EUROBASKET 2022 – La France a t-elle déjà hypothéquée ses chances de victoire ?

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Tous les amateurs européens de basket l’attendaient, l’engagement de la 41 ième édition de l’Eurobasket. Durant deux semaines, les cadors du vieux continent vont s’affronter et cela s’annonce mouvementé. Sur le sujet, les spécialistes se veulent unanimes, adversité et niveau de jeu élevé devrait se combiner pour nous offrir un maximum d’émotions.

Bien évidemment, le vice-champion olympique aka l’effectif tricolore est de la partie et ne se cache pas sur ses ambitions. Interrogés successivement, Evan Fournier et Rudy Gobert, les deux cadres et leaders de la sélection, délivrent la même réponse, La France se déplace pour l’emporter.

Rudy Gobert

 » L’objectif n’est pas simple, mais au moins il est clair. J’en ai assez des médailles de bronze, on veut de l’or « 

Un effectif décimé de deux de ses cadres

En effet, comme le rapporte, le pivot des Wolves, s’imposer ne sera pas une mince affaire. En premier lieu, les bleus ne peuvent pas compter sur tout leurs éléments. Le natif de Lisieux, Nicolas Batum surnommé « Batman » brillera de son absence. Un choix personnel délibéré qu’il justifie par la volonté de se préserver physiquement en vue de la prochaine saison régulière NBA avec les clippers. L’ailier de 33 ans préfère prioriser sa préparation aux côtés de Kawhi Leonard, admettant que cette année leurs chances de mettre la main sur le titre NBA sont réelles, une ambition première pour le numéro 33 qui au vu de son âge pourrait ne pas se représenter.

Une mauvaise nouvelle qui aura des répercussions sur la structure collective. Nico en qualité de joueur polyvalent se montre indispensable dans maints secteurs de jeu que ce soit en défense, à l’affut des rebonds et de blocks décisifs, on se souvient de celui contre le slovène, Klemen Prepelic qui avait propulsé la France en finale des JO et au niveau offensif, prêt à dégainer depuis la ligne des 3 points.

De même, Nando de Colo, ne prisera pas sa 185 ième séléction sous le maillot tricolore. Une volonté personnelle qui se justifie par les mêmes raisons, l’argument de la récupération physique. Pour cause, le natif de sainte-catherine a soufflé cette année les bougies de sa 35 ième année. Une perte réelle dans l’organisation du jeu, le maniement de la balle Français.

Une poule de qualification très concurrentielle

Hasard du tirage, la France évolue dans la poule de qualification la plus compétitive comprenant la Slovénie, La Lituanie, l’Allemagne, La Hongrie et la Bosnie Herzégovine. Une situation qui ne laisse qu’une maigre marge de manœuvre en vue d’atteindre la phase finale. Seules 4 équipes par poule sont retenues pour le tour suivant ( 8e de finale).

La Slovénie, actuelle championne d’Europe, emmenée par le prodige générationnel, Luka Donkic constitue la principale menace. Le meneur des Mavs a su se montrer par le passé léthal via ses shoots à mi-distance. Les lituaniens quant à eux présentent une raquette élite avec deux pivots expérimentés évoluant en NBA, qui ont su faire leur preuve ; Domantas Sabonis et Jonas Valančiūnas.

Ce faisant, la France ne parait nullement favorite et selon les pronostics pourraient se classer en 3ième position, à moins que les allemands viennent jouer les troubles fêtes.

Une première défaite contre l’Allemagne révélatrice de nombreux dysfonctionnements (ou limitations)

Le match d’opening de la France à été manquée, advenant d’une défaite contre l’Allemagne 63 – 76. Pour autant, ce n’est pas tant le résultat qui inquiète que le déroulé de la rencontre qui a révélée de nombreuses limitation coté Français.

En somme, en l’absence de De colo et Batum, Vincent Collet, l’entraineur de l’EDF a du s’adapter et innover. Dans le V majeur, on a pu retrouver logiquement Evan Fournier, Rudy Gobert et Guerschon Yabusele tandis que Elie Okobo et Andrew Albicy préféré à Timothé Luwawu et Thomas Heurstel pour des raisons offensives sont venus compléter les rangs. Mais force est de constater que la sauce n’a pas pris. Si la France s’est inclinée, c’est bien du fait de carences offensives.

Dès l’entame, la désorganisation en attaque est apparue et ne s’est pas évaporée au fil des minutes, loin de là. Ainsi, la plupart des shoots pris par les acteurs Français sont le lot de mauvais choix. Des paniers forcés dans des positions pas idéales. Faute de solutions, plusieurs fois les extérieurs en sont venus à décocher des tirs désespérés au buzzer qui ont atterri assez logiquement loin de la cible. De même, une remarque est à faire quant au rythme, bien trop lent pour espérer prendre de cours les allemands. Les joueurs se sont montrés trop statiques espérant surement compter sur des individualités. Un très mauvais calcul dans la mesure où les leaders, Evan et Rudy n’ont pas répondus à l’appel. Tandis que l’ailier des Knicks s’est entêté à jouer compliqué, manquant de fluidité dans son handle, le nouveau pivot des Wolves avec seulement 7 points au compteur à manqué certains paniers faciles, éprouvant des difficultés à imposer son lourd gabarit. Il faut dire en ce point que les extérieurs ont failli à leur taches, en premier lieu, Heurstel, dans la distribution de la balle en peinant à servir leurs intérieurs. Trop d’interceptions se sont vu infligées à l’attaque française. Les statistiques viennent appuyer ce constat, avec seulement 63 points au total dont deux quart-temps à 12 et 13 points respectifs. Mention honorable à Yabusele qui s’est muté en guerrier pour pousser la sélection, cumulant en fin de rencontre 18 points.

La défense ne demeure pas indemne de critiques. Si des rebonds ont été grappillés, 12 pour le compte de Gobert, des erreurs de placements étaient manifestes. Quant aux aides défensives, leur exécution fut souvent trop précoce laissant des joueurs isolés, promptes à dégainer.

Question attitude, par comparaison à la sélection allemande qui jouait à domicile, un manque de rage et d’envie a été observé. Un état d’esprit à corriger impérativement, l’eurobasket constituant l’une des échéances les plus importantes dans le calendrier des sélections nationales. Pareillement, on peut pointer un manque de sérieux avec des échecs concédés aux lancers francs, des points généralement plus faciles à engranger.

Interrogé en sortie de match, Gobert semble tristement, mais parfaitement résumer la situation

Rudy Gobert

« Il y a beaucoup de travail »

En définitif, après cette défaite, l’optimisme est en berne quant à l’avenir de la France dans la compétition, aux joueurs de nous rassurer dès ce début de soirée, à 17 h 45, en scintillant contre les Lituaniens.

La NBA se met au vert (ou presque)

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Encore il y a quelques semaines, des feux de forêt ravageaient la côte californienne rasant sur leur passage des milliers d’hectares, des champs agricoles aux habitations. Comme le reste du monde, les USA ne sont de ce fait pas épargnés par la vague de sécheresse. Une conséquence directe du réchauffement climatique qui saurait vraisemblablement convaincre une bonne fois pour toute les habitants d’outre atlantique, le territoire regorgeant encore d’une fraction de climatosceptiques.

Et dans un élan collectif de prise de conscience et de mobilisation, la grande ligue a souhaitée rajouter sa pierre à l’édifice. La direction de la NBA venu annoncer le déroulement de la saison à venir qui débutera le 30 septembre prochain s’est empressée d’ajouter un paragraphe à son discours traitant du volet écologique. Ainsi, la ligue va réduire de 5 % la distance totale parcourue par les avions des franchises. Pour ce faire, des modifications logistiques ont été consenties en vue de réduire au mieux les déplacements des équipes entre les rencontres.

Si la ligue rayonne depuis des décennies, c’est bien plus pour sa notoriété sportive que son engagement écologique. A vrai dire, le bilan carbone de la NBA penche même largement en sa défaveur. Selon une étude du média spécialiste ESPN, par comparaison aux autres ligues professionnelles américaines, elle fait office de mauvais élève et malheureusement de loin s’illustrant comme la plus polluante. Concrètement sur une saison régulière, chaque équipe effectue 41 déplacement à l’extérieur. D’autant plus que si la NBA est présentée comme une ligue « nord américaine », c’est qu’elle ne se contente pas d’héberger que des teams américaines comptant dans ses rangs, les raptors implantés à Toronto au Canada. Alors, en moyenne, la distance accompli par chaque franchise est de 69 000 km.

Selon sa situation géographique, une franchise sera portée à sillonner plus ou moins les airs, car oui les franchises sont toutes propriétaires de leur jet privé luxueusement équipé. Alors, à l’Ouest, les villes sont plus éloignés les unes des autres ce qui accroit singulièrement le compte kilométrique des franchises. Ainsi, de par sa position reculée, le Jazz de l’Utah est l’effectif qui arpente le plus de km, 90 000 environ.

Conscientes de l’impact environnemental de tels trajets, certains franchises cherchent à penser le problème et se réguler elle-même. A cet effet, c’est portland qui se montre le plus vertueux. La franchise de Damien Lillard se veut montrer l’exemple en prônant une gestion écoresponsable. Les maillots sont depuis peu recyclés, le surplus de nourriture lors des matchs est redistribué à des ménages dans le besoin, la consommation d’eau et d’électricité a été réduite au nom de la « sobriété énergétique » et de par de larges investissements dans son aménagement et son isolement la salle « Moda center » jouit d’une certification « écologique ».

De plus, depuis 2015, la NBA alloue une semaine entière à la sensibilisation au recyclage, au développement durable. C’est la « green Week » qui introduit à l’occasion une règle spéciale, un panier à 3 points équivaut à 1 arbre planté.

En somme, comme le résume de nombreux spécialistes, la question est une affaire de volonté managériale, autrement dit si la direction de la ligue souhaite réduire son empreinte écologique, de l’argent doit être mis sur la table.

En l’état, si la mesure symbolique mérite à être saluée, de nombreux efforts restent à être poursuivis pour s’engager dans une démarche plus éco-responsable, notamment, dans le choix des partenaires. La NBA collabore avec une floppée de marques allant d’acteurs incontournables de la fast fashion comme Wish, de leaders dans le domaine de la boisson comme Coca-Cola épinglé pour son usage excessif de plastique ou encore des compagnies aériennes en témoigne South West. De même, pour assurer son rayonnement international, l’organisation de matchs d’exhibition à l’étranger pullule.

Campagne de greenwashing ? coup marketing ? les critiques et interrogations persistent quant aux réels intentions et ambitions de la nba pour la protection de la planète. Les associations restent ainsi, mobiliser et continueront cette saison à militer pour des mesures plus radicales.

Kevin Durant, un joueur hall of fame aux choix contestés

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La free agency 2022 s’annonçait calme du côté des nets. Malgré un passage décevant en playoffs, le management était assuré en vue de cette saison de compter à nouveau sur son binôme élite composé de Kyrie Irving et de Kevin Durant. Mais, c’est bien ce dernier, l’ailier fort 12 X all star qui est venu jouer le trouble fête en mettant à mal le projet de la franchise.

Jeudi dernier, l’insider d’ESPN, Adrian Wojnarowski a plus qu’agité la plateforme twitter. Selon ses dires, KD se serait adressé à Sean Marks pour demander son trade. Un coup d’éclat alors même que le joueur était engagé jusqu’en 2026 auprès de l’effectif de la big Apple. Une annonce très mal digérée par la fan base des nets et au delà. En effet, tout le monde qui suit de prêt ou de loin l’activité de la ligue est forcé de reconnaitre le talent du natif de washington. Sur le terrain, rien à redire. A 33 ans, cette saison, le numéro 7 à compilé 29,9 points de moyenne se classant comme le troisième meilleur scoreur ex-aequo avec le double mvp d’origine grecque, Giannis Antetokounmpo. Du côté des coachs, la satisfaction a toujours été au rendez-vous. Mais, le problème, du moins les interrogations se localisent autre part, la capacité de KD a se fondre dans un effectif, à s’y ériger en leader et a y rester fidèle quand les difficultés apparaissent. 3 franchises à son compteur et bientôt 4. Mais ce n’est pas tant le nombre qui est contesté que le choix de destination.

Pour y voir plus clair, place à un retour en arrière sur la carrière de Kevin Durant.

Naissance et ascension à OKC

En juin 2007, OKC qui dispose du second choix de la draft n’hésite pas et en vient à sélectionner Kevin durant. Le prospect de l’université de Texas à déjà montré sur le parcours universitaire l’étendue de ses capacités terminant respectivement meilleur rebondeur et scoreur du championnat. Son entrée en NBA confirme pour ne pas dire explose les attentes portées en lui. Logiquement, avec ses 20 points de moyenne dont une performance inouï lors de la dernière rencontre de la régulière avec 42 points, le titre de rookie of the year lui est attribué. Sur le plan collectif, l’heure est encore à la reconstruction. Les défaites se succèdent et la franchise stagne en bas de classement.

L’année suivante, un nouvel espoir atterri à OKC, Russel Westbrook. Un jeune homme au profil de jeu atypique prêt a épauler KD dans sa mission de donner du crédit à la franchise et de lui faire passer des caps. La progression se fait, le groupe prospère. Lors de la saison 2009 – 2010, enregistrant 30 points de moyenne, Durant s’offre le luxe de sa première nomination au all-star game. OKC se hisse en playoffs mais chute face au futur champion en titre, les lakers.

Sur les antennes, le gamin fait parler de lui par sa précocité, son talent. C’est tout bonnement un scoreur né qui arrache les arceaux et dégaine à mi-distance. Les spéculations émergent et maintenant un seul objectif anime le management, la course au titre. Un rêve qui va être tutoyé sans jamais être accompli. En effet, en 2012, le thunder poursuit une campagne de playoffs remarquable avant d’échouer devant le but. Après avoir évincé dallas en 4 rencontres, les lakers et les spurs, la bande de KD atteint les finales NBA. L’ultime opposition face au heat est un évènement attendu. Dans le camp adverse, c’est Lebron james aux commandes. A ce moment – ci, James et KD sont déjà considérés parmi les meilleurs joueurs au monde. Mais, même si les finales de Durant sont plus que respectables avec 30 points affiché, le reste de l’équipe ne suit pas et ses coéquipiers Westbrook et harden brillent de leur absence. La fenêtre se referme.

En outre, si sur le plan individuel, le numéro 7 continue son envolée, OKC ne parviendra pas à aller plus loin en playoffs. La consolation arrive en 2014 où KD s’empare du titre de MVP, la distinction individuelle la plus haute. Le temps est donc, de penser à son avenir. Le joueur réfléchit autrement et semble se lasser de produire des statistiques dans le vent, sans un succès collectif.

Départ pour Golden state (sous les huées)

KD souhaite donner un nouvel élan à sa carrière. En 2016, il rompt officiellement avec OKC, franchise qu’il l’a draftée et formée. Son contrat arrivant a échéance, il refuse la prolongation et se penche sur un trade avec une aspiration en tête, rejoindre un collectif déja compétitif. Ce faisant, quoi de mieux que de rejoindre les warriors de Curry, l’équipe qui affiche le meilleur bilan en saison régulière de l’histoire de la ligue avec 73 victoires pour seulement 9 défaites. La décision fait polémique et le manque de courage est pointé du doigt. Le discours est jugé contradictoire pour un joueur qui dit vouloir « sortir de sa zone de confort ». Pour de nombreux fans, c’est le terme « trahison » qui ressort.

Mais force est de remarquer que l’alchimie prend. Aux cotés de Green, de Thomson et Curry, KD est la quatrième tête du monstre floridien qui emporte tout sur son passage. Ainsi, dès sa première année sous les couleurs bleu et jaune, le but ultime est atteint. Agé de 27 ans, durant met la main sur le trophée nba s’adjugeant au passage celui de MVP des finales. Le pari est réussi, malgré les critiques, KD est maintenant à l’apogée de sa carrière. Et la course en tête se poursuit puisque que pour la saison 2017 – 2018, bis repitita, la bague de champion et le trophée de mvp des finales atterrissent dans les mains de l’ailier. La dynastie est en marche et on voit difficilement qui viendrait mettre fin au règne floridien.

La réponse, malheureuse, l’année d’après. Alors, qu’après avoir survolé la régulière et les playoffs, le troisième titre consécutif est à portée de doigts, les complications s’abattent sur les hommes de Kerr. En demi-finale de conférence, opposé au rockets, Kd contracte une déchirure du mollet et se voit quitter immédiatement le terrain. Une perte douloureuse mais surmontée, avec des warriors qui bouclent la série en 6 matchs. La finale de conférence semble une formalité avec un sweep contre portland, l’occasion de rejoindre toronto pour la grande finale. KD convalescent fait son retour lors du game 5 mais se rompt le tendon d’Achille sur un malheureux dribble au bout du 1er quart – temps. L’hécatombe se poursuit avec Thomson atteint au genou gauche contraint de sortir sur civière. Privée de 2 de ses 3 meilleurs éléments, golden state laisse filer la victoire aux canadiens.

Voyant une porte se refermer, durant choisit de décliner la proposition de prolongation en terre floridienne.

Atterrissage à la Big Apple ( Trade Nets)

En quête d’un nouvel eldorado, KD porte son dévolu sur la big apple, du côté non pas des mythiques knicks mais chez les nets. Il y rejoint le talentueux technicien Kyrie Irving en vue d’un binôme d’exception. Une place loin d’être anodine. La franchise en reconstruction affiche un niveau très moyen et pâtit d’un certain manque de leadership. Le défi tout trouvé pour KD qui doit enfiler le costume de leader dans un effectif de surcroît ambitieux.

En décembre 2020, il renoue enfin avec les parquets et dispute son premier match sous la bannière noire et blanche. Entachée par la pandémie, la régulière se poursuit non sans mal. Mais l’arrivée de KD représente un véritable bol d’air et l’effectif renoue avec le succès. Le retard est rattrapé et les nets parviennent a accrocher la seconde place à l’est de quoi présager une bonne campagne. Pourtant dans une série d’anthologie, confronté aux bucks, Brooklyn craque en 7 matchs. La performance de KD durant la dernière rencontre est mémorable mais insuffisante ; 48 points.

Nous en venons a cette saison qui ne fut pas de tout repos. A la free agency, les nets renouvellent une grosse portion de leur effectif pour s’offrir les services de James Harden.

Celui-ci se joint a Irving et durant pour former une superteam propre à nourrir de super – ambitions. Mais l’enthousiasme retombe très vite car les blessures se succèdent et la réunion des 3 ne se fait véritablement que sur 15 matchs. Harden confiant entretenir une mésentente avec le management quitte le navire pour rallier les sixers en contre partie de l’arrivée de Ben Simmons, de Seth Curry ainsi que de Andre Drummond.

En vue des séries éliminatoires, la dynamique est mauvaise. Les nets doivent passer l’épreuve du play in, ce qui est fait sans trop d’inquiétudes. Mais dès le premier tour, la bande de kd est évincée par les celtics en 4 rencontres. Un sweep qui témoigne d’un mal être et qui fait dire à une part de la fan base que le déficit de leadership de Durant est avéré.

Ainsi, alors que ces derniers jours les spéculations vont de bon train sur la prochaine destination de KD, l’ailier est à un nouveau tournant d’une carrière autant incroyable que mystérieuse.

DeMar DeRozan chez les Bulls, Chronique du second « prime » de DeMarvelous

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C’est l’un des joueurs les plus en forme de la ligue, discuté pour le titre de MVP. Et pourtant DeRozan revient de loin. Du coté des Chigago Bulls, franchise vers laquelle il a été transféré cet été, l’arrière trouve un second souffle. Autant sur le plan individuel que collectif, le bilan appelle à des louanges. Mais quels sont les facteurs de cette renaissance ? Comment DeRozan est passé d’un joueur duquel on pensait le « Prime » passé, aux statistiques nettement en baisse du coté des Spurs à un leader accompli chez les taureaux ? Place à l’expertise.

Un début étoilé chez les Dinos (2009-2018)

Dans sa carrière NBA, DeRozan a rapidement montré l’étendu de ses talents et le potentiel qu’il recouvrait pour devenir un « grand joueur ». L’aventure débute au Canada. Nous sommes en 2009, DeMar vient alors tout juste de fêter ses 20 ans. L’année précédente, évoluant sous les couleurs de l’université de la Californie du sud, sa ligne de stat grimpe à 13,9 points et 5,7 rebonds de moyenne, ce qui le convainc à se présenter à la draft. Son intuition est bonne, son profil de monstre athlétique capable de s’élancer au cercle, d’aimanter les défenses, attire. Et c’est finalement la franchise ontarienne, les Toronto Raptors qui y jette son dévolu, le sélectionnant en 9 ième position.

Photo Draft 2009, DeRozan serrant la main à David Stern,
le commissaire de la ligue

Son année de sophomore est respectable, quoi que quelques peu décevante au vu des attentes. A partir des 21 minutes quotidiennes offertes, le numéro 11 compile 8,6 points et 3 rebonds. L’adresse a 3 points laisse littéralement à désirer avec seulement 25 % de réussite. Ses progrès en la matière ne sont pas fameux au fil des saisons ce qui ne l’empêche pas, loin de là, de se muter en une arme offensive. Dès la seconde année, son temps de jeu réhaussé, il double son nombre de points ; 17 points tout ceci avec un piètre taux de réussite de 9,6 % à 3 points. Mais, l’arrière est lucide son atout à lui c’est sa rapidité et sa précision à mi-distance. La machine s’emballe et DeMarvelous continue à s’épanouir en terres canadiennes. Bien que ses deux candidatures au Dunk contest se soient soldées par un échec, en saison régulière, les dunks pleuvent sur les défenseurs. En 2014, son statut est clair, celui d’un franchise player, d’un leader qui peut emmener loin son équipe. C’est l’année où un nouveau cap est franchi avec sa première sélection en tant que All star.

Malgré cela, les échecs se suivent et se ressemblent en play-offs. En 2014 et 2015, les raptors sont évincés dès le premier tour. En 2016, 2017 et 2018, les Cavs d’un certain Lebron James barre tout accès aux Finales NBA. Malgré une production statistique phénoménale, la confiance s’étiole dans le leader.

Et abruptement, un tourant va s’opérer. Le gamin de la franchise ontarienne, pour qu’il s’est tant sacrifié pendant 9 ans, le trade sur le banc de San Antonio au profit de Kawhi Leonard. La nouvelle est dévastatrice. DeMar n’en revient pas tout comme son fidèle coéquipier, Kyle Lowry, non averti et ébahi par cette décision.

Un départ forcé et une expérience en demi-teinte chez les Spurs (2018-2021)

Mais de nature combattif, Demarvellous ne va pas se laisser abattre. Une nouvelle aventure s’offre à lui chez les spurs, l’opportunité de montrer qu’il a l’étoffe d’un grand joueur et d’un leader. Malheureusement pour lui, les ambitions de San antonio sont bien moindres. Depuis le titre de 2014 sous la coupe du BIG three : Tony Parker – Manu Ginobili – Tim Duncan, les 3 ayant pris leur retraire successivement en 2018, 2018 et 2016, l’heure est la reconstruction. Un seul repère demeure, Greg Popovich qui continue de mener l’effectif à la baguette.

Résultat des courses, pour sa première année en noir et blanc, après s’être laborieusement hissés en playoffs, obtenant la 7ième position en régulière, les Spurs se font éjecter au premier tour par les Nuggets. L’histoire semble se répéter. En parallèle, l’invraisemblable se produit. Sa franchise de coeur, les raptors partent à l’assaut de leur première titre NBA renversant les Warriors de leur trône. Un exploit permis par un Kawhi Leonard héroïque, emplis de sang froid dans les moments décisifs. Sans conteste, il remporte le titre de MVP des finales. Un coup de massue pour Derozan, le pari risqué de la direction canadienne à semble t-il fonctionné.

Les deux saisons suivantes, 2019-2020 et 2020-2021, passé le cap des 30 ans, le joueur patine et son « prime » semble être derrière lui. Alors, attention, l’objectif n’est pas de dire que DeRozan est devenu « mauvais ». Le numéro 11 demeure un bon joueur, une menace offensive, mais moins aiguisée. Son apport au scoring baisse avec une moyenne de 21 points au profit d’un rôle plus de création et de distribution. En 2019, son nombre de passe décisives grimpe de fait, à 9, son record en carrière. Mais malgré la bonne entente avec Popovich, l’arrière ne se sent pas chez lui.

Ce qui nous amène à une période pas si lointaine, l’intersaison 2021, tout bonnement cet été.

L’heure de la Renaissance chez les Bulls

Vous l’aurez compris, la seconde partie de carrière de Derozan n’est pas un long fleuve tranquille. La frustration est à son paroxysme dans les entrailles du natif de Californie. Pourtant, un nouveau et semble t’il à l’heure où ce papier est écrit, un beau, virage est amorcé.

DeRozan déménage à chicago. Le président des opérations basket des Bulls, le lituanien, Arturas Karnisova, est lassé d’une énième non qualification de la franchise en play-offs et fait littéralement éclater le groupe. A l’exception bien évidement, de Zach Lavine, la pépite de 26 ans. Dans ce remaniement, DeMar n’est pas seul à rejoindre l’Illinois, Alex caruso et Lonzo Ball plie aussi bagage. Immédiatement, les spécialistes sont sceptiques, exposant des doutes concernant l’alchimie entre le duo Lavine – DeRozan, pointant du doigts les limites défensives. Concrètement, même si le nouveau projet suscite de l’intérêt, l’emballement n’est pas au rendez – vous.

DeRozan sous le nouveau maillot des Bulls

Et pourtant le sursaut se produit, l’équipe nouvellement créée monte le ton dès les premières rencontres. La série de victoire s’enchaine. Un plein succès faisait aujourd’hui grimper la franchise en seconde position de la conférence Est, l’a faisant grimper au statut de contender pour le titre. Et vous en vous doutez, le miracle prend son essence dans la métamorphose de DeRozan.

La rage au ventre, l’arrière fait vite mentir les sceptiques et commence a développer des automatismes avec ses nouveau coéquipiers. Le collectif semble bien huilé, la balle tourne avec fluidité, la défense est en rang. Pour l’attaque ? DeMar en fait une affaire personnelle. Retrouvant ses jambes et son poignet d’antan, la magie opère, à nouveau. Concrètement, dans l’analyse, l’arrière est le cœur du système. Balle en main, DeRozan se frotte aux défenses, se ruant sur ses spots, à mi-distance et dégaine. Quand le défenseur s’approche, le joueur passe l’épaule et sprinte « driver », dunker à l’arceau. Maniant le jeu de jambes à la perfection, il montre en isolation qu’il est capable lui-même de se créer son shoot. Pour le reste, une fois ouvert, l’adresse est sans équivoque, tout simplement phénoménale.

Si les Hommes mentent, les chiffres quant à eux non. Et la ligne de statistiques est effarante. Avec un taux de réussite de 51 %, DeRozan inscrit 28.2 points en moyenne le classant comme le 4ième meilleur scoreur de la ligue. Malgré que la majorité de ses tirs soit pris à mi-distance, son pourcentage a 3 points a significativement augmenté par rapport à la saison précédente de 25 à 35,8%. Des statistiques qui postulent en sa faveur notamment dans les moments importants, car il inscrit 30 % de ses points au dernier quart, le meilleur dans le domaine à l’échelle de la ligue. On ne peut, alors, que mentionner ces coups de chaud au buzzer pour planter les game winner. Rentrant dans l’histoire, c’est le premier joueur avoir inscrit deux game winner sur deux nuits consécutives. Un sang froid incomparable qui assoit son statut de leader.

Le soleil rayonne à Chicago et toute la fanbase vibre à nouveau à l’appel du taureau. Et DeRozan est loin d’être indifférent à cette éclaircie. Sur le plan collectif, les Bulls sont passés d’une équipe à même d’atteindre les play-offs au statut de contender soit candidat pour le titre. Sur le plan individuel, DeRozan est passé d’un extérieur « bon » quoiqu’en perte de vitesse à un candidat MVP. La machine est lancée, la métamorphose du numéro 11 est déclenchée, à lui maintenant de confirmer, seul l’avenir nous le dira.

Sources :

. DeMar DeRozan stats, basketballreference.com

. Bio DeMar DeRozan, ESPN

. « DeMar DeRozan raconte son trade : se faire larguer au milieu du parking d’un fast-food, on a connu plus sympa », Trashtalk, 2018

. « DeRozan, dans la course au MVP ? », Chaine Youtube : Chauffeur de banc, février 2022

Récap du ALL STAR GAME 2022

Plébiscitée par les amoureux de la balle orange, l’édition 2022 du NBA all star Game s’est bien déroulée, sans accrocs, ce Week-End. Réunis à Cleveland, dans l’Ohio, les meilleurs joueurs de la ligue ont tenu à se surpasser pour nous offrir le meilleur spectacle. Au programme du décryptage, notre oeil expert ou presque se portera sur les 4 épreuves majeures qui ont façonné ces 3 jours de gala : Le Skills challenge, le Concours à 3 points, le Slam dunk challenge et l’incontournable match des All stars.

Le Skills challenge

Comme le veut la tradition, c’est l’épreuve du Skills challenge qui a ouvert les hostilités. Mais, cette saison-ci, jamais en déficit de nouvelles idées, la direction de la ligue a apportée quelques changements. Une nouvelle recette pour faire monter la jauge de plaisir et de suspens.

Sur le parquet, trois équipes composées de 3 joueurs se sont faits face. La Team Cavs rassemblant les prodiges de l’effectif local : Darius Garland, Evan Mobley et Jarret Allen, la Team Rooks réunissant les meilleurs nouveaux entrants de la ligue (Les rookies) : Cade Cunningham, Josh Giddey et Scottie Barnes et enfin, la Team Antetokounmpo associant naturellement les 3 frères : Giannis et Thanasis concourant tous deux sous les couleurs des bucks et Alex évoluant aux Raptors 905, la franchise de toronto en G-league (ligue mineure).

Le contenu de l’épreuve ? très complet. A la fois le shoot, la passe et les dribles sont évalués, de quoi en découvrir un peu plus sur la palette technique de ces basketteurs étoilés. Pour couronner le tout et sceller la victoire, réussir à inscrire un panier depuis le milieu du terrain, au niveau du logo.

Et à ce jeu là, les Cavs emportés par la ferveur du public se sont imposés à domicile. Le meneur Garland a excellé de précision depuis la ligne des 3 points tandis que le pivot Mobley s’est chargé de finir le travail, inscrivant le shoot au logo, avec une sacrée once de sang froid.

Le concours à 3 points

En l’absence de Stephen Curry, le meilleur sniper de l’histoire, le champ était ouvert pour les participants 2022 du concours à 3 points. Sur la ligne de départ : Desmond Bane, Zach LaVine , Trae Young, C.J. McCollum, Karl-Anthony Towns, Fred VanVleet, Patty Mills et Luke Kennard.

Comme à l’accoutumée, 5 racks sont disposés tout le long de la ligne des 3 points, contenant chacun 5 ballons, les 4 premiers « traditionnels » valant 1 point tandis que le 5 ième surnommé « money ball », vaut le double, 2 points donc. Les plus matheux d’entre vous auront compris que le total s’établit à 30 points. Répartis en 2 rounds, le but pour chacun des acteurs étant de cumuler le plus gros score.

S’autoproclamant le meilleur des shooteurs de l’Histoire parmi les Big men, le franchise player des Wolves, Towns, n’avait que peu le droit à l’erreur à défaut de vite devenir la risée de ses camarades. Et on peut dire qu’il s’en est bien sortis. Le colosse de 2m11 préchauffe au premier tour et se qualifie in extremis en finale avec le plus petit score : 22 points. Semblerait qu’il passe ensuite aux choses sérieuses puisqu »il en plante 29, de quoi rafler sans conteste le trophée devant les yeux hagards des deux autres finalistes, Luke Kennard et Trae Young, tous deux affichant un honorable total de 26 points. Pari, donc relevé pour le numéro 32 qui démontre qu’un Big men n’est pas nécessairement borné qu’a dunker, mais peu aussi former un brillant shooter.

Le Slam Dunk contest

Avis aux amateurs de sensations fortes et de hautes voltiges, le slam dunk contest est fait pour vous. Epreuve également reine que le Goat, Michael Jordan a disputé en son temps, lors de laquelle les meilleurs arracheurs d’arceau se défient.

Obi Toppin, Cole Anthony, Juan Toscano-Anderson et Jalen Green nous accompagnaient cette édition. Quelque peu décevante, le concours nous a quand même offert de bons passages, notamment du coté de Toppin, assigné à la place de favori, qui s’est imposé logiquement sans bavure. Les images que nous conserverons en tête : le premier tour de Cole Anthony qui s’est hissé dans les airs chaussé de sa paire de Timberland, le dunk renversant de Anderson venue grimper sur les épaules de son camarade des Warriors, Andrew Wiggins et surtout le « Between the legs », vulgairement le dunk après un passage du ballon entre les jambes, proposé par Toppin.

Mais le sentiment général est celui d’un format qui s’essouffle que la NBA devrait penser à remanier pour éviter qu’il ne courre à sa perte.

NBA All star Game

Programmé ce dimanche, à 2 heures du matin, heure française, ne pas activer son réveil pour regarder le match des All star aurait été un blasphème. Pour ceux qui auraient manqué la session, un rattrapage par le visionnage des highlights pourrait faire office de maigre consolation. Cette édition, c’est la Team du king Lebron qui venait rendre compagnie à la Team Durant, fin pas vraiment, le leader des Nets étant blessé depuis quelques semaines à dû laisser sa place. Quoiqu’il en soit, on a eu le droit à un florilège de belles actions. Tirs à longues distances, pénétrations agressives et dunks en tout genre, tout y était ou presque.

Une rencontre y compris dans son fonctionnement loin d’être anodine. Les 3 premiers quarts – temps se sont poursuivis en 12 minutes, ce qui jusqu’ici n’a rien d’anormal, mais à chacun d’entre eux, le compteur fut remis à 0. L’équipe qui inscrit le plus de paniers dans le quart temps décroche de fait, un point. Enfin, le 4ième et denier quart-temps a vu l’horloge se figer, avec la contrainte de marquer 25 points pour l’emporter.

Un fonctionnement original et quelques peu compliqué il faut l’admettre, qui nous a aménagé un scénario rêvé. Tandis que la Team Lebron s’en est envolée avec le premier quart-temps, la Team Durant s’est rattrapée dans la foulée accrochant le second quart-temps. Le 3ième quart- temps s’est soldé lui sur un score de parité. A l’approche du quart temps finale, toutes les cartes furent rabattues augmentant d’un cran la pression chez nos étoilés. Et finalement, c’est le King qui souhaitant honorer son statut s’est accordé le shoot de la gagne. Résultat 163 – 160 en faveur de son équipe.

Un des All star a par ailleurs, prit un peu plus la lumière que ses comparses : Stephen Curry. C’est lui qui rafle la palme de MVP du all star game, tout bonnement le meilleur joueur de la rencontre. Pour cause, le Chef n’a cessé de sévir à longue distance, sa spécialité, compilant 50 points, enfilant 16 paniers à 3 points, une prouesse. Après s’être fait huer lors de la séance de présentation, la rivalité entretenue par les finales Cavs – Warrios semblant toujours aussi vive pour le public de l’Ohio, auréolé du trophée « Kobe Bryant », la revanche a été prise continuellement avec le sourire.

Pour clôturer les festivités, on ne pouvait que se quitter sur une image saisissante, l’accolade entre les deux meilleurs joueurs All time, les deux « Goats », Michael Jordan et Lebron James.

La fête est fini à Cleveland, le temps de ranger les cotillons, mais il est une chose, permanente, les souvenirs d’une édition riche en surprises et en émotions, marquée par le retour du public. En attendant, place au repos pour nos stars du ballon orange et rendez – vous vendredi prochain pour la suite de la saison régulière.

NBA : Chute des Lakers dans la conférence Ouest, que se passe t-il à la cité des anges ?

Le brouillard s’épaissit sur la cité des Anges et la bande de LeBron peine à voir les éclaircies. Pour une équipe qui revendique le statut de « Contender », candidat au titre NBA, batailler pour le play-in tournament en stagnant à la 9ième place n’était pas dans les plans. Avec 26 victoires pour 31 défaites quiconque ayant déjà participé à un cours de mathématique pourra dire que le bilan est négatif. La première partie de saison fut loin d’être concluante sur le parquet et en dehors avec des attitudes quelques peu regrettables, il est temps de mettre des mots sur les maux et d’entrevoir le scénario qui pourrait se profiler pour le reste de la régulière.

Un « Big three » pas si « Big » ?

C’était l’évènement de ce début d’été, après avoir endossé les couleurs de Houston, être furtivement passé par le club de la capitale (Washington Wizards), Russel Westbrook débarque chez les lakers … rejoindre deux compagnons étoilés. Le premier a brillé un long moment du côté des pélicans jusqu’à acquérir la réputation d’un des meilleurs intérieurs de la ligue, il répond au doux nom de Anthony Davis. Le second, c’est le KING, oui littéralement, Lebron James en chair et en os. Les 3 réunies dans le milieu de la balle orange, on appelle ça un « Big three », l’association de 3 superstars envers laquelle tout les adversaires tremblent. Enfin ça, c’est sur le papier, dans la réalité, cela se passe visiblement autrement.

Global Rating rankings team-by-team | HoopsHype
Russel Westbrook transféré le 29 Juillet chez les lakers

Il faut le dire, le numéro 0 (Westbrook) est un joueur à part entière, un joueur avec une identité singulière qui ne se fond pas aussi facilement que cela dans un effectif. En quelques mots, c’est un meneur explosif, qui a de l’énergie à revendre et dont il ne manque pas d’user pour pénétrer vers le cercle. C’est un meneur agile doté de capacités athlétiques hors normes, très utile pour rafler les ballons des deux cotés du terrain. Un meneur tout bonnement complet. En ce point, le surnom « Mr Triple double » lui colle parfaitement à la peau. Le triple double ? L’inscription de 10 unités minimum dans les 3 secteurs de jeu clé : Le Scoring (Nombre de points inscrits), La Passe (Nombre de passes décisives faites) et le Rebond (Nombre de rebonds pris, offensifs et défensifs cumulés). C’est le maitre en la matière, l’année dernière il a renversé Oscar Robertson de son trône (181 Triple double) pour devenir le joueur avec le plus de triple double réalisé dans l’Histoire de la ligue (193 Triple double) et sa carrière n’est même pas fini.

Mais, le MVP 2017 continue malgré cela à faire débat. Inconstance, excès de pertes de balle, manque d’altruisme et surtout défaillances au shoot lui sont reprochés.

Un shooter, c’est pourtant un besoin que devrait combler les angelinos selon l’avis des spécialistes. Avec l’âge, 37 ans tout de même, Lebron cherche à se ménager et ne fonce plus autant insolemment au panier que par le passé. Il organise le jeu avec des passes toujours autant lumineuses, car si le physique peut se perdre un peu, le QI basket lui se mature. Plus renfermé sur les lignes extérieures, les 3 points sont décochés avec une probante réussite. Pour le reste, pas de grand shooter à l’horizon. Davis a un bien tout autre rôle. Perché sur ses 2 mètres 08, quand il ne barre pas la route aux rivaux de la seule extension de ses mains, il veille au poste, à l’affut de claquer un nouveau dunk. Mais, le natif de Chicago est malheureusement coutumier des blessures ces derniers temps. L’inconvénient d’avoir une grosse carcasse, c’est qu’elle pèse lourd sur les articulations.

Lakers' LeBron James (knee), Anthony Davis (wrist) out vs. Hornets | NBA.com
Lebron James et Anthony Davis, le duo étoilé

Une fois les CV de ses messieurs faits, on peut donc se demander ce qui les empêche de tout emporter sur leur chemin. Avant tout, la régularité. Sa majesté a déjà manqué pas moins de 17 matchs pour un pépin physique au genou. AD lui s’est absenté pendant plus de 20 matchs multipliant les entorses en tout genres. En ces circonstances, difficile donc d’impulser du rythme quand l’incertitude plane chaque soirée sur l’état de forme du V majeur. Mais, s’en remettre à cette seule explication travestirait la réalité. Y compris depuis le retour au complet sur ces 2 dernières semaines, les défaites s’additionnent. Seulement 3 succès sur les 10 dernières rencontres. La faute à qui ?

En grande partie à Westbrook. Broodie connaît un des pires démarrage de saison en carrière. Les pertes de balle (4 en moyenne par Rencontre) s’accumulent tout comme les « briques » (Shoots ratés) sur le plexiglas avec un taux de réussite à 43 %, donnée a remettre en perspective au fait que le meneur prend la majorité de ses tirs à courte distance et dans les pénétrations. Y compris sur la ligne des lancers, l’adresse fait défaut avec un pourcentage de 67 % là où lors de sa saison MVP en 2017, il culminait à 85 %. L’autre hic, c’est en défense. Loin d’avoir été auparavant un joueur élite dans ce secteur, il faillit particulièrement cette saison. Du fait de ses mauvais positionnements, de son mauvais marquage, les acteurs adverses prennent un malin plaisir à le cibler.

Pour le reste du trio, difficile de blâmer AD qui se remet de ses blessures et monte lentement en température. Quant au KING qui ne fait pas son âge, il porte à bout de bras la franchise. Evoluant à un niveau ALL STAR, sa lecture de jeu et son leadership sont essentiels pour limiter la dérive du bateau de LA. Le problème se cristallise au niveau du spacing, les deux joueurs aimant opérer à l’intérieur subissent souvent des prises à deux. La faute à un manque de « véritables » shooters capables d’aimanter les défenses pour laisser des couloirs ouverts vers l’arceau.

Un Coaching à revoir et des lieutenants plus investis ?

Les difficultés rencontrées cette saison doivent aussi être allouées vraisemblablement à certains mauvais choix tactiques et assurément à un manque réel de profondeur.

Les Lakers s’enfonçant, le coaching staff porté par Franck Vogel est logiquement la cible de critiques. Si le quadragénaire avait assuré par son plan de jeu le titre en 2019, l’heure n’est plus au beau fixe et nombreux sont à réclamer son départ. Considération quelques peu excessive, mais forcé de reconnaitre que Vogel n’arrive pas à structurer une défense qui tient la route (20 ième défense de la ligue) et surtout à bien intégrer Westbrook.

Frank Vogel blocked Halsey's view at a Lakers game

Tout bonnement autour de son trio, les options de joueurs « valuable » sont minces. Une évidence dans la mesure où Davis, Westbrook et James disposent de gros contrats et représentent 75 % de la masse salariale totale. Le reste du V majeur et la seconde unit ne parviennent pas a anticiper les faits et gestes de l’adversaire, ne communique pas assez, ce qui les amène en défense à se jeter sur les mêmes proies. Les rotations mal assurées, le champ est libre pour le visiteur. On peut reprocher également à un Talen Horton-Tucker, homme majeur de la rotation, de ne pas excéder les 30 % à 3 points.

Lakers retain Talen Horton-Tucker with 3-year, $32 million deal – Orange  County Register
Talen Horton-Tucker balle en main

En somme, l’effectif manque terriblement d’équilibre avec beaucoup de joueurs portés vers l’intérieur et se fait relativement vieux ce qui accroit le risque de blessures.

En quelques mots, que peut on espérer pour la suite de la saison à LA ? La Trade deadline aurait été un bon moyen de ramener du sang neuf en renouvelant des rôles players, mais étonnement la direction ne s’est placé sur aucun dossier. Soit, on peut considérer que c’est un parti pris et que les dirigeants misent sur le temps pour que AD, principalement, gagne en rythme. Pour le reste, les angelinos feront face sur cette seconde partie de saison à un calendrier épicé. Au programme, notamment : Jazz x2 – Suns x2 – Mavericks x2 – Warriors x2. Des échéances face à de futurs candidats de playoffs face auxquels talent et sérieux seront de rigueur.

NBA 2021 – 2022 : La renaissance de la Franchise à la tête de taureau

La nouvelle année tombe à point nommé pour tirer un bilan de cette première partie de saison, déjà riche en enseignements. Les bulls, pas peu fier d’un bilan de 25 victoires pour 10 maigres défaites, trône au sommet de la conférence est, volant la vedette aux Nets emmené par le big three Durant – Harden – Irving. Un résultat qui fait l’effet d’une bonne surprise autant pour les fans que pour les spécialistes. Les estimations de post – season n’étaient de fait, pas aussi ambitieuses quant au niveau que pouvaient affichés les rouges et blancs. Problème d’alchimie entre le trio Lonzo Ball – Zach Lavine – DeMar Derozan, failles défensives avaient été anticipées et pourtant, il n’en est rien. Les Hommes de Billy Donovan au jeu bien huilé recouvrent des secrets dont eux seuls ont la recette. Place à l’analyse.

Bulls enter 2021-22 regular season confident and energized | Chicago Bulls
Roster saison 2021 – 2022

Un DeMar Derozan niveau MVP

Artisan majeur du succès de la franchise, DeMar Derozan scintille sur les parquets de la ligue. Choix longuement discuté par le management de l’Illinois, à l’intersaison, après un passage compliqué du coté des spurs, le numéro 11, a fait peau neuve en renouant avec ses fulgurances d’antan. Il est vrai que la signature d’un contrat de 80 millions sur 3 ans cet été n’était pas passé inaperçue. Ces trois dernières années aux cotés du mythique Greg Popovitch, la perte de vitesse s’était amorcée dans un effectif peu compétitif. Cette année change la donne avec des statistiques en plein envol ; 26,9 points en moyenne, le classant comme le 4 ième meilleur scoreur de la ligue, 5 rebonds et 4,5 passes décisives. Dans le secteur offensif qu’il domine, les shoots à mi-distance constitue son arme fatale. Une fois le défenseur pris de vitesse, il n’a plus qu’a dégainer et la magie opère. Dans le même temps, jusqu’à encore l’année dernière largement déficient depuis la ligne des 3 points avec un faible pourcentage de 25, 7 %, des progrès se remarquent. Loin de faire de l’ombre a son compère de San Francisco, Stephen Curry, sa moyenne s’est rehaussée à un honorable 36,2 %. L’arrière a regagné en confiance et c’est beau à voir. Il sait mettre à profit sa trentaine de minutes sur le terrain pour imprimer son rythme et faire la différence. Car au-delà de la production statistique, le natif de Californie a le don de choisir les bon moments, enchainant les runs pour remonter au score et enfoncer l’adversaire en fin de partie. Très récemment, pour clôturer l’année 2021 et ouvrir le chapitre 2022, en back to back, l’ex all – star a planté 2 Game winner consécutifs, le premier, afin de crucifier les Pistons du jeune Cunningham avant de climatiser le capital one arena, l’enceinte de Washington, le lendemain.

En conséquence, Derozan autant accompli individuellement que collectivement est logiquement évoqué dans le top 5 de la course au Most Valuable Player ( MVP ). Reste à voir si une adresse aussi colossale sera maintenu sur la longueur, quoi qu’il en soit DeMarvelous semble bien de retour, pour vous jouer de mauvais tours …

Joueurs de la semaine : DeMar DeRozan et Donovan Mitchell à l'honneur | NBA  | Basket USA
DeMar Derozan élu joueur de la semaine

Un V majeur parfaitement coordonné

Les doutes concernant la combinaison de Derozan, Vučević, Ball, Lavine et Caruso se sont vite dissipés. Ce qui était relativement compréhensible dans la mesure où le remaniement des titulaires est total par rapport à la saison précédente. Seul Lavine y figurait portant sur ses épaules une équipe à la traine au classement rejoint à la mi-saison par Vučević, sans plus de résultats . De nature offensif, le roster a aussi développé son aspect défensif. Se classant comme la 5 meilleure attaque actuelle, Chicago s’installe comme la 14 ème défense. Un renfort de l’autre coté du terrain appuyé en grande partie par Alex Caruso. Tout juste débarqué de LA, le meneur est agressif à souhait. S’engageant corps et âme a chaque action, sa présence table d’une sécurisation de l’arceau et d’une hausse du nombre d’interceptions. Bien que sa contribution ne se reflète que très peu sur sa ligne de statistiques, son impact est réel.

The Lakers didn't want to overpay for Alex Caruso. Did they make a mistake?  – Orange County Register
Alex Caruso balle en main

En matière offensif, chacun semble bien avoir acquis son rôle. Alors, que le monténégrin Vučević se contente de perforer la raquette intérieure, de se montrer alerte aux rebonds tout en se rendant disponible pour la réalisation d’écrans, Derozan et Lavine se font servir brillamment par un agile Lonzo Ball, alternant entre les drives et les shoots aux diverses extrémités su terrain. Très précocement au vu des attentes, une force collective a été trouvée. Laissait l’égo aux vestiaires, chaque acteur favorise la circulation de la balle orange n’hésitant pas à la glisser au camarde si il se trouve en meilleure position de scorer.

Lonzo Ball a des regrets sur ses années Lakers : "Je n'ai pas été à la  hauteur"
Lonzo Ball, le roi de la passe

Un banc qui sait répondre présent

Dans l’ombre du V majeur, l’impact du banc se fait positivement ressentir. Quand les titulaires vont se reposer, aucun soucis à se faire avec une seconde unit diablement prolifique. En vertu des diverses mises à l’isolement lié au safety protocol, certains ont gagné en responsabilité. Les deux ailiers, Javonte Green et Derrick Jones Junior ont pu à leur tour briller. Exceptionnellement précis à raison d’un taux de réussite frôlant les 50 % pour le premier et s’établissant à 60 % pour le numéro 5.

Chicago Bulls COVID news updates: Derrick Jones Jr. latest player placed in  protocols - DraftKings Nation
Derrick Jones Jr., un acolyte de poids

Le choix de la draft numéro 38 en la personne de Ayo Dosunmu s’avère lui aussi une bonne prise. Les 18 minutes quotidiennes qui lui sont alloué sont intelligemment optimisées. Du haut de ses 21 ans et de son mètre 93, le rookie ne perd pas son sang froid face aux vétérans de la ligue. Au poste de meneur, 6,1 points de moyenne enfilé pour son compte avec une notable dextérité à 3 points, à raison de 41 % de réussite.

Ayo Dosunmu era has started for the Chicago Bulls
Ayo Dosunmu, le rookie qui n’a pas froid aux yeux

Et ce qui peut rassurer, c’est la marge de progression possible. Au fil des rencontres, les automatismes seront plus nombreux.

Mais, ne faisons pas l’écueil de tirer des conclusions hâtives, une deuxième partie de saison reste à être accomplie. Le rythme effréné de la ligue est malheureusement coutumier des blessures, parlez en aux Pélicans, privés de leur jeune pépite, Zion Williamson dont la rééducation patine ou bien même aux angélinos contraint de se passer des services de Anthony Davis. Puis, il faudra scruter si l’adresse se maintient à de tels pourcentages. La darling de la ligue a en tout cas vivement impressionné jusqu’à s’imposer comme un sérieux prétendant au titre, l’heure est maintenant à la confirmation.

Une TEAM USA aux JO 2021, intouchable !? (Basket)

A quelques heures maintenant de son entrée en lice sur le parquet Nippon, la Team USA impressionne, est admiré et fait peur. Première échéance en ce début d’après-midi, à 14 heures face à un rival sérieux, l’effectif Français qui l’avait mis hors course lors du dernier mondial en Quart de finale. Mais, les temps ont changé ou presque, le roster a profondément été révisé. Pour cause, les JO, c’est un évènement international qui déchaine les passions dont chaque athlète rêve de participer pour défendre les couleurs de sa nation. A voir maintenant si elle pourra honorer son statut et rayonner au pays du soleil levant. Soyons honnête, une seule perspective en tête pour les Hommes de Popovich, la médaille d’or ou rien. Passons au crible, les principaux acteurs d’une Team USA déjà historique, sur le papier …

La grande différence par rapport à 2019, c’est l’annonce d’un effectif 100 % émanant de la grande ligue très expérimenté, habitué des grandes échéances.

Kevin DURANT

C’est le leader incontesté de cette team USA. L’ailier fort de 2M08 en place depuis 14 saisons sur les parquets NBA, apparaît insaisissable dans le secteur offensif. Avec 26,9 points de moyenne sur cette saison de retour de blessure, une fois son shoot armé à mi-distance ou derrière la ligne des 3 points, la balle n’a d’autre possibilité que de rentrer. Au niveau technique, KD regorge de moves qui allié à sa vivacité lui crée des shoots ouverts de quoi annihiler les défenses adverses. Dernier paramètre, son mental et sa volonté de consécration. Le MVP de 2014 malgré son génie n’a jamais pu enfiler une bague de champion NBA sur son doigt ce qui explique sa quête perpétuelle et on se dit qu’en étant si bien entouré à Tokyo, la revanche ne peut que sonner.

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Devin BOOKER

C’est l’un des phénomènes de cette nouvelle génération. Le pick 13 de la draft 2015 n’a cessé de monter en puissance en Arizona sous la coupe de Phoenix, nommé successivement all star en 2020 et 2021. Mais ce n’est qu’une étape et il y a moins de quelques semaines, une nouvelle a été franchie pour sa première aventure en playoffs. Annoncé comme le franchise player, le numéro 1 n’a pas failli, impressionnant d’adresse, de percussion et de sang- froid. A 24 ans, il s’est offert une finale face au Bucks. Mais loin d’être traumatisé par une débâcle face au double MVP Antetokoumnpo, il mettra toutes ses ressources pour le compte de la Team USA. Dbook, c’est une jeune pépite, expert à mi-distance, qui sait bien s’implémenter dans un plan de jeu et qui n’aura pas peur de prendre le leadership si il le faut. Espérons seulement que son état physique soit optimal et que la fatigue ne prenne pas le pas, mais à 24 ans et connaissant la bête, peu importe, il se transcendera.

50 Nuances de NBA on Twitter: "Devin Booker a dit oui à Team USA pour les  JO 🇺🇸 Un de plus ✓ Lillard, Green, Tatum, Beal et maintenant Book… 🥶  Pour rappel,

Damian LILLARD

En comparaison perpétuelle avec le chef des Warriors, Steph Curry, la légende de portland est perçue comme l’un des meilleurs shooteurs des deux dernières décennies. Chaque année depuis 2012, il aiguise son sniper avec 40 % de réussite au 3 points cette saison (Stephen curry étant à 42 %). Autant dire qu’en étant bien servie, il risque de malmener les opposants à l’extérieur. en combinaison avec KD, on se dit que les 3 points vont pleuvoir. L’autre argument du natif de Oakland, sa fidélité. Eternel à sa franchise, il l’est tout autant au pays de l’oncle sam. Et en cas de victoire, on peut s’attendre à un nouveau morceau de sa part, car en dehors des playgrounds, c’est Dame DOLLA, le rappeur qui prend la relève.

Damian Lillard Explains Why He Will Wear No. 6 For Team USA: "6th Pick, 6x  All-Star, 6x All NBA And 6 Years Ago Was The Last Time I Was With USAB." -

Kris MIDDLETON

Le récent champion en titre a su brillamment jouer le second couteau à Milwaukee. Dans l’ombre derrière Giannis, tous reconnaissent son énorme impact dans le dessein de la victoire de par son adresse hors pair dans le money time. C’est sa force, faire basculer une rencontre en quelques shoots seulement. L’autre, son expérience. A l’aune de ses 30 ans, il ne se laissera pas submerger par les émotions rivé sur son objectif : faire le doublé Titre Champion NBA & Titre Jeux Olympiques.

Zach LAVINE

L’arrière des bulls forme une option privilégiée pour perforer à l’intérieur. 1M98 pour 91 kg, rien d’impressionnant à la vue des standards NBA, mais c’est ce physique équilibré et athlétique qui lui facilite la propulsion en l’air. Doté d’une grosse détente et d’un temps de réactivité proche de la vitesse de la lumière, il ne faudra pas sommeiller en défense. Mention honorable à son palmarès, il a remporté le slam dunk contest en 2015 et 2016, autant dire que l’arceau risque d’être assailli.

All Around Designs on Twitter: "Zach Lavine is heading to Tokyo to play for  Team USA in the 2021 Olympics!… "

Bam ADEBAYO

L’argument défensif de ce roster. Monté sur ressort avec 2M06 pour pas moins de 116 kg, le monstre physique du Heat sait se montrer indispensable de l’autre côté du terrain. Avec une envergure de 2M17, il lui suffit quasiment de lever les bras pour à tous le coups barrer l’accès au cercle. Le blocks et la prise de rebonds ne devraient pas manquer et allié à l’impact physique généré, la tâche des attaquants sera grandement complexifiée.

Bam Adebayo to start Olympic journey tonight - Hot Hot Hoops

On aurait pu citer également le reste ; Jerami Grant, Jimmy Butler, Jrue Holliday, … qu’on a hâte de voir s’illustrer sous les couleurs étasunienne. Car même dans la rotation, l’effectif scintille.

Regardons du coté du banc désormais (HEAD COACH) .

Gregg POPOVICH

Et c’est tout aussi impressionnant avec Gregg Popovich aux commandes. L’entraineur iconique des Spurs de san antonio n’est pas en reste en terme d’intelligence de jeu, de méthodes de préparation unique et de soif de victoire. Toutes les cartes sont dans ses mains. Avec un effectif parmi les meilleurs all time sur le papier, ne reste plus qu’à créer l’alchimie.

Un ingrédient de sa recette ? Gregg Popovich sait mobiliser ses joueurs et les maintenir motivés. La preuve en une anecdote ; à la tête de l’organisation d’un concours de shoots entre les membres de la team USA en 2019, il a promis une voiture au vainqueur. James Harden s’est au final retrouvé avec une voiture, certes, mais en jouet Hot Wheels.

On risque donc, de ne pas s’ennuyer avec la Team USA. (Même si des absences peuvent être regrettées comme celle du King Lebron James focalisé sur son film « Space Jam 2 », de Stephen Curry qui entend se préserver physiquement pour la prochaine saison et prendre du temps avec ses proches, Bradley Beal rendu indisponible à cause du protocole covid ou encore Trae Young, la star des Hawks qui à la surprise générale n’a pas été retenue dans l’effectif.)

SPACE JAM 2, le King bientôt sur vos écrans

Chose rare dans la carrière sportive du King, une élimination au premier tour des play-offs sur cette édition 2021. Lot des blessures, de rôles players en sous-régime et d’un collectif des Suns résilients, talentueux et déterminés, quoi qu’il en soit, nous pourrons retrouver le numéro 23 des Angélinos le 21 juillet en salles (Date de sortie en France). Des vacances prématurées dont il a su mettre à profit pour focaliser son énergie sur la promotion de ce deuxième opus dont il est le héros. Et 25 ans après le premier volet qui mettait en scène le Goat, Michael Jordan, autant vous dire que la nostalgie et les attentes sont grandes.

Mais quel est le synopsis ? Quels changements par rapport au film de 1996 ? Qui retrouverons nous dans le casting aux cotés de LBJ ? Panorama fait le point pour vous.

1996 VS 2021

Edition 1996

Petit retour en arrière, en 1996, précisément. Le film relate un moment fondamental de l’épopée MJ : l’annonce de sa première retraite basket suite au décès de son père. 3 ans plus tôt, en 1993, James Jordan est assassiné au volant de sa lexus en caroline du Nord dans des circonstances troubles par deux adolescents. Les objets personnels présents dans la voiture sont subtilisés dont 2 bagues de champion NBA que son fils lui a offert. Un monde s’écroule pour Michael qui n’a qu’une seule chose en tête ; honorer son défunt père. Et pour ce faire, accomplir son rêve, celui de le voir évoluer dans la ligue majeure de baseball, la MLB. Mais, l’expérience ne se passe pas comme prévu, après avoir joué en seconde division, force est de constater que le talent n’est pas le même que celui révélé sur le parquet, MJ et le baseball est contre-nature. A cet effet, les commentateurs ne sont pas tendres à l’intention de la légende des Bulls critiquant allégrement son niveau de jeu. Michael est alors, dans une impasse. Une impasse personnelle et professionnelle. C’est ici que débute la magie Space Jam. Afin de raviver la côte de leur parc d’attractions, les « Nerdlucks », une bande de géantes méchantes créatures projettent la capture du Goat pour le défier sur le parquet dans une rencontre inédite et exceptionnelle. Le deal ? MJ entouré des Looney Tunes n’a qu’une seule option pour rallier la terre et ne pas être asservis aux Nerdlucks, la victoire. La suite ? on vous laisse l’a découvrir par vous-même.

Edition 2021

Le nouvel opus reprend le même point de départ, un beau clin d’oeil. En visite des studios de productions Warner bros, le King accompagné de son fils, Dom se retrouve aspiré dans une nouvelle dimension. D’un data center, la star est retenue dans un univers parallèle qui lui est inconnu. Aux cotés de ses éternels alliés, les Looney tunes, il devra s’efforcer à ne poursuivre qu’un seul objectif : ramener son fils sur la planète bleue. Une quête qui implique une rencontre de basket contre des clones numériques des meilleurs joueuses et joueurs professionnels. Pas une mince affaire. Pour le reste, il faudra se rendre impérativement dans les salles obscures. Mais, le king qui compte parmi les producteurs a déjà fait paraitre la bande annonce de quoi nous projeter et nous donner l’eau à la bouche. Des extraits en sont disponibles sur son compte Instagram. Et le roi du basket muté en roi du marketing a su provoqué un véritable engouement.

A mentionner que le véritable point de rupture avec Space jam 1996, c’est l’apport des nouvelles technologies. L’opus regorge d’effets spéciaux et l’histoire est animé en 3D. Un volet qui porte bien son nom « Space Jam; nouvelle ère », l’ère du numérique semble-t-il. Tout comme la grande ligue sait le faire, Space Jam a su faire peau neuve pour conquérir les fans de la nouvelle génération.

Ce second volet centré sur le numéro 23 relance l’éternel débat du meilleur joueur all time, Jordan ou James ? Nous ne nous aventurerons pas sur cela vous l’imaginez, mais préparez vous à ce genre de discussions avec les fans de la balle orange. Ainsi, si c’est bien évidement le jeu sur le terrain qui prime, l’extra-sportif soit tant le plan médiatique, les engagements personnels ou justement les projets cinématographiques peuvent jouer dans la constitution du récit d’une légende sportive. C’est un élément à ne pas renier.

Un casting étoilé

Excepté le King James, on peut retrouver d’autres légendes du parquet qui ont imprimé la grande ligue sur ces deux dernières décennies comme Kyrie Irving ; l’actuel meneur des nets, first pick de la draft 2011 qui ne cesse de nous éblouir chaque saison par sa palette technique, ses moves en tous genres, Damian Lillard ; le franchise player de Portland à la lutte avec Steph Curry dans la course des meilleurs shooteurs de la décennie ou encore son partenaire de LA, Anthony Davis ; le pivot de 2M08 avec lequel il a conquis la bague la saison dernière. Autre présence remarquée, cette fois en tant que représentant du baseball professionnel, Kristopher Davis, le voltigeur des Athletics d’Oakland de la Ligue majeure de baseball.

Space Jam 2 Will Feature These Basketball Superstars – The DMV Daily

Le tout entouré de stars du grand écran tels que Sonequa Martin-Green (culte pour son rôle dans la série The Walking dead), le vétéran Donald Frank Cheadle ou Jeff Bergman qui opère dans l’ombre en doublant la voix des Lonney Tunes.

Des têtes d’affiches du monde du sport et du cinéma qui valent le détour et sans se mentir on a hâte de pouvoir jauger la prestation du King dans un territoire inconnu.

Les Suns en mission ; résumé des Finales NBA au bout de 2 rencontres

En décrochant leur ticket en premier après une série maitrisée face aux californiens (4-2), les suns avait acquis la certitude d’entamer les finales NBA avec l’avantage du terrain, à la maison. Une opportunité de bénéficier du soutien maximal de la phoenix suns arena bouillante en vue d’un démarrage en trombe. Et les Hommes de Monty Williams ne nous ont pas fait mentir. 2 rencontres XXL aux scénarios divers, mais qui se sont soldées par la même issue. Au compteur, donc, 2 – 0 à l’avantage de Phoenix face à des Bucks tourmentés à l’extérieur. Place de suite aux clés de décryptage de cette phase finale, des rencontres passées et des prédictions pour la route à la bague.

Avant-propos – Point franchise, parcours et tendance

SUNS

Les Suns, c’est l’évènement de cette saison, la révélation de ces playoffs. Auteur d’une régulière remarquée, se hissant en seconde position, la bande de DBook était attendue sans véritablement être crainte. Concours de circonstances, les lakers perturbés par leurs joueurs à l’infirmerie finissant en 7 ième position, se sont vus devenir leur adversaire du premier tour. Autant vous dire que dans les bouches des spécialistes et des fans en tous genres, on ne donnait pas cher des arizoniens face au champion en titre, logique. Ainsi, au delà de l’alignement des planètes avec des équipes adverses handicapées par les blessures, les suns qui ont saisi leur chance ont affiché de véritables performances collectives nous offrant le meilleur jeu de la compétition. Résultat des courses, après 11 ans de saisons blanches, sans avoir pointer son bout du nez en séries éliminatoires, ticket décroché pour les finales NBA 2021.

Grouillant de spectateurs dans les travées du stade, la pression est tout simplement maximale pour cet effectif relativement jeune et peu expérimenté des grosses échéances. Pour cause, dans le 5 de départ, le franchise player, Devin Booker, dispute en cette saison sa première édition des Playoffs et l’aventure est belle, l’impression que le jeune arrière de 24 ans insensible à la pression est en mission. Pour l’a mener à bien, les coéquipiers à bord sont utiles. Nous y reviendrons dans le récap analysé des deux premiers matchs.

L’autre et dernier gros enjeu du coté phoenix, qui déchaine les passions, voir Chris Paul ou non soulever le titre après 16 saisons de bons et loyaux services. Le meneur mériterait logiquement cette consécration, comme l’aboutissement d’une carrière de Hall of famer, celui qui excelle dans la création du jeu, de par ses passes lumineuses. CP3 de fait positionné parmi les meilleurs meneurs de ces 2 dernières décennies est l’atout expérience du roaster. Sous la caquette de leader de banc, les jeunes ne peuvent rêver meilleure formation, lui qui analyse tous les faits et gestes du parquet et se pose en référent terrain de Williams. On l’abordera, le meneur étoile entend bien montrer qu’il n’est pas le seul joueur de 36 ans qui a le vent en poupe (Nos salutation au KING Lebron James).

BUCKS

Dans le nord du pays, après deux parcours ces deux dernières années décevantes, la bande de Giannis était attendue de pied ferme. Renforcée à l’extérieur par Jrue Holiday, toutes les cartes disposées dans leurs mains. Et loin d’avoir écrasé la concurrence en régulière, terminant en 3ième place, le mode rouleau compresseur a été activé en playoffs. Et le défi était grand en demi-finale de conférence à la vue de la super team brooklynienne. Déchue en 7 matchs haletants, la route vers la finale était toute tracée ou presque face à des jeunes hawks déterminés et résilients, mais talent et expérience ont triomphé.

Alors, maintenant tous le monde attend au tournant le double MVP en titre et autant vous dire que rajouter une ligne de champion NBA sur son CV le ferait rentrer davantage dans l’histoire de la Grande ligue, à seulement 26 ans.

Giannis Antetokounmpo feels good, plays well, but it's not enough for Bucks  in Game 1 loss | Basketball | madison.com

Game 1 – Suns 118 – 103 Bucks

Climat aride et bouillant dans la ville d’Arizona en ce début juillet et on nous dit que les suns n’y sont pas pour rien.

Comme à leur habitude, les suns ont brillé sur le Game 1. Le plan de jeu de l’ingénieux, Monty Williams, sur une rotation à 8 joueurs à parfaitement été exécuté, exposant nombre adversaires et mettant on ne peut plus à la lumière du jour le QI basket de CP3. Le chef d’orchestre, créateur du jeu arizonien s’est régalé face à une défense bien trop lâche de Milwaukee. Libérant des espaces pour ses coéquipiers et perçant la première ligne pour rallier ces spots préférés à mi- distance, MVP incontesté de la rencontre. Au buzzer du 4 quart temps, 32 points et 9 décisives inscrit par son compte, et pourtant, ses coéquipiers n’ont pas été en reste que ce soit Ayton qui continue à nous surprendre qui a bataillé à l’intérieur pour décrocher 22 points et grappiller pas moins de 19 rebonds, deux de plus que Antetokumnpo souvent inatteignable dans ce secteur de jeu, Devin booker qui en imprimant son tempo a été décisif dans les moments cruciaux pour rompre les temps forts des bucks et creuser à nouveau l’écart ou bien encore la doublette cameron Payne et cameron Johnson dans la rotation auteur de 10 points respectifs, mais surtout d’une mise au service de leur coéquipiers et de véritables efforts défensifs. Le gage que chacun tient son rôle.

Une performance somptueuse qui à l’inverse à dévoiler les failles défensives des bucks. Alors que tous le monde anticipait un duel Paul – Holiday, c’est brook lopez et bobby portis en rotation qui ont dû remplir la tâche complexe de contenir le meneur en feu. Beaucoup moins mobile et avec une vision de jeu réduite, tout deux ont été durement exposé et sont les principaux fautifs de la défaite. Dans la même veine, témoin premier de ce constat, aucun ajustements n’a été produit par Budenholzer ce qui lui a été sévèrement reproché.

De son coté, le pivot grec tout juste sortie de l’infirmerie à livré son match. Percutant au poste, c’est bien de l’autre coté du terrain, en défense qu’il s’est efforcé à maintenir sa franchise dans le coup, en vain, bien trop isolé. On retiendra son block exceptionnel sur une action de Mikal Bridges comparé par les spécialistes à l’historique block de Lebron James sous les couleurs de cleveland sur Draymond Green en game 7 des Finale NBA.

Game 2 – Suns 118 – 108 Bucks

Visiblement abonné au numéro 118, les suns l’emportent sur ce game 2, de quoi poursuivre une bonne lancée.

Tous le monde a été mis à contribution. Un peu en retrait jusque ici malgré un apport exceptionnel, Bridges a fait resonner sa voix et son talent sur le parquet. Vif dans ses déplacements et fort des espaces trouvés dans la raquette de Milwaukee, 27 points inscrit par son propre chef. En transition, Il a habilement suppléé Ayton mieux contenu. Mais, force est de constater que le statut de MVP de la nuit est à allouer à Booker. Dans une bonne dynamique, peu importe le défenseur qu’il lui fut proposé, l’arrière a dominé. Lot d’une précision chirurgicale 31 points enfilés dont un sublime 7 sur 12 depuis la ligne des 3 points.

Et pourtant Giannis n’a (à l’exception de ses lancers francs manqués et encore) rien à se reprocher, n’a pas démérité lui qui signe une rencontre dantesque, de véritable franchise player. Sur le banc comme on a pu admirer ses remontrances et son discours de motivation, mais surtout sur le parquet. Lueur de détermination dans les yeux, il a réclamé avec succès tous les ballons pour infiltrer avec force son gabarit cherchant le dunk ou a minima provoquant des fautes. En somme, 42 points, l’équivalent de 1 / 3 du scoring de son équipe, ont été pris en charge par Giannis. Plus pertinent défensivement, c’est de fait cette fois-ci le supporting cast qui a failli au shoot, à l’extérieur. Middleton pourtant efficace dans la compétition a vandalisé ses occasions avec un malheureux 5 / 16 tout comme la recrue Jrue Holiday. Le talentueux arrière de la Draft 2009 n’a pour le moment pas bien pris forme dans la stratégie offensive de ses finales. La faute également à un défaut de circulation de balle, les tirs cédés ne sont pas les faciles à rentrer. Des tirs forcés qui font drastiquement baisser le taux de réussite à mi distance et derrière la ligne.

Les Suns ont frappé un grand coup et ont désormais un pied vers le titre. Nul affolement, pour autant, les Bucks rencontrent le même cas de figure qu’en demi finale de conférence face à la superteam brooklynienne. Menés également 2 à 0 dans cette confrontation, fort des ajustements de Budenholzer, de l’impact physique du double MVP grec et d’une adresse particulière des roles players, milwaukee arrachait il y a 2 semaines le game 7 au barclay center. Qu’en sera t’il en finales NBA ? La suite de l’épopée resta à suivre cette nuit pour un Game 3 qui pourrait bien dessiner la tendance prédictionelle de la confrontation.