin de l’année afin de venir en aide aux 400.000 représentants (harkis, descendance de harkis). Mais les paroles ne suffisent plus pour certaines personnes. Une femme a d’ailleurs invectivé le président de la République. Une interruption du discours témoignant d’un véritable bavure historique.

3) Les primaires se démasquent

Les chiffres épidémique sont en baisse et le gouvernement entend donc assouplir certaines mesures sanitaires d’ici quelques semaines. L’allègement des ces mesures sanitaires devraient surtout profiter aux enfants des écoles primaires.

les enfants des écoles primaires pourront faire « tomber le masque »

Ce 22 septembre, à l’issue du Conseil de Défense, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement à annoncé le passage du niveau sanitaire 2 au niveau sanitaire 1 dans les écoles primaires dès le 4 octobre. Concrètement, cela veut dire que d’ici la date du 4 octobre, les élèves du primaires pourront se rendre l’école sans masque et assister au cours sans masque. Une annonce qui fait prononcer un ouf de soulagement aux parents des enfants qui dénonçaient déjà des problèmes de concentration, d’apprentissage, de respiration. Néanmoins, cette nouvelle application sera applicable seulement au sein des départements dont le taux d’incidence de l’épidémie soit inférieur à 50 cas pour 100.000 habitants, 5 jours consécutif. Ainsi, 41 départements français (dont 31 départements qui ont un taux inférieur depuis plus de 5 jours) pourront appliquer ce dispositif.

listes des départements qui bénéficieront des allègements snaitaires.

Ces mesures sont certes encourageantes pour la suite de la crise sanitaire mais il ne faut faire attention avec l’arrivée de l’automne, de l’hiver et des températures froides qui risquent de relancer l’épidémie.

INTERNATIONAL

1) Plein succès du parti de Poutine aux législatives, sur fond de polémique

Dimanche dernier, le résultat de l’élection législative russe a été rendue. Sans grande surprise, c’est la « Russie réunie », le parti politique du président, Vladimir poutine qui a fait largement course en tête. Plus des 2/3 des sièges de la Douma, le parlement national ont été raflé, tandis que le parti communiste s’alloue une centaine sur les 450 disponibles. Une progression notable de 6 % par rapport au scrutin de 2016 . De fait, si l’image de Poutine auprès de l’opinion est encore très forte, celle-ci s’est quelques peu dégradée face à la gestion difficile de la crise sanitaire et de l’inflation qui s’est abattu sur des produits de premiers nécessité, précarisant la situation de nombreux ménages. C’est pourquoi, le parti présidentiel a accusé une légère baisse de sa cote de confiance, établie désormais à 27 %, qui nourrit une véritable inquiétude au Kremlin.

Et, à nouveau des soupçons de corruption pèsent quant à l’organisation du scrutin et son issue. Pour cause, en amont de l’échéance, plus d’une centaine de candidature ont été rejetées par le Kremlin au nom de raisons fallacieuses. Ensuite, selon l’enquête de plusieurs ONG, des fraudes massives se seraient poursuivies au sein des bureaux de vote, sur l’intégralité du territoire. Bourrages d’urnes, arrestations d’observateurs et de journalistes, ou dépouillage a huit clos ont été relevés.

2) Xi Jinping annonce de nouvelles restrictions pour la nouvelle génération

Limiter le temps d’exposition aux écrans de la nouvelle génération ; voila l’ambition réitérée par Pékin. Après avoir formulé, en début de mois, des restrictions sur les jeux vidéos, limitant leur utilisation pour les mineurs à 3 heures par semaine, le gouvernement s’en prend de manière radicale aux réseaux sociaux.

Désormais, les adolescents de moins de 14 ans ne pourront plus se connecter sur Douyin, la version chinoise de l’application Tiktok que pour seulement 40 minutes par jour. Une décision qui d’après les dires de représentants se calquerait sur des études scientifiques traduisant les dangers des écrans dans le développement de l’enfant. Les conséquences sont, en effet bien connus, que ce soit la réduction de la durée du sommeil, la production d’anxiété, l’exclusion sociale ou encore l’échec scolaire. Mais, des voix discordantes se font entendre. Si la mesure semble relever du bon sens, certains spécialistes y entrevoient plutôt un nouveau moyen de s’immiscer dans le quotidien des jeunes chinois et de le contrôler. D’autres soutiennent simplement que la privation de ce divertissement pourrait générer de la frustration chez les enfants et notent les vertus pédagogiques que peuvent présenter les jeux vidéos et réseaux sociaux si ils sont utilisés correctement.

Le TikTok chinois limite son utilisation à 40 minutes par jour pour les  moins de 14 ans | LCI

3) Greta Thunberg s’invite dans l’arène politique allemande

En ce milieu de semaine, la jeune militante écologiste a fait son apparition en Allemagne. Son objectif : faire pression sur les candidats en course pour les élections législatives, qui se tiendront ce dimanche. Un scrutin considéré comme celui du « siècle » qui fixera « le cours des choses » en matière d’environnement, selon de nombreux observateurs.

Aux cotés de la suédoise, des milliers de manifestants ont pressés le pas dans les rues de la capitale pour faire entendre leurs voix et réclamer des mesures plus concrètes et radicales, à la hauteur de l’enjeu climatique. Pour cause, à contrario des idées reçues, si elle a développé des initiatives et se veut innovante dans le domaine, l’Allemagne ne constitue pas un bon élève. Au niveau mondial, le pays se classe comme la neuvième puissance la plus émettrice en gaz à effet de serre. Son économie reposant encore bien trop sur l’exploitation des énergies fossiles dont le charbon renfermé en grande quantité sur son sol.

Au delà de l’action portée par les responsables politiques, La personnalité la plus influente de l’année 2019, a exhorté les citoyens à davantage de mobilisation « Nous ne pouvons pas seulement voter pour le changement, nous devons aussi être des citoyens de démocratie actifs et descendre dans la rue pour réclamer une action« .

SPORT

1 ) La LFP condamne à titre conservatoire deux clubs de Ligue 1

Samedi 18 septembre dans un stade Bollaert-Delelis de Lens, à guichet fermé comptant 36 512 spectateurs. Au cours de la rencontre, le terrain est envahi, des heurts éclatent entre les supporters lillois en parcage et les lensois voisins. S’en suivent des lancers de sièges entre les deux camps avec des évacuations sur civière pour certains supporters touchés ou en état de choc. Cette semaine, la ligue a donc pris une décision à titre conservatoire en attendant d’analyser l’ensemble des incidents. Le club de Lens devra donc jouer encore un match à huit clos sans supporters à domicile après avoir déjà purgé une première rencontre contre Strasbourg cette semaine. Quant à Lille, le parcage visiteur a été fermé ce samedi 25 septembre pour la rencontre à la Meinau face à ces mêmes alsaciens. La décision finale sera prise le 6 octobre prochain. Et ce n’est pas tout puisque, depuis, des images montrant un homme en pleine masturbation dans les tribunes ont tournés sur les réseaux sociaux. L’individu responsable a été interpellé et devrait être poursuivi en justice pour une exhibition sexuelle « imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public », un acte qui interpelle alors ce n’était « qu’un match de football« . Voilà qui ne devrait pas favoriser la venue de familles dans les stades… 

Il est important de rappeler que ce n’est pas la première fois que des incidents éclatent dans les stades depuis la reprise du championnat de France de Ligue 1 en août dernier. D’autant plus que ce « come-back » se conjugue avec le retour d’un public privé de stade depuis Octobre 2021 sous-réserve du pass sanitaire. Il est inévitable que ces actes immoraux et devraient attiser les foudres des détracteurs du football et plus particulièrement des groupes « Ultras », ces associations entourant la majeure partie des clubs de Ligue 1 et formant, en général, la clé de l’ambiance et du soutien de l’équipe. 

Pour résumer, la rencontre entre Montpellier et l’Olympique de Marseille avait déjà fait l’objet d’exactions, extra-sportives lors de la 1re journée avec des lancées de bouteilles en verre et de projectiles sur les acteurs du match. Ensuite, le derby breton entre Rennais et Nantais lors de la troisième journée n’a pas non plus échappé aux incivilités avec des mouvements de foules contenus par les CRS. De surcroît, la rencontre opposant Nice à Marseille fin août avait été le théâtre d’un envahissement entraînant une bagarre générale mêlant tous les parties sur la pelouse. Ce phénomène s’est poursuivi ce mercredi 22 Septembre avec des affrontements entre supporters marseillais et angevins, un événement supplémentaire qui s’additionne aux autres incidents ayant déjà eu lieu autour d’un sport basé sur des valeurs de partage, de respect de l’autre et du soutien à son équipe. Pour le football français, l’arrivée de Messi au PSG contraste avec ces événements tragiques qui posent questions sur la sécurité de chacun dans les enceintes de football. Prévoyant la menace de mesures restrictives contre l’ensemble du football français inévitablement décrédibilisé à long terme, des personnalités ont réagit face à cette répétition de ces actes intolérables et inconcevables dans autour du football, c’est le cas de l’ancien joueur du PSG, Jérôme Rothen sur RMC :

« Je suis extrêmement déçu, encore une fois, de l’image qu’on peut renvoyer du football français. Ça se multiplie. C’est le reflet de la société. On a aujourd’hui les effets des confinements qu’on a vécus, du Covid… On a connu les stades grillagés. Les grillages ont sauté. Moi, j’ai joué pas mal de matchs dans des stades sans grillages, je n’ai pas vraiment vécu d’envahissements de terrain, à part quelques épiphénomènes. Là, en un mois, ça fait déjà deux fois. Avec extrêmement de violence, des comportements inadmissibles. On a l’impression que ce sont des animaux qu’on a lâchés »

Jérôme Rothen sur RMC

2) Ce dimanche se déroule les championnats du monde de cyclisme 2021, dans les Flandres

Dimanche 24 septembre, les fans de cyclisme auront les yeux rivées sur la Belgique et la course des élites masculines en cyclisme pour cette nouvelle édition des championnats du monde. Un évènement pour Julien Alaphilippe qui va remettre son titre en jeu. La 88ième édition de cette compétition va donc s’achever ce dimanche après 1 semaine de course pour les différentes catégories (jeunes, féminines, U23) et sur les différents formats comme le contre-la-montre ou la course classique.

L’épreuve élite masculine partira de la Grande Place dans le nord de la Belgique à Anvers pour rejoindre la ville flamande de Louvain (267,70 km). Le top départ sera lancé à 10h25. Le sélectionneur français Thomas Voeckler a convoqué 9 coureurs parmi le champion du monde français, Florian Sénéchal, Anthony Turgis, Christophe Laporte, Rémi Cavagna, Benoît Cosnefroy ou Arnaud Démare. L’objectif pour les tricolores sera donc conserver le titre et enchaîner un deuxième succès consécutifs pour le cyclisme français sur la scène internationale.

Les enjeux sont nombreux pour cette nouvelles éditions avec des attentes autour de coureurs comme la révélation belge Wout Van Aert grand favori de cette édition de 2021 sur ses terres. Entre autres, le danois Kasper Asgreen, l’italien Sonny Colbrelli ou les trois slovènes Pogačar, Roglič et Mohorič seront des coureurs à ne surtout pas sous-estimer tout comme l’imprévisible Mathieu Van Der Poel.

3) Golf : La Ryder Cup bat son plein

Depuis ce vendredi 24 septembre, la 43e édition de la Ryder Cup (coupe Ryder/Open de Golf) bat son plein et se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Annulée en 2020 à cause de la pandémie, cette compétition mythique de golf crée en 1927, se tient donc cette année. Elle a lieu non pas sur les terres de l’Ancien Monde mais sur le sol américain du Wisconsin non loin de Milwaukee devant 40 000 personnes, cette édition voit, en effet, s’opposer les meilleurs joueurs européens aux plus talentueux golfeurs américains. Pour revenir sur la compétition, suite à sa création, le format était réservé aux Britanniques et aux américains mais, face à la domination sans partage des États-Unis sur leurs confrères anglais, les américains ont invité tous les pays d’Europe à former une coalition pour affronter les USA en 1979, rendant ainsi la compétition beaucoup plus attractive. Ainsi, depuis la mise en place de cette nouvelle formule, la compétition est beaucoup plus relevé puisque les Américains n’ont gagné que 8 titres contre 11 pour les européens champions en titre. Il tient à rappeler que la compétition se déroule tous les deux ans.

Au bout de la première journée, les joueurs de la « Team USA » étaient devant de 4 points sur les Européens, un très mauvais départ pour les golfeurs européens tenant du titre. Ils n’ont pas eu le choix que de réagir hier pour s’offrir une possibilité de victoire ce dimanche. En effet, au cours des 3 jours ont lieu 28 rencontres (simples ou doubles), un système de points est mis en place en fonction des victoires, la première équipe a 14,5 points remporte l’édition. En cas d’égalité cette année, les européens garderaient leur titre. Pour autant l’équipe américaine n’est pas un mince à faire puisqu’ils comptent dans leur rang le N. 2 mondial Dustin Johnson et le champion des Jeux olympiques de Tokyo 2020, Xander Schauffele. Au cœur d’un contingent de golfeurs du top 10 mondial, les rives du Michigan font pour l’heure le sourire à Jordan Spieth avec notamment son coup fantastique en première journée. Côté européen, les Anglais et les Espagnols dominent la sélection, on pourra regretter qu’aucun français n’ait été retenu pour participer à la compétition bien que les règles soient très établies en Europe. Dès lors, sont retenu les 4 meilleurs européens du classement mondial, ainsi que 4 invités qui sont sélectionnés. Seuls deux français dans l’Histoire ont déjà participé à la compétitions.

CULTURE

1) Archéologie : découverte des plus anciens outils de couture en os, vieux de 120 000 ans, au Maroc

Une équipe internationale de chercheurs a identifié les plus anciens outils en os jamais découverts pour la confection d’habits, vieux de 120 000 ans, dans une grotte près de Rabat. Une découverte majeure qui pourrait contribuer à éclaircir la question de l’origine du comportement moderne chez l’Homo sapiens.

La soixantaine d’outils osseux retrouvés dans la grotte des Contrebandiers, située près de la capitale du Maroc, Rabat « ont été intentionnellement façonnés pour des tâches spécifiques qui comprenaient le travail du cuir et de la fourrure »,selon une étude publiée la semaine dernière par la revue américaine iScience.

2) Un budget de la culture de plus de 4 milliards

Pour 2022, la ministre de la culture, Roselyne Bachelot a annoncé un budget à la hausse (+ 7,5 %) avec une enveloppe de 4, 083 milliards d’euros.

La formule  » quoi qu’il en coûte  » prônée par Emmanuel Macron s’applique pour le plan de la culture. Depuis 2017, le Ministère de la rue de Valois a vu son enveloppe annuelle être augmentée de 15% soit 507 millions de plus.

En outre, Mme Bachelot a annoncé un nouveau plan d’aide de 234 millions d’euros pour les grands établissements culturels tel que le Château de Versaille ou le Louvre.

Concernant les salles de cinéma, en pertes de recettes liées au pass sanitaire, ils bénéficieront de 34 millions d’euros d’aide.

📸 L’image de la Semaine

Samedi 25 septembre 2021

– Paris – Tour Eiffel

Concert Global Citizen Live

Depuis New York, Paris, Séoul, les plus grands chanteurs, chanteuses de la planète ont performés pour Global Citizen, une ONG qui sensibilise sur la protection de la planète et les problèmes de socièté (Changement climatique, l’équité en matière de vaccins et la famine ).

#5 Le Panorama de la Semaine (29 Août – 5 Sep 2021)

Le « panorama de la semaine », un récapitulatif complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 Thèmes : Société – International – Sport – Culture.

Un article y sera dédié, disponible chaque dimanche à 9h00, le rendez-vous est pris !

SOCIÉTÉ

1) Rentrée 2021 : L’allocation de rentrée scolaire dans le viseur de la majorité

Cette semaine, le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, a fait une intervention remarquée au micro de France 3. S’exprimant sur le sujet des allocations scolaires, il stipulait « On sait bien, si on regarde les choses en face, que parfois il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments« . Une condamnation qui ne dit pas son nom, qui a rapidement déclenchée la colère de parents

De fait, chaque année, l’équivalent de 3 millions de foyers modestes perçoivent cette aide dans l’Hexagone. Oscillant entre 370 et 400 euros, la prestation sociale se veut par essence aider les ménages à financer l’éducation des jeunes élèves entre 6 et 18 ans, que ce soit par l’achat du matériel scolaire, le paiement de la cantine ou encore la procuration de nouveaux vêtements. Mais, voilà tout l’enjeu. Les propos de Jean-Michel Blanquer, réitéré par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, également interrogé sur le sujet, poussent à croire que cette somme irait vers des dépenses dites « loisirs » dont parfois même l’enfant ne jouirait pas directement. Pour autant, aucun argument, ou statistiques sont venus appuyer ce constat vindicatif de la majorité. Comme le soulève, le maitre de conférence pour l’école Science-Po Paris, spécialiste de la rhétorique, Clément Viktorovitch, les deux acteurs se veulent user un cheminement de pensé de « bon sens ». Sans même étoffer leur discours, en recourant des expressions tels que « nous savons« , cette mention vaudrait un caractère dogmatique, n’ayant nullement le besoin d’être discuté.

Dans la pratique, le gouvernement insinue par cela qu’un contrôle devrait être mener pour remédier aux « dérives » qui pénalisent en premier lieu l’enfant. Plusieurs parlementaires du centre et de divers droite se sont déjà penchés sur le dossier, suggérant un « titre spécial de paiement » dont la somme allouée serait strictement réservés à des dépenses pour l’éducation.

2) Canal +, caisse de résonance de l’extrémisme ? appui de la candidature d’Eric Zemmour ?

La chroniqueuse, Haspsatou Sy attachée au groupe Canal + depuis 9 ans, a rendue sa démission. L’initiée des plateaux de télévision, figurant, notamment, dans le programme « Salut les Terriens » ou encore « Balance mon post » est montée au créneau pour défendre ses convictions idéologiques. En outre, elle accuse fermement le groupe de Vincent Bolloré de s’être mué en caisse de résonance d’idées extrêmes dont les protagonistes soutiendraient de plus en plus fréquemment des discours haineux contraire au principe d’ouverture, de tolérance et de diversité. Dans son viseur, avant tout, le polémiste de l’antenne voisine, CNews, Eric Zemmour.

Et pour cause, les deux stars du petit écran recouvrent un passif. En septembre 2018, sur les ondes de « salut les terriens », Hapsatou a connu un échange musclé avec M. Zemmour qui considérait que sa mère avait eu tort de l’appeler ainsi, lui préférant le prénom « Corine » plus ancrée selon lui dans la culture française et ses traditions. Un débat houleux qui s’est poursuivi, que la chaine a décidé de ne pas diffuser dans son entièreté. La direction ayant jugée que d’autres propos de Zemmour fleurtant avec « la ligne rouge » faisaient craindre des sanctions juridiques.

Hapsatou Sy vs Eric Zemmour, histoire d'une lutte ultra-médiatique

La position de l’auteur du livre « le suicide Français » renferme une autre ambiguïté. Même si aucune annonce publique n’a été émise de sa part, il semblerait que Zemmour briguerait la course à la présidentielle. La chroniqueuse pointe en cela un manquement, car, inviter Zemmour et lui allouer une rubrique personnelle est contraire même aux règles du suffrage, les autres candidats ne bénéficiant nullement d’une aussi grande visibilité sur les divers chaines du groupe.

3) Emmanuel Macron et Gérald Darmanin font la une cette semaine

Le président de la république Emmanuel Macron s’est rendu à Marseille entre mercredi et vendredi afin de rencontrer les acteurs régionaux, des écoliers, des artistes, des familles et des quartiers, parfois en grande précarité. Dans un but de « reconquête » de la cité phocéenne et de son territoire, le président de la république a souhaité faire bonne impression en tenant à afficher son soutien et sa volonté d’action pour combler les soucis récurrents de la métropole. En fait, la ville est en retard dans plusieurs domaines parmi le développement de l’éducation, de la mobilité, de l’habitat, de la santé et de la lutte contre la délinquance. Le président a donc cherché à rassurer et à manifester son engagement. De même, le chef de l’Etat a été amené à parler de l’environnement puisqu’il a ouvert à Marseille ce jeudi, le Congrès Mondial de la Nature 2021 qui se tient jusqu’au 11 septembre prochain. La visite n’a pas été de tout repos comme en témoigne cette vidéo:

 Au cours d’un discours depuis le palais de Pharo qu’il a tenu à la fin de sa visite, il relate que « Le devoir de la Nation est d’être aux côtés des Marseillais » et il affirme avoir « beaucoup appris ». D’après le Chef de l’Etat, sous des prémices de campagne présidentielle, les solutions sont la jeunesse et l’entreprenariat de projets solides et nécessaire à court et long terme pour redorer Marseille.

Emmanuel Macron, mais pas que, en effet, Gérald Darmanin a fait parlé cette semaine:

Ainsi, ce vendredi, le ministre l’intérieur français s’est félicité d’un accord trouvé avec la société ferroviaire SNCF pour offrir la gratuité des trains aux policiers sur simple port de leur arme et d’un signalement auprès du chef de bord.  La mesure sera appliquée à partir du 1er janvier 2022 aux trajets domicile-travail, toutefois pour les autres déplacement, l’agent devra s’acquitter de 25% du tarif initial du billet. La mesure va s’étendre à partir de 2023 aux trajets non-professionnels. C’est le ministère de l’intérieur qui se chargera de payer les billets des forces de l’ordre. Les syndicats de policiers se sont félicitées de cette nouvelle qu’ils demandaient depuis un certain temps.

par Vincent Bonnin et Thibaut Lambin

INTERNATIONAL

1) L’ouragan Ida ravage la côte est des Etats-Unis

Depuis le 26 août 2021, l’ouragan nommé Ida a touché de plein fouet la côte est des Etats-Unis, de la Louisiane en passant par la région de New York. Vendredi 3 septembre, on comptait plus de 61 personnes mortes et de nombreux dégats à déploré ( maisons arrachées, inondés ). Le passage d’Ida a causé d’importantes inondations dans les zones côtières et des dégâts d’infrastructures dans la Lousianne et le Mississippi.

De grandes mégalopoles comme New York et Philadelphie ont eux aussi été touchées durement, malgré que l’ouragan fût rétrogradé en tempete. Les tornades combinées aux pluies torrentielles ont submergé les habitations, constructions. La violence ressentie était tel un bombardement. Une impression de  » champs de bataille » a été décrite par les habitants. Certains n’hésitent pas à pointer du doigt les autorités locales pour n’avoir prévenu assez tôt le grand danger de cette catastrophe.

2) Nouvelle-Zélande : une attaque « terroriste » fait 6 blessés

Supermarché New Lynn – Auckland
( Getty Images )

Ce 3 septembre 2021, un centre commercial dans la ville d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, fut le théatre d’une attaque au couteau, faisant 7 blessés dont 3 dans un état grave. Les victimes, 4 femmes et 3 hommes faisaient leurs courses au moment des faits.

L’auteur de l’attentat, un Sri lankais de 32 ans a été abattu immédiatement par la police. Ce dernier, proche de l’État islamique, était sous surveillance policière depuis sa libération en juillet dernier.

La première ministre, Jacinda Ardern, a déclaré que  » toutes les possibilités de poursuivre sa détention avaient été épuisés « .

« Le conseil musulman du Sri Lanka a dénoncé un « acte de terrorisme barbare« . Cela nous rapelle à tous de nous rassembler et d’être unis contre le terrorisme et l’extrémisme violent localement et internationalement, pour le bien de tous », a indiqué à l’AFP, un membre du conseil, Mohamed Hisham. »

par Paul

SPORT

1) Une nouvelle génération Paralympique

Depuis la première édition des Jeux Paralympiques en 1960, l’Equipe de France n’a cessé de glaner de moins en moins de médailles … 52 à Pékin en 2008, 45 à Londres en 2012 et 28 à Rio (plus mauvais résultats de l’histoire de la délégation française). Il fallait donc reconstruire un palmarès à l’Equipe de France à 3 ans des Jeux de Paris 2024. Objectif : 35 médailles.

le défilé de la délégation française au moment de la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Tokyo 2020
  • Une première semaine au-delà des espérances

La première semaine aura mis une claque immense à tous les sceptiques envers la délégation français. Le nombre de médailles de Rio est égalé au bout de 7 jours seulement. 6 médailles d’or, 8 d’argent et 18 de Bronze. Un total au delà des espérances.

Alexandre Léauté
premier champion paralympique français

Mais la délégation française, emmenée par Stéphane Houdet (Tennis fauteuil) et Sandrine Martinet (Judo), a fait preuve de zèle et entendait redorer le blason tricolore qui manquait de reconnaissance. En tête de cette délégation reconstruite, le paracyclisme, le Tennis de Table et la paranatation. Ces trois sports ont apporté un nombre considérable de médailles. 19 précisément (32 après la deuxième semaine) . Tout cela grâce à de très belles performances d’Alexandre Léauté, de Dorian Foulon, d’Ugo Didier, d’Alex Portal ou bien de Fabien Lamirault. Les courses se sont enchainées, les matchs se sont disputés et les podiums se sont multipliés. Même si sur ces 32 médailles nous n’avons entendus qu’à 6 reprises la « marseillaise ». D’autres sports nous ont aussi apportés notre lot de belles émotions avec bien évidemment la parathlétisme, le paratriathlon, la dynamophilie (haltérophilie) et le Judo.

  • Une deuxième semaine pour confirmer

Dès le 8e jour, la moisson de médaille continue avec toujours la délégation du paracyclisme et du tennis de table en tête de cortège. Il n’y a pas eu une seule journée où ces deux sports n’ont pas récompensé un sportif paralympique français. 6 Médailles pour le 8e jour, 6 médailles pour le 9e jour, 5 médailles pour le 10e jour… La France remonte au classement des nations grâce aux médailles d’or qui tombent ! Florian Jouanny en Handbike, Kevin Le Cunff en Cyclisme sur route, Stéphane Houdet et Nicolas Peifer en double messieurs Tennis fauteuil, Fabien Lamirault et Stéphane Molliens en double en Tennis de Table et Lucas Mazur en parabadminton. Les marseillaises résonnent encore dans la capitale nippone.

Rajoutons à cela les nombreuses médailles d’argent et bronze qui ont été récolté par nos françaises et français. 5 médailles d’argent et 10 médailles de bronze supplémentaires précisément. La quinzaine paralympiques s’achèvent donc avec un bilan mémorable de 54 médailles. Record de Pékin battu !

  • Jeunes, Expérimentés, Débutants :  Qui sont nos championnes et champions paralympiques ?

De nombreux français étaient engagés durant la première semaine dont de nombreux jeunes très talentueux et prometteurs. La génération « Paris 2024 » qui est avant tout présente à Tokyo pour acquérir de l’expérience a décidé de démontrer leur talent bien plus précocement.

Parmi cette génération on pourra citer Alexandre Léauté, champion paralympique de paracyclisme sur piste et quadruple médaillé durant cette quinzaine paralympique mais aussi son copain de Chambré Dorian Foulon , lui aussi champion paralympique sur Piste. En natation, un autre duo de jeunes pousses nous a fait vibrer : Alex Portal et Ugo Didier. L’un est malvoyants, l’autre souffre d’une déficience des membres inférieurs mais il possède un point communs : ils sont chacun médaillé de Bronze et d’Argent sur deux disciplines (200m 4 nages et 400m nage libre).

Du côté des néophytes des Jeux Paralympiques, les médailles nous ont aussi permis de découvrir des sportifs étincelants, courageux et pleins d’abnégation. A l’image d’Alexis Hanquinquant, champion paralympique de Triathlon qui a fait des Jeux de Tokyo un objectif après son accident de travail qui lui a coûté une amputation d’un membre inférieur. En paracyclisme handbike, les histoires sont aussi belle pour le néophytes comme le triple vice-champion paralympique, Loïc Vergnaud qui a relancé sa carrière de Handbiker après un arrêt forcé à cause des aspects financiers trop coûteux ou Florian Jouanny triple médaillé (Or, Argent et Bronze) qui est le premier handbiker à avoir terminer un Ironman (3.8km de natation, 180.2km de cyclisme et 42.195km de course).

Enfin, les expérimentés, les vieux briscard de cette équipe de France à commencer par nos porte-drapeau Stéphane Houdet médaillé d’or en double messieurs avec son compatriote Nicolas Peifer, et Sandrine Martinet médaillé d’argent en Judo. Rajoutons, Fabien Lamirault champion paralympique à Rio en Tennis de Table C2 (fauteuil roulant) qui conserve donc son titre individuel et son titre en équipes !! Et terminons par la grande dame du Tennis de Table handisport, Thu Kamkasomphou qui décroche deux médailles de Bronze à Tokyo et étend ainsi son palmarès paralympiques à 10 médailles.

  • Paris 2024 s’annonce radieux

Au moment de la cérémonie de clôture de ces Jeux Paralympiques, on pense déjà à ceux de Paris en 2024. La délégation française sera encore plus nombreuse en partie grâce aux quotas automatiques mais aussi aux vocations que susciteront ces exploits chez tous les enfants, jeunes ou adultes. N’oublions pas que 15% de la population mondiale vit avec un handicap #Wethe15.

2) France – Bosnie Herzégovine : un Nul au retour

On avait quitté l’Équipe de France sur une défaite frustrante face à la Suisse à l’Euro 2020. Ce mercredi 1 septembre, à Strasbourg, nos Bleus retrouvaient la compétition. On fêtera aussi les retrouvailles entre le Stade de la Meinau, hôte du Racing Club de Strasbourg et l’équipe de France qui s’était quitté il y a 25ans (Kylian Mbappé n’était même pas né ). Ce match face à la Bosnie Herzégovine n’a surement pas été le plus suivi par les supporters de l’Equipe de France, pourtant il s’agissait là du 4e match des qualifications pour la Coupe du Monde 2022. Un match qui peut permettre au Bleus de prendre de belles options pour envisager de jouer au Qatar l’an prochain.

  • Un groupe entre jeunesse et confirmé

 A l’annonce de la liste de cette équipe de France plusieurs interrogations trottaient dans la tête des supporters. Pourquoi ne pas avoir convoqué Giroud, Rabiot ? Qui sont les 4 nouvelles têtes de cette équipe de France ?

La première chose qui peut frapper dans la liste du sélectionneur est la sélection de bons nombres de joueurs de -23ans. Koundé, Upamecano*, Hernandez, Tchouaméni, Diaby et Mbappé, on se croirait presque quelques mois avant la Coupe du monde 2018 . Espérons que l’année sera tout autant prolifique pour cette équipe de France.

A côté de cela, les cadres de cette équipe sont bien présents. Le capitaine historique Hugo Lloris pourra compter sur une charnière expérimentée avec Varane et Kimpembé ainsi que la présence de Pogba en tant que milieu défensif. En attaque, aucun changement par rapport à l’Euro. Un triangle Mbappé-Griezmann-Benzema qui doit tendre vers une efficacité irréprochable.

  • 20h30 : Les compositions tombent

La France évoluera donc en 4-3-3. L’objectif étant de peser offensivement sur la rencontre et de s’imposer face à la Bosnie. Jules Koundé ainsi que Jordan Veretout profite de l’absence de Pavard et la blessure de Tolisso pour s’insérer dans le groupe Bleu. Lemar, sur le côté gauche fait son retour en tant que titulaire.

La Bosnie-Herzégovine, avant-dernière du groupe, évolue en 5-3-2 et comptera sur ses « stars » comme le capitaine Edin Dzeko ou l’ex milieu de terrain du FC Barcelone, Miralem Pjanic. Malgré cela, l’équipe bosnienne s’attend à souffrir face à la France et le choix de jouer à 5 défenseurs le montre bien.

  • 1ère mi-temps : La Bosnie souffre, ne rompte pas et ouvre le score

La première mi-temps aurait pu être à sens unique. Et elle l’a été puisque l’Équipe de France finit la première mi-temps avec une possession de 65%, 2 fois plus de passes réalisées et une omniprésence dans le camp bosniaque. Mais (puisqu’il y a toujours un « mais » avec cette équipe de France 2021) la défense bosnienne a tenu bon, pendant 40 minutes. Et comme la France ne se montre pas décisive, la Bosnie en profite pour ouvrir le score à la 36e minute grâce à son buteur et capitaine, Edin Dzeko. Le joueur de l’Inter Milan, profite d’une grossière erreur de passe de Lémar ainsi que l’absence défensive de Kimpembé pour inscrire son 60e en sélection. Nouveau coup de couteau dans le dos de cette équipe de France fébrile mentalement.

Finalement, la France trouve la solution à la 40e minute. Les Bleus obtiennent un corner. Mbappé s’en charge et dépose le ballon dans la zone de Griezmann, qui par chance ou par son bon placement voit le ballon lui toucher le dos et franchir la ligne. En effet, le ballon d’abord dévié par la tête de Dzeko, rebondit sur le dos de Griezmann puis la cuisse d’Hadzikadunic avant de franchir la ligne juste avant la parade de Sehic. Ouf de soulagement, la France qui égalise et termine la première mi-temps sur le score de 1-1.

  • 2e mi-temps : On en restera là !

J’aurai pu résumer cette seconde période en vous disant tout simplement que le score n’a pas évolué mais il me tient à développer un peu plus.

Les circonstances de cette seconde période nous offre, néanmoins, une légère satisfaction (très très légère). En effet, dès la 50e minute, Jules Koundé, tacle violemment un défenseur bosniaque et voit la couleur de son carton passer de jaune à rouge après vérification à la VAR. Mais on ne peut pas reposer la faute sur un seul joueur. Au contraire, là, c’est toute l’équipe qui est en tord. Le trio Mbappé-Griezmann-Benzema aura encore une fois été contre-productif. Un trio que « tout le monde nous envie » combine très peu, ne trouve pas les solutions, n’est peut-être tout simplement pas à la hauteur. Au milieu de terrain, le constat est le même. Veretout, trop vite sanctionné d’un carton jaune et dans un poste inhabituel pour le joueur de l’AS Roma n’a pas réussi à s’imposer pour sa première titularisation. Seul Pogba a réussi à surnager durant la rencontre avec de belles ouvertures en profondeur et a pu compter sur la bonne entrée, en seconde période du jeune Tchouaméni.

Enfin, même le coaching de Deschamps est à remettre en cause. Pourquoi avoir laissé jouer Veretout jusqu’à la 50e minute ? Pourquoi sortir Benzema et Griezmann au même moment ? Pourquoi remplacer Mbappé a seulement 3 minutes de la fin du match ? Alors les réponses et les suspicions de réponses peuvent être nombreuses : un coaching pour éviter de froisser les grosses têtes, pas d’autres solutions, etc… En tout cas, cette équipe de France n’est plus la même et souffre depuis 2018.

Comment avez-vous trouvé votre trio d’attaque ?

« Cela peut être perfectible. Il y a eu des enchaînements, des actions individuelles. Après, les adversaires font en sorte de réduire les intervalles. La marge de progression est importante, vu la qualité des joueurs à ma disposition. »

Réaction de Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France au Journal l’Equipe.
  • La France maintien la tête du Groupe  

Avec le match nul entre l’Ukraine, dauphin des bleus et le Kazakhstan (2-2), l’équipe de France avait le potentiel pour s’envoler en tête de son groupe et compter 6 points d’avance après 4 journées sur son dauphin ukrainien. Néanmoins avec ce résultats, elle en comptera 4. 4 points juste avant d’affronter hier soir l’équipe ukrainienne. Le sursaut d’orgueil sera de mise pour les bleus. Du moins on l’espère …

3) Mercato : Les « stars » se vendent à prix d’or

Malgré une crise sanitaire et financière les clubs du vieux continent n’ont pas hésité à casser la tirelire pour s’adjuger les plus grandes stars mondiales et européennes.

  • Premier League : un championnat riche en tête des dépenses

La ligue anglaise a pu compter sur les gros sous de Manchester City, Manchester United et Chelsea pour brandir haut l’étendard du modèle financier anglais. Parmi les dix transferts les plus onéreux, sept concernent une arrivée en terre britannique.

L’Angleterre aime dominée le monde footballistique autant sportivement que financièrement. Le record de l’été est détenu par le club de Manchester City qui s’est octroyé pour la modique somme de 117 Millions d’euro le milieu offensif Jack Grealish.  Le second record de cette été est pour Chelsea en recrutant l’attaquant belge de l’Inter Milan, Romelu Lukaku pour 115M€. Le joueur passé par Everton et Manchester United dégage une indemnité de transfert (argent touchée par tous les clubs formateurs du joueur) de 327M€. Enfin le dernier record estival est au profite du club d’Arsenal qui aura été celui ayant dépensé le plus cet été avec un chèque total de 147.1M€ pour s’octroyer les services d’Odegaard (35M€), Ramsdale (28M€), Harrisson Clarke (Libre), Ben White (58.6M€), Albert Sambi Lokonga (17.5M€), Nuno Tavares (8M€), Ainsley Maitland-Niles (Retour de prêt), Sead Kolasinac (retour de prêt) et Takehiro Tomiyasu. Malgré le départ de Joseph Willock et le prêt de 9 joueurs, la balance financière affiche un déficit de 117.8M€. Dans tout ce flot de billets qui volent de clubs en clubs, la presse anglaise s’est réjouie du retour du portugais, Cristiano Ronaldo en Angleterre et surtout de retour dans le club qui a lancé sa carrière hors-norme : Manchester United. La somme de 20M€ est anecdotique pour celui qui, depuis mercredi, est devenu le buteur le plus prolifique en sélection (111 buts). Il semblerait même que la Reine d’Angleterre Elizabeth II aurait commandé le premier maillot porté par Ronaldo.

Cristiano Ronaldo de retour à Manchester united

Les défenseurs se vendent à prix d’or pour les clubs anglais. Manchester United a déboursé 40M€ pour recruter le défenseur central madrilène Raphaël Varane. Liverpool, quant à lui, s’est offert, pour une somme identique de 40M€ un autre défenseur français, Ibrahima Konaté en provenance du RB Leipzig.

Pour résumer ce mercato anglais, les gros clubs ont cherché à recruter fort, quitte à avoir une balance financière en déficit. Manchester United termine avec un solde de -145M€, Manchester City -91.5M€. Aston Villa est le club qui s’en sort le mieux avec une balance positive de 85.5M€ tandis qu’Everton est le seul club à n’avoir rien dépenser ni reçu le moindre petit billet.

  • Ligue 1 : Le PSG sous le feu des projecteurs

Le championnat français est un peu plus en retrait sportivement (5e championnat à l’indice UEFA) mais financièrement et médiatiquement, les clubs français ont fait la Une de nombreux journaux. En tête, bien évidemment, le club du Paris SG et son chèque qatari qui a recruté 9 joueurs. La bonne opération est l’arrivée historique et « gratuite » du sextuple ballon d’or, ex- barcelonais, Lionel Messi. Le gros coup médiatique était là. Et le second a failli être fait puisque jusque dans les derniers instants du mercato on s’attendait à un transfert de Kylian Mbappé au Real Madrid. Dans les dernières négociations, le Real Madrid aurait proposé une somme proche des 200M€ pour recrute l’attaquant français de 23 ans, mais toujours refusé par le PSG.

Recrues estivales du PSG (Hakimi, Wijnaldum, Donnarumma, Ramos, Messi)

A côté de la Star argentine, le PSG aura déboursé 60M€ pour s’offrir les services d’Achraf Hakimi, et 16M€ pour le portugais Danilo Pereira. Pourtant les dépenses s’arrêtent là puisque le PSG aura profité de nombreuses opportunités afin de signer de nombreux joueurs. Lionel Messi, Gianluigi Donnarumma, Sergio Ramos, Georginio Wijnaldum sont tous arrivés libres dans le club de la capitale.

Le second club français à avoir dépensé le plus est le Stade Rennais. 48.5M€, 9 arrivées, 15 départs. Le compte en banque rennais pourra remercier le Real Madrid qui, dans les derniers jours du mercato, ont offert 31M€ pour recruter le très jeune Eduardo Camavinga. Les deux olympiques n’ont pas chômé dans les démarches administrativo-commerciales pour recruter bon nombres de joueurs. L’Olympique de Marseille est celui qui a dépensé le plus en rédigeant un chèque total de 47M€. Parmi les arrivées importantes, celle de Mattéo Guendouzi, débarqué d’Arsenal et Cengiz Ünder (AS Roma) sous forme de prêt ou Leonardo Balerdi pour 8M€. Le gros coup marseillais est l’arrivée depuis le Brésil de Gerson Santos da Silva pour la somme de 25M€. Pour satisfaire les supporters marseillais, l’attaquant Valère Germain a été transféré à Montpellier. Pour l’Olympique lyonnais, les stars ont répondu favorablement à l’appel de Juninho. Jérome Boateng (Libre), Emerson (prêt) et Xherdan Shaqiri (6M€) viennent étoffer les rangs lyonnais pour cette nouvelle saison. Mais les lyonnais ont perdus gros en officialisant la vente de Maxwell Cornet (15M€ à Burnley) et le départ, libre, de la star néerlandaise, Memphis Depay au FC Barcelone. La balance annonce un bénéfice de 12M€ pour l’équipe de Jean-Michel Aulas.

Les clubs français ne sont pas ceux qui ont dépensé le plus ni vendus le plus mais la balance financière est très positive pour la majeure partie des clubs avec un bénéfice ou déficit compris entre -10M€ et 10M€.

  • Serie A, Liga, Bundesliga plus en retrait.

La Serie A n’aura pas été le championnat qui aura marqué la presse sportive mais qui aura eu le privilège d’être le championnat ayant vendus le plus de joueurs. L’Italie serait, en quelques sortes, le réservoir de joueurs du continent européen.  L’Inter Milan aura le bilan le plus satisfaisant pour le comptable du club puisque le club italien a vu son compte en banque se remplir de 161.5M€ (grâce notamment au transfert de Romelu Lukaku et Achraf Hakimi). Mention honorable à l’Atalanta Bergame qui a vu le départ de 51 de ces joueurs dont la plupart sous forme de prêt.

La Liga a quasi été inexistante durant cette période de transfert ou du moins n’a pas sorti la gold card. Beaucoup de prêt, de retour de prêt, de transfert gratuit pour la majorité des clubs espagnols. Le FC Barcelone, recrute Memphis Depay qui devra compenser le départ de Lionel Messi au PSG et le retour d’ Antoine Griezmann à l’Atlético de Madrid. Le Real Madrid voit Gareth Bale revenir et s’offre le défenseur autrichien David Alaba.

L’Allemagne n’a pas non plus fait les gros titres des journaux. Pour cause seul 3 transferts sont notables :  l’officialisation du transfert de Jadon Sancho à Manchester United pour 85M€ , l’arrivée au Borussia Dortmund de Donyell Malen (30M€) du PSV et du prodige ivoirien Odilon Kossounou à Leverkusen (30M€).

par TopSport et Thibaut Lambin

CULTURE

1)Kanye West fait sensation avec « Donda »

Sorti ce dimanche 29 août dans l’après-midi, le nouvel album tant attendu de Kanye West est enfin dans les bacs après 3 reports depuis août 2020. Personnage complexe et mégalomane, la contradiction de l’artiste américain est incomparable autant que son 10ième album. Diagnostiqué bipolaire, sa double-personnalité se retrouve aussi dans l’album et dans sa vie au travers de son histoire avec Kim Kardashian et lors de ces différents faits et gestes tel son attitude à l’égard de Taylor Swift ou encore les sessions d’écoutes de son nouvel album en avant première dans des stades de football américain à 200$ la place. L’album en hommage à sa maman, Donda, éclate déjà tous les records en se classant premier au classement Apple Music dans 152 pays, un record absolu. La célèbre plateforme suédoise Spotify a, elle aussi, communiqué sur le fait que « Donda » est désormais l’album le plus écouté en un jour en 2021 devant celui d’Olivia Rodrigo en mai dernier. Le disque pourrait avoir dépasser les 300 000 ventes cette semaine, une performance impressionnante au tournant du disque vers le streaming. Kanye West est l’artiste avec le plus d’albums devenus numéro 1 au classement du Billboard magazine depuis 2000.

Kanye West prend feu lors d’une de ces sessions d’écoutes.

Un tel succès ne vient pas de nul part. Pour preuve, l’ambivalence Kanye West sur la date de sortie et sa communication avec ces sessions d’écoutes inédites en compagnie de DaBaby et Marilyn Manson notamment, ont, sans grande surprise crée un engouement pour l’album. De plus, les 26 titres de « Donda » donnent voie à des artistes internationaux comme The Weeknd, Travis Scott, Ariana Grande, Chris Brown, Young Thug, DaBaby et Marilyn Manson entre autres. Toutefois, certains d’entre-eux viennent ajouté leur part de polémique autour de « Donda« . En effet, DaBaby est accusé d’être homophobe tandis que Marilyn Manson aurait agressé sexuellement son ex-compagne, l’actrice Evan Rachel Wood. C’est aussi le cas de Chris Brown en lien avec son agression contre Rihanna en 2009. Des collaborations qui font tâche donc, mais qui ajoutent à l’imprévisiblité du phénomène Kanye West et à son succès, lui qui était candidat surprise à la présidentielle américaine de 2020. Peu importe ce que les gens pensent et disent, Kanye West semble intouchable sur la scène du rap mondial, « Donda » vient confirmer cette impression.

2) L’émission « complément d’enquête » perce le business inquiétant des fake news

Ce jeudi 2 Septembre à 23h, la nouvelle saison d’une émission phare de France 2 signait son grand retour avec « complément d’enquête« . Présenté par Tristan Waleckx et deux autres journalistes, le programme s’est attaqué cette semaine à un sujet très actuel, les fake news et leur financement. En effet, renforcées par la crise sanitaire avec une augmentation du trafic internet et des moyens d’informations sur le web, les fausses « news » ont profité de la pandémie pour se développer et parfois malmené l’intérêt général touchant ceux n’ayant pas le réflexe du « double-checking« . Parfois complotistes ou absurdes avec l’exemple des puces 5G dans les vaccins, ces idées fausses arrivent à convaincre et déstabiliser des populations non-informée du phénomène cassant la ligne rouge qui sépare le vrai du faux. Une situation favorable aux créateurs, mais défavorable à l’opinion public et aux journalistes accusés d’être responsable du phénomène. Pour en revenir à l’émission celle-ci s’intéresse au financement du film « Hold up« , un documentaire de Pierre Barnérias rempli de controverses et de contre-vérités qui a fait un carton sur les réseaux sociaux à sa sortie en novembre 2020 avec au moins 6 millions de vues. Pour commencer, l’équipe se rend chez un couple aisée, télé éteinte, les deux conjoints s’informent par des personnalités…

« Fake News, la Machine à Fric »

Le couple témoigne : « Les grandes chaînes de télé désinforment. Elles ne disent pas la vérité. ». Après cela l »un des journalistes leurs montre un extrait du film « Hold up » et cela les conforte dans leur idée. Il s’attaque ensuite au documentaire en lui-même. Retraçant la pandémie en accusant la sphère financière intouchable d’être responsable de la crise sanitaire, le film conspirateur s’est fondée un succès sur son côté rassurant face à une population cherchant des réponses à l’inconnu. Grâce à ce film, Pierre Barnérias a reçu près de 300 000€ d’environ 8 000 donateurs grâce à des plateformes participatives comme Tipee et Ulile, des sociétés que les journalistes ont interrogé, certes ils ne cautionnent pas mais :

« J’assume tout ce qu’il y a sur notre site, du plus antisémite au moins antisémite, du plus au moins complotiste parce que tant que ces personnes n’ont pas été condamnées par la justice pour ce qu’elles disent, je ne vois aucune raison valable et morale de les enlever. Et je leur dis même que nous ferons en sorte de les défendre »

Un directeur de Tipee

Les patrons se cachent derrière la liberté d’expression, mais les risques sont là. En effet, entre autres, des mafias antisémites utiliseraient ses plateformes pour financer leurs actions. La publicité finance aussi les fake news, l’équipe s’est intéressé à Jim Hoft, un businessman trumpiste reconnu pour son site fake « The Gateway Pundit » se sent persuader de défendre la liberté d’expression à travers ces fausses vérités. Il gagnerait environ 200 000 d’euro de publicité par mois. De même, en France, Vincent Flibustier, le PDG de Nordpress, un site diffuseur de fausses informations, relate La connerie est un grand gâteau et je veux prendre ma part, preuve qu’aucune régulation n’est faite pour éviter les fake news…

3) La Mostra de Venise 2021 bat son plein

Depuis ce mercredi 1er septembre, le monde cinématographique est tourné vers l’Italie et la 78ième édition et son festival international du film : La Mostra de Venise. Symbole de l’attraction de la ville « les pieds dans l’eau », cette édition va se poursuivre jusqu’au 11 septembre au Palais du Cinéma de la ville. La récompense la plus retentissante n’est pas la Palme d’Or du Festival de Cannes ni les Oscars du cinéma américain mais le Lion d’Or, en lien avec le saint patron de la ville italienne. Cette édition a été ouverte avec la diffusion du film espagnol « Madres Paralelas » avec Pénélope Cruz à l’affiche. Juste avant, le tapis rouge a vu défilé de nombreuses célébrités parmi le président du Jury de cette édition, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho (1 Palme d’or et un Oscar de meilleur réalisateur) mais également l’actrice belge Virginie Efira. De même, Le réalisateur Pedro Almodovar et Pénélope Cruz étaient présent sur le tapis rouge pour la première leur film, tout comme Reda Kateb, Isabelle Huppert, Sara Sampaio, Kristen Stewart ou encore la femme de Cristiano Ronaldo, Georgina Rodriguez.

Mostra de Venise 2021, une nouvelle édition qui promet d'être riche en  couleurs !
Des actrices et un réalisateur heureux à la Mostra de Venise 2021

Plusieurs grandes marques se sont occupées d’habiller les peoples. On y retrouve les célébrées Giorgio Armani, Gucci, Chanel, Christian Dior ou Dolce & Gabbana. A l’occasion que cette entrée en matière, des Lions d’or « spéciaux » pour la carrière ont déjà été décerné à trois réalisateurs à l’italien Roberto Benigni, à l’américaine Jamie Lee Curtis et au britannique Ridley Scott. Les réalisations françaises en lice sont au nombre de 7 parmi les films « un autre monde » de Stéphane Brizé ou « Illusions Perdues » de Xavier Giannoli dans lequel participe Gérard Depardieu. On y retrouve aussi le documentaire « Tranchées » de Loup Bureau. En attendant les résultats ce sera la chanteuse/actrice Italienne Serena Rossi qui clôturera la cérémonie vendredi prochain, elle qui avait déjà ouvert le bal mercredi.

par Thibaut Lambin

📸 L’image de la Semaine

Depuis l’ISS,  » l’œil  » de l’Ouragan Ida pris en cliché par l’astronaute français Thomas Pesquet.

Une manière de s’apercevoir de la force et l’ampleur de cette tempête destructrice.

#3 Le Panorama de la Semaine (15-22 Août 2021)

Troisième volet du « panorama de la semaine », un récapitulatif complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 Thèmes : Société– International – Sport – Culture.

Un article y sera dédié, disponible chaque dimanche à 9h00, le rendez-vous est pris !

SOCIÉTÉ

1) Covid-19 : Des renforts envoyés en urgence en Martinique et Guadeloupe.

Depuis quelques jours, face à une situation sanitaire préoccupante, les premiers renforts ont commencé à venir en Martinique et Guadeloupe avec 70 pompiers. En tout plus de 270 soignants médicaux et non-médicaux sont attendus pour faire fasse à la « quatrième vague« .

La situation aux Antilles est « extrêmement grave«  avec des taux d’incidence « jamais connus«  en France, a déclaré le Ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu. Les hôpitaux sont saturés, aucune place dans les lits de réanimation depuis 20 à 30 jours et les médecins sont dans l’obligation de choisir entre les patients quand une place de réanimation se libère. Saturation aussi avec l’usine de production d’oxygène liquide qui ajoute une couche à cette situation irrespirable.

 » Notre consommation d’oxygène a été multipliée par 10 à peu près. C’est quelque chose qu’on avait jamais connu sur les autres vagues « . Benjamin Garel, directeur du CHU de Martinique.

Du côté de la Polynésie française, la situation sanitaire est pire qu’aux Antilles. 2 731 cas pour 100 000 habitants, le taux d’incidence en Polynésie est fortement plus élevé qu’en Guadeloupe par exemple. Par ailleurs, le faible taux de vaccination, 30 % des habitants ont une vaccination complète, est mis en cause dans l’aggravation de l’épidémie de Covid-19. Des mesures comme le confinement le week-end ont été instauré.

2) Incendies dans le Var

Depuis lundi 16 août, les flammes ont détruit plus de 7 000 hectares de forêts sur Côte d’Azur, dans le département du Var. Ces feux destructeurs ont fait 2 morts et 26 blessés dont sept pompiers. Pas moins de 1200 combattants du feux venus de l’Ouest et du Nord de la France, sont mobilisés pour combattre ces incendies. Les flammes, attisées par un mistral présent et par températures caniculaire avoisinant les 30°C autour de Grimaud entre Sainte-Maxime et Saint-Tropez, se sont propagés à une vitesse effrayante surprenant de nombreux habitants, certains d’entre eux se sont battus des nuits entières pour sauver leurs logements. D’autres, parfois venus en touriste, ont dû être évacué vers des gymnases ou pris en charge dans des centres d’accueil du département. l’Imprévisibilité lié au vent et au sens de celui-ci ont provoqué de nombreuses reprises au cours de la semaine avant que le mistral s’apaise ce vendredi.

Néanmoins, le risque de reprise des feux ce week-end est élevé. En effet, le vent devrait se remettre à souffler sur le pourtour méditerranéen très prochainement. Face à cette instabilité, la préfecture du Var a demandé aux personnes évacuées de ne pas revenir à leur domicile. Parmi les nombreuses causes potentielles, la piste du mégot de cigarette a été privilégiée par les enquêteurs.

INTERNATIONAL

1)  20 après, les Talibans reprennent les commandes de l’Afghanistan

Attendu par les observateurs de la communauté internationale et redoutée par les habitants, les talibans se sont emparés de la capitale afghane, Kaboul, sans combat. Le mouvement islamiste radical n’avais cessé ces deux dernières semaine de reprendre dangereusement du terrain sur les forces gouvernementales avant de concrétiser son ambition de retour au pouvoir via le départ du président, Ashraf Ghani au delà des frontières. Un bouleversement géopolitique pressentie suite au retrait des troupes américaines qui dessine un nouveau point dans l’histoire du pays, le mouvement ayant chuté 20 ans auparavant par la pression militaire occidentale.

Dès le début de semaine, un vent de panique a déferlé dans la société civile. Des millions de résidents de la capitale se sont précipités dans les couloirs de l’Hamid Karzai International Airport (Aéroport de Kaboul) avec la ferme intention de migrer dans les pays voisins, et en cela aspirer un avenir plus serein. Ceux qui ont refusé l’exode entendent bien lutter contre l’imposition d’un régime absolutiste, violent où la condition des femmes et des enfants est déplorable. Pour les prochains mois, la situation devra être scruté de très près. Après les déclarations des présidents français et américains, les chefs de gouvernements sont attendus pour se réunir et décider de potentielles actions, interventions et ne pas abandonner les civils à un tragique sort dans « le pays le plus dangereux au Monde« .

Kaboul repris vingt ans après par les talibans

2 ) L’île d’Haïti frappée par un séisme de magnitude 7,2 dénombre

Le week-end dernier, l’île des caraïbes a été frappée par un séisme de magnitude 7,2 quantifié sur l’échelle de Richter. La situation à soudainement virée au cauchemar pour les habitants et touristes nombreux en cette période estivale. Selon les autorités, le bilan humain s’élèverait à plus de 2100 morts et 12 000 blessés.

Parmi les images terrifiantes qui ont transitées sur les médias internationaux ; l’effondrement intégral de l’hôtel Montana de Port-au-Prince, très prisé en haute saison duquel serait advenu la découverte de 200 morts. D’autres immeubles locatifs connurent le même sort abandonnant les locaux sur le trottoir jonchant les fracas. Un contexte alarmant auquel les ONG et associations humanitaires tentent de remédier au mieux, malgré le manque de matériel et les perturbations d’approvisionnements aux sinistrés par les gangs. En parallèle, des pluies diluviennes pourraient s’abattre ces prochains jours, plongeant on ne peut plus le pays dans le chaos.

3) La Nouvelle-Zélande reconfinée, le Sri Lanka aussi

Mercredi 18 août, l’intégralité de l’archipel néo-zélandaise a été reconfinée, mais seulement pour trois jours. Une mesure forte intentée par le gouvernement de Jacinda Ardern suite à la découverte d’un cas de covid-19 d’origine locale à Auckland, la ville la plus peuplée. Établissements scolaires, entreprises et tous lieux recevant du public ont affiché porte close. L’homme de 58 ans détecté positif, ainsi que ses proches devront s’astreindre à un isolement plus long d’une durée de 7 jours. Malgré la rapidité de la mesure, le gouvernement a décidé prolonger l’isolement généralisé de 4 jours ce vendredi 20 août après la découverte de 11 nouveaux cas.

Relativement épargnée depuis le début de la pandémie de par sa position insulaire, la « terre du long nuage blanc » n’avait pas enregistré d’infection depuis 6 mois. Un résultat probant, également fruit d’une gestion efficace de la crise sanitaire félicitée à l’étranger. Pour cause, sur une population de 5 millions seuls 26 décès ont été dénombrés. Cette mesure rude projette la volonté de « sortir au plus vite de la situation« . Et semble s’expliquer par la moindre couverture des civils qui ne représentent que 20 % de vaccinés.

Au Sri Lanka, la situation est beaucoup plus préoccupante, les hôpitaux semblent submergés et après des semaines d’attente, le président Gotabaya Rajapaksa s’est décidé ce vendredi d’isoler son pays et sa capitale Colombo pour 10 jours. De fait, depuis le 10 août, le pays recense au moins 1568 morts et 40 000 contaminations sur une île ou presque un quart des 22 millions de Sri Lankais est vaccinés, mais ou le variant delta ne cesse de progresser. A travers cette course sanitaire, le pays semble aussi au cœur d’une concurrence diplomatique entre vaccins chinois et oxygène venu d’Inde.

La Nouvelle-Zélande et le Sri Lanka reconfine

SPORT

1) L’arbitrage du football européen prêt à faire peau neuve.

La direction technique de l’arbitrage qui s’est réunie en début de mois entend bien mener de grands travaux dans l’intérêt du monde du football et du beau jeu. En premier, la communauté arbitrale cible dans son viseur la simulation devenue monnaie courante chez certains joueurs. Conformément à ce qui pu être impulsée lors de l’Euro 2020, les arbitres devront recourir à l’assistance vidéo, le désormais célèbre acronyme « VAR » à bon escient. En clair, les Hommes en jaune devront se porter au plus près des actions pour pallier les comportements suspicieux gageant de la recherche d’une faute. Au delà de rendre justice, l’intention est de ne plus cessez une phase de jeu, d’autant plus quant elle peut mener à une occasion de but sans certitudes d’un accrochage avérée.  

En parallèle, les responsables sont favorables à une interprétation plus souple des hors-jeu. Mike Riley, chef de l’arbitrage en Premier League exprimait la fin des buts refusés pour « un doigt de pied ou un nez qui dépasse », le « doute » se devant de « profitez à l’attaquant ». Une remarque, en effet, déjà formulée par les groupes de supporters et les spécialistes du Monde du football qui mettent en avant un désavantage de certains acteurs plus physique, imposant et les césures répétées dans la rencontre cassant le rythme insufflée sur la pelouse. Des témoignages que les hautes instances prennent en compte. Ainsi, la fluidité connue du jeu anglais, qui s’en remet pour une large part à un arbitrage plus souple et souvent plus juste, souhaite être reproduit sur les pelouses européennes, spécifiquement en première (Ligue 1) et en seconde division (Ligue 2) du championnat français. 

2) Naomi Osaka reversera ses gains aux sinistrés du séisme de Haïti

L’étoile montante du tennis japonais, Naomi Osaka, qui a participé au tournoi de Cincinnati, avait fait une promesse de don. L’actuelle numéro 2 mondial s’est engagée à reverser l’intégralité des gains acquis lors de la compétition aux victimes du séisme qui a frappé la « perle des Antilles », qui aurait pu, en cas de victoire, atteindre la somme de 216 000 euros. Ce qui ne fut malheureusement pas le cas pour la championne, stopée en 8eme de finales. Malgré tout, c’est un geste d’autant plus symbolique que son père est d’origine haïtienne, de Jacmel, une communauté du sud est de l’île. Sa générosité et sa mobilisation en dehors des courts n’est plus un cas isolé, pour celle qui avait arborée des masques à l’effigie des victimes de violences policières aux États-Unis au nom du mouvement « Black Lives Matter« , l’année dernière.

Naomi Osaka au tournoi de Cincinnati

3 ) Federer et Nadal forfait pour le reste de l’année

Seulement une semaine après l’annonce de la mise à l’écart des courts de Roger Federer, sérieusement handicapé par son genou, voilà qu’une nouvelle tête de série voit son corps lui jouer des tours. L’espagnol, Rafael Nadal, 13 fois sacré à Roland Garros, à quant à lui révélé une blessure au pied qui le rendra indisponible tout comme son compère suisse, pour le reste de l’année 2021. Des aléas qui sauront contrarier les deux légendes en éternel quête de succès. A une semaine de l’US Open (30 Aout – 12 Septembre), le champ semble donc, déblayé pour le serbe, Novak Djokovic. Le numéro 1 étant de surcroît en forme olympienne suite à une année triomphante ponctuée par la victoire de 3 des 4 premiers tournois du Grand Chelem (Open d’Australie – Roland Garros – Wimbledon). A deux doigts donc, de toucher le graal ultime, celui de « faire le Grand Chelem« .

Rafael Nadal, le 5 août lors du tounroi de Washington.

CULTURE

1) Netflix augmente ses tarifs de ses abonnements en France

Ce jeudi 19 août, les internautes français voulant souscrire un accès à la célèbre plateforme de streaming américaine ont dû composé avec une nouvelle grille tarifaire. En effet, Netflix a revalorisé ses trois formules d’abonnements mensuel. De prime abord, la version « Standard » pour un écran au prix initial de 7.99€ s’est vu augmenté d’1€, de même la version « Essentiel » disponible sur deux écrans en HD s’est vu majorée d’1.50€ passant de 11.99€ à 13.49€. Pour finir, la version la plus complète « Premium » sur 4 écrans en haute définition n’a pas échappé à la règle puisque son tarif a été revalorisé à hauteur de 2€ passant de 15.99€ à 17.99€. C’est la troisième fois que Netflix augmente ses tarifs depuis son arrivée dans l’Hexagone en 2014. En 2019, déjà, le géant américain avait revalorisé en France deux de ces formules.

Néanmoins, pour le moment, en attendant des précisions de la plateforme, il semblerait que cette hausse impactera uniquement les clients n’étant pas abonnés et non les utilisateurs souscrivant déjà chez Netflix. Cette revalorisation des abonnements peut s’expliquer en plusieurs points. De prime abord, elle a pour objectif de compenser les investissements et les acquisitions récentes de contenus reconnus dans son catalogue qui font, certes le succès de la plateforme mais qui sont aussi très coûteux pour Netflix. Ensuite, les retards de sorti à cause de la pandémie ont engendré une baisse de la croissance du nombre d’abonnés, qui s’explique par ailleurs par l’émergence de concurrents comme Prime Vidéo et surtout Disney+. Ces pertes, Netflix tente de les combler en augmentant son revenu par utilisateur. Toutefois, pour justifier ces hausses, le géant américain essai de proposer de nouvelles fonctionnalités dans les abonnements avec le téléchargement automatique de contenus qui devraient plaire mais aussi avec le lancement prochain d’une plateforme de jeux vidéos. Malgré tout, il n’en reste pas moins que ces augmentations devraient, à coup sûr, pousser de nombreux clients potentiels chez la concurrence.

Netflix augmente encore ces tarifs

2) La chaîne C8 fait polémique avec un film religieux contre le droit à l’avortement

Ce lundi 16 août, la chaîne C8, qui fait parti du puissant groupe télévisuel français Canal+ dirigé par le catholique conservateur Vincent Bolloré, a diffusé en prime time le film « Unplanned ». Ce film américain sorti au printemps 2019 co-produit par Mike Lindell, un fidèle de Donald Trump, et par un studio évangélique s’oppose au droit acquis par Simone Veil en France en 1975 : le droit à l’avortement. Racontant l’histoire d’une cadre du planning familial américain devenue anti-IVG, le film contient également une scène d’avortement faussé provoquant de vives critiques et des interrogations sur les motivations de la chaîne malgré la faible audience obtenue (300 000 téléspectateurs). De surcroît, lors de la fête de l’Assomption ce dimanche 15 août, la chaîne avait déjà diffusé quasi-exclusivement des programmes catholiques. Ce n’est pas la première fois que des contenus catholiques sont diffusés sur des chaînes privées. CNews, une autre chaîne dirigé par le milliardaire Vincent Bolloré a mis en place un programme dominical catholique depuis plus d’un an.

Face à la programmation puis à la diffusion de « Unplanned » ce lundi, plusieurs associations féministes associées au gouvernement ont réagit avec notamment des pétitions et des mots forts sur les réseaux sociaux comme ceux de Marlène Schiappa, la ministre à la Citoyenneté qui a rappelé que l’accès à l’avortement «est un droit en France». Malgré toutes ces plaintes, la direction de la chaîne ne souhaite toujours pas communiquer à ce sujet. Les plaignants avancent de leur côté puisque le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a été saisi ce mardi afin d’évaluer si la chaîne a diffusé un programme qui constitue une entrave à la loi française sur l’IVG.

3) Le festival de Vincennes « We Love Green » annulé

C’est un rendez-vous de l’été à ne pas manquer pour les amoureux de danses et de soirées, l’habituel festival « We Love Green » aurait pu faire bouger l’Île de France entre le 10 et 12 septembre prochain mais, comme l’an dernier, il n’en sera rien après l’annonce de l’annulation ce jeudi 19 août. Cet évènement culturel majeur rassemble en temps normal entre 70 et 80 mille personnes chaque année sur 4 jours et réunit de nombreux artistes du monde entier. Cette année, le festival comptait sur de nombreux artistes étrangers comme Young Thug ou le groupe London Grammar. Face à ce coup d’arrêt, plusieurs raisons ont été présentés par les organisateurs pour justifier l’annulation:

« D’un point de vue artistique, sanitaire, administratif et financier, les conditions ne sont plus réunies pour produire sereinement un festival aussi ambitieux que nous l’avions imaginé. Le risque de faire une édition fortement dégradée pour un événement de cette ampleur est devenu trop important » expliquent les organisateurs sur le compte Instagram du festival.

Pourtant, prévus avant l’annulation, la réduction de la jauge à 20 000 spectateurs par soirée et le décalage du festival de Juin à Septembre n’aura pas suffit à éviter une annulation total . « We Love Green » n’est pas le seul évènement a avoir été déprogrammé, c’est aussi le cas du « Hellfest » et du festival « Main Square » d’Arras.

« We Love Green »annulé cette année

📸 L’image de la Semaine

Prise par l’armée américaine

Lieu : Avion C-17 Globemaster III en direction du Qatar

640 afghans entassés pour espérer vivre ( ailleurs )