NBA : Les Pélicans s’envolent à l’ouest

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Actuellement jonché à la seconde position de la conférence ouest, à une enjambée des Grizzlies , le club de la nouvelle orléans a fière allure. Une surprise tant pour les fans que pour les spécialistes dont nombreux s’ils ne négligeaient pas le potentiel offensif de l’effectif feignaient à les placer en milieu voir fin de tableau. Et pourtant, même en l’absence de Brandon Ingram bloqué à l’infirmerie, souffrant d’une blessure à l’orteil, l’attaque roule et fait plier les défenses une à une. Mais alors, qu’est ce qui explique la bonne forme des Pélicans ?

Une renaissance non pas du Phénix mais bien du pélican qui tient avant tout au retour de sa star de 22 ans, Zion Williamson. Loin d’afficher l’allure d’un frêle oiseau avec ses 128 kilos, l’ailier fort survole les défenses. Tenu hors des parquets toute la saison dernière s’étant fracturé le pied droit, la déception était grande. Et surtout NOLA se voyait amputé de sa première arme offensive. Après une saison régulière très irrégulière, les hommes de Louisiane étaient parvenus in extremis à se hisser en play-offs avant de se faire évincer au premier tour par les Suns 4 à 2.

Critiqué en son absence, Zion n’a pas manqué rapidement de montrer qu’il répondait présent et qu’il ne ménagerait pas la concurrence. Ce n’est rien de le dire, sa domination à l’intérieur, dans la raquette est sans conteste. Ayant travaillé sur son physique, son poids ayant été sujet à discussion il y encore peu et faisant l’objet d’une clause dans son nouveau contrat, le numéro 1 regorge d’explosivité sur le terrain. En qualité de slasher – finisseur, Zion ne se fait pas prier pour décrocher les paniers. Premier artisan au scoring avec 25 points de moyenne, ses déplacements intelligents sous l’arc sont salvateurs pour l’équipe. Et en l’absence d’appui de ses coéquipiers, le natif de caroline du nord ne peine à se créer sa propre voie. Se pliant au jeu de l’isolation, le défenseur adverse dans 99 % des cas moins corpulents, ne résiste pas à l’affront. Des passages en force qui ne doivent passer sous silence l’habileté de Zanos, le handle étant une autre de ses qualités.

S’il tend à soigner ses statistiques individuelles, le bufle n’en est pas moins altruiste. Magnétisant les défenseurs autour de lui tel un aimant, des espaces se libèrent et des opportunités se créent. En tête de la liste, c’est son comparse C.J McCollum placé sur la ligne extérieure qui en bénéficie. Disposant de shoot ouverts, CJ n’a qu’a imité son ancien camarade des Blazers, Damian Lillard, et dégainer à 3 points.

Un ADN offensif de l’équipe qui se traduit dans les chiffres. Selon l’offensive rating, la moyenne du nombre de points marqués par équipe, NOLA se classe en 5 ième position dans la ligue avec 115 points empilés quotidiennement. Et pourtant de l’autre côté du terrain, dans le secteur défensif, la franchise n’en démord pas pour ne pas dire excelle. Là où elle occupait la 18 ième position l’année dernière, elle ravit cette saison le 5 ième rang tout comme en attaque de quoi former un superbe équilibre.

Justesse et agressivité sont les maitres mots de la stratégie défensive. Si Zion produit également, des efforts dans ce secteur de jeu, la défense est bien tenue par le rookie Dyson Daniel, Herb Jones ou encore José Alvarado qui reste l’expert des interceptions. En action, les hommes de Willie Green sont mobiles et cherchent à contester tous les shoots. Face aux snipers de la ligue, des aides sont privilégiés de telle sorte à faire circuler le ballon. Redoublant de vigilance face aux attaquants, les pels font perdre beaucoup de ballons à leurs rivaux offrant des situations de contre-attaque et donc, de paniers faciles à l’arrivée.

Un équilibre presque parfait auquel le nouveau Head-coach, Willie Green n’est pas indifférent. Encore coach adjoint de Monty Williams il y a quelques mois chez les Suns, le jeune quarantenaire a su prendre ses responsabilités. Conscient des points forts de son équipe, il sait les exploiter à merveille pour dominer l’adversaire. Selon les rencontres, le V majeur et les rotations diffèrent car ce qui est l’autre caractéristique du jeune coach, c’est son sens de l’adaptation. En fonction du pedigree offensif et défensif en face de lui, en fonction de la forme de ses joueurs et de la dynamique de la confrontation, des choix risqués sont pris et pour le moment ont eu le mérite de payer. Dans le vestiaire, Green tient à entretenir un collectif soudé où chacun connait sa place.

Avec ce début de saison étoilé, les projections sont positives pour l’avenir des Pels. Une franchise que l’on n’attendait pas si haut et pourtant qui ne doit pas ses bons résultats au hasard. Reste à voir désormais si les hommes de Louisiane tiendront sur la distance. On ne le répétera jamais assez, une saison est longue et réserve son lot de surprises. En attendant, patientent le retour de Ingram, les pélicans commencent à faire peur dans la ligue et à se positionner comme un futur outsider dans la course au titre.

Victor Wembanyama, le français qui fait (déjà) rêver la NBA

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À maintenant 6 mois de l’édition 2023 de la draft NBA, la sélection de Wembanyama, Victor de son prénom, en choix numéro 1 recouvre de l’évidence. Sur les antennes, en conférence de presse ou depuis son clavier, chacun y va de ses éloges que ce soit du côté des spécialistes, des fans ou encore des légendes de la balle orange. Sans même avoir foulé une seule seconde sur un parquet de la grande ligue, le phénomène de 18 ans déchaine les passions. En 6 points, on vous propose à votre tour de pénétrer dans la Wembamania.

Fiche :

Prénom / Nom : Victor Wembanyama

Age : 18 ans et 11 mois (4/01/2004)

Nationalité : Française

Stats 2022 : 23.3 PTS – 9.3 RBDS – 2.5 PD

Place visée à la draft 2023 : 1ère

Wemby, le basketteur né

Comme il le rapporte dans ses interviews, wemby a toujours fait du sport sa priorité. Il faut dire que dans son environnement familial, les inspirations sont multiples et ce avant tout du côté de ses parents. Son père, Felix, a brillé sur les pistes d’athlétisme dans l’exigeante discipline du triple saut là où sa mère Elodie a accompli une carrière de basketteuse avant de devenir coach pour jeunes à Chesnay-Versailles. Un club où Victor manipulera pour ses premières fois la balle orange à l’âge de 7 ans. Pourtant, le basket demeure dans un premier temps en arrière-plan. La star des mets s’essaie à la pratique du judo et du football. Mais à l’orée de ses 10 ans, il s’en remet à l’évidence, jamais loin des parquets, la tentation d’aller accrocher le panier est trop forte. La même année, il intègre le mythique club de Nanterre. Formation où il développera sa maitrise des fondamentaux et connaitra ses premiers succès.

Wemby, le monstre physique

Difficile de passer inaperçu pour le pivot des mets. D’aucuns seront portés à dire que Victor constitue un des grands gagnants de la loterie génétique. Mesuré à 1m91, à l’âge de 11 ans, victor ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Ces mensurations physiques actuelles que certains qualifient de « surnaturelles » ont de quoi donner le tournis. D’après les dernières évaluations, la taille de Wemby est établie à 2m 21 sans chaussures pour une envergure calculée à 2m44 (5 cm que son compatriote, Rudy Gobert). Un géant donc, qui a 18 ans n’a vraisemblablement pas finalisé sa croissance. Côté détente aucune information n’a été communiquée à ce jour. Patience étant la mère des vertus, des tests viendront à être réalisés par les franchises dans le cadre de la draft. En attendant, en se fiant seulement aux highlights, la capacité de victor à bondir très haut pour claquer des dunks et de l’autre côté du terrain pour produire des contres est certaine.

À 105 kg, Victor mériterait pourtant à s’épaissir. Un constat qui ne saurait pourtant être sujet à l’inquiétude. Le jeune homme travaille déjà dessus à partir de programmes de musculation personnalisés. Côté alimentation, les nutritionnistes talentueux qui composent les management NBA se chargeront de nourrir comme il le faut la bête. Un reproche déjà exprimé par le passé à l’attention de Giannis Antetokounmpo. Jugé également maigrelet lors de son année rookie, the « Greek Freak » a signé une transformation physique exceptionnelle, prenant pas moins de 21 kg en cinq ans. La question du poids de Victor n’est pas l’affaire de sa domination athlétique qui déjà a ce stade avéré mais une garantie pour la prévention de blessures.

Wemby, le pivot sniper

En vertu de ses mensurations, Wemby a toutes les aptitudes pour dominer sans conteste le secteur intérieur. Ce qui est le cas, mais pas que. Chose rare parmi les géants, Victor a mis au point une mécanique des shoots des plus efficaces. Autrement dit, avec le numéro 1, les tirs a 3 points pleuvent de toutes parts. Le résultat bien évidemment à un travail intense. Le meilleur shooteur all time, encore en activité, M. Steph Curry, saurait le confirmer, la précision vient avec la répétition. La plus value de wemby, c’est qu’une fois les bras étendus, il est hors de portée. Aucune défenseur ne peut rivaliser. Parlons statistiques. Tandis que son pourcentage de shoot s’élève en cumulé à 51 %, la réussite est de 31 % à 3 points. Et ce en considérant que le pivot en prend en moyenne 5 par rencontre.

En regardant de plus près les highlight, un autre élément saute aux yeux. Wemby sait se montrer autonome, autrement dit de par ses skills en handle (Gestion des dribles), le défenseur est mis dans le vent de quoi lui laisser le panier ouvert. Victor n’est en effet, pas coutumier des écrans. C’est d’ailleurs, plus lui qui les pose. En somme, on pourrait espérer voir la pépite française participer au contest à 3 points du all star game. Une épreuve remportée l’édition dernière par Karl Anthony Towns, un autre big men. Balle dans le camp de Victor pour confirmer son statut de sniper en NBA et exhorter que les big mens savent aussi sévir depuis la ligne extérieure.

Wemby, le mur défensif

Ce qui caractérise les grands, c’est leur polyvalence. Wemby coche cette casse. Alors, si les spectateurs se disent épatés par son jeu offensif, de l’autre côté du terrain, l’arsenal est également solide. Usant intelligemment sa longueur de bras, quiconque voudra pénétrer dans la raquette se heurtera à un mur. Ainsi, en ciblant les scorers, il les forces à lâcher la balle auprès de leurs coéquipiers, consacrant une baisse du nombre de points encaissés. Malgré son gabarit, Wemby se projette vite sur ses appuis. Pour les plus téméraires étant parvenus à se hisser sous l’arceau, le panier est loin d’être assurée. Tout aussi impressionnants que les autres, les contres de victor sont une de ses marques de fabrique. À raison de 3.1 contres en moyenne, les adversaires ont de quoi être écœurés. À titre de comparaison, l’actuel leader du domaine en NBA, Brook Lopez, la clef des voute de bucks tourne à 2.9 contres par match.

Wemby, le Trashtalker

Devenu la bête curieuse des médias américains, les sollicitations des journalistes se comptent à la pelle. Et ce n’est pas pour déplaire à Victor qui se prête volontairement au jeu des journalistes. À défaut de la majorité de la population française, le jeune homme affiche une maitrise de la langue de Shakespeare qui saurait impressionner n’importe laquelle des professeurs d’Anglais. Au-delà de ses compétences linguistiques, c’est son aisance rhétorique qui transparaît derrière la caméra. Victor toujours très souriant révèle une mine décontractée. Pour cause, le jeune homme se montre sur de lui -même et de son potentiel. Pris dans son élan, la star des mets s’en est allé à des déclarations remarquées. Des phrases chocs sous l’allure de punchlines qui n’ont pas manqué de faire réagir et qui sont surtout l’assurance que même en matière de Trashtalking, Victor domine. La veille d’un match d’exhibition à las vegas, une balle perdue s’est vue adressée à Scoot Henderson, son concurrent direct de la draft.

A propos de Scoot Henderson, au micro de Tim Reynolds

« C’est vraiment un bon joueur. Si je n’étais pas né, je pense qu’il mériterait la première place. »

Wemby, le sage

En dehors du terrain, ce qui impressionne, c’est la maturité de Victor. Le jeune homme de 18 ans s’est montré dans ses interventions publiques très posé et réfléchi, tant sur sa conception du basket que sur ses choix de carrière. Wemby rêve grand ce qui est le commun de tous les joueurs de son calibre. Wemby veut se donner les moyens de devenir le meilleur et ce par le travail, ce qui le distingue largement de la concurrence. Depuis le début, ses proches ont joué un rôle fondamental, l’accompagnant dans ses prises de décisions et s’assurant de lui maintenir le cadre le plus sain possible. Pour autant, la tâche n’est pas aisée. Au centre de l’attention médiatique avant même son entrée en NBA, la tentation est grande de s’en résoudre à la prétention et à la pression. Mais, ce serait méconnaitre le natif de Nanterre. Comme dans les moments décisifs en match, il sait garder constamment la tête froide. Ce qui l’importe le plus, progresser encore et encore. En résumé, un état d’esprit de gagnant.

Sans nul doute, le potentiel de Wembanyama est immense. Quelques soit sa destination future, il saura user de ses qualités pour rivaliser dans la cour des grands. Et par pur chauvinisme et par amour du basket, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Kevin Durant, un joueur hall of fame aux choix contestés

À la Une

La free agency 2022 s’annonçait calme du côté des nets. Malgré un passage décevant en playoffs, le management était assuré en vue de cette saison de compter à nouveau sur son binôme élite composé de Kyrie Irving et de Kevin Durant. Mais, c’est bien ce dernier, l’ailier fort 12 X all star qui est venu jouer le trouble fête en mettant à mal le projet de la franchise.

Jeudi dernier, l’insider d’ESPN, Adrian Wojnarowski a plus qu’agité la plateforme twitter. Selon ses dires, KD se serait adressé à Sean Marks pour demander son trade. Un coup d’éclat alors même que le joueur était engagé jusqu’en 2026 auprès de l’effectif de la big Apple. Une annonce très mal digérée par la fan base des nets et au delà. En effet, tout le monde qui suit de prêt ou de loin l’activité de la ligue est forcé de reconnaitre le talent du natif de washington. Sur le terrain, rien à redire. A 33 ans, cette saison, le numéro 7 à compilé 29,9 points de moyenne se classant comme le troisième meilleur scoreur ex-aequo avec le double mvp d’origine grecque, Giannis Antetokounmpo. Du côté des coachs, la satisfaction a toujours été au rendez-vous. Mais, le problème, du moins les interrogations se localisent autre part, la capacité de KD a se fondre dans un effectif, à s’y ériger en leader et a y rester fidèle quand les difficultés apparaissent. 3 franchises à son compteur et bientôt 4. Mais ce n’est pas tant le nombre qui est contesté que le choix de destination.

Pour y voir plus clair, place à un retour en arrière sur la carrière de Kevin Durant.

Naissance et ascension à OKC

En juin 2007, OKC qui dispose du second choix de la draft n’hésite pas et en vient à sélectionner Kevin durant. Le prospect de l’université de Texas à déjà montré sur le parcours universitaire l’étendue de ses capacités terminant respectivement meilleur rebondeur et scoreur du championnat. Son entrée en NBA confirme pour ne pas dire explose les attentes portées en lui. Logiquement, avec ses 20 points de moyenne dont une performance inouï lors de la dernière rencontre de la régulière avec 42 points, le titre de rookie of the year lui est attribué. Sur le plan collectif, l’heure est encore à la reconstruction. Les défaites se succèdent et la franchise stagne en bas de classement.

L’année suivante, un nouvel espoir atterri à OKC, Russel Westbrook. Un jeune homme au profil de jeu atypique prêt a épauler KD dans sa mission de donner du crédit à la franchise et de lui faire passer des caps. La progression se fait, le groupe prospère. Lors de la saison 2009 – 2010, enregistrant 30 points de moyenne, Durant s’offre le luxe de sa première nomination au all-star game. OKC se hisse en playoffs mais chute face au futur champion en titre, les lakers.

Sur les antennes, le gamin fait parler de lui par sa précocité, son talent. C’est tout bonnement un scoreur né qui arrache les arceaux et dégaine à mi-distance. Les spéculations émergent et maintenant un seul objectif anime le management, la course au titre. Un rêve qui va être tutoyé sans jamais être accompli. En effet, en 2012, le thunder poursuit une campagne de playoffs remarquable avant d’échouer devant le but. Après avoir évincé dallas en 4 rencontres, les lakers et les spurs, la bande de KD atteint les finales NBA. L’ultime opposition face au heat est un évènement attendu. Dans le camp adverse, c’est Lebron james aux commandes. A ce moment – ci, James et KD sont déjà considérés parmi les meilleurs joueurs au monde. Mais, même si les finales de Durant sont plus que respectables avec 30 points affiché, le reste de l’équipe ne suit pas et ses coéquipiers Westbrook et harden brillent de leur absence. La fenêtre se referme.

En outre, si sur le plan individuel, le numéro 7 continue son envolée, OKC ne parviendra pas à aller plus loin en playoffs. La consolation arrive en 2014 où KD s’empare du titre de MVP, la distinction individuelle la plus haute. Le temps est donc, de penser à son avenir. Le joueur réfléchit autrement et semble se lasser de produire des statistiques dans le vent, sans un succès collectif.

Départ pour Golden state (sous les huées)

KD souhaite donner un nouvel élan à sa carrière. En 2016, il rompt officiellement avec OKC, franchise qu’il l’a draftée et formée. Son contrat arrivant a échéance, il refuse la prolongation et se penche sur un trade avec une aspiration en tête, rejoindre un collectif déja compétitif. Ce faisant, quoi de mieux que de rejoindre les warriors de Curry, l’équipe qui affiche le meilleur bilan en saison régulière de l’histoire de la ligue avec 73 victoires pour seulement 9 défaites. La décision fait polémique et le manque de courage est pointé du doigt. Le discours est jugé contradictoire pour un joueur qui dit vouloir « sortir de sa zone de confort ». Pour de nombreux fans, c’est le terme « trahison » qui ressort.

Mais force est de remarquer que l’alchimie prend. Aux cotés de Green, de Thomson et Curry, KD est la quatrième tête du monstre floridien qui emporte tout sur son passage. Ainsi, dès sa première année sous les couleurs bleu et jaune, le but ultime est atteint. Agé de 27 ans, durant met la main sur le trophée nba s’adjugeant au passage celui de MVP des finales. Le pari est réussi, malgré les critiques, KD est maintenant à l’apogée de sa carrière. Et la course en tête se poursuit puisque que pour la saison 2017 – 2018, bis repitita, la bague de champion et le trophée de mvp des finales atterrissent dans les mains de l’ailier. La dynastie est en marche et on voit difficilement qui viendrait mettre fin au règne floridien.

La réponse, malheureuse, l’année d’après. Alors, qu’après avoir survolé la régulière et les playoffs, le troisième titre consécutif est à portée de doigts, les complications s’abattent sur les hommes de Kerr. En demi-finale de conférence, opposé au rockets, Kd contracte une déchirure du mollet et se voit quitter immédiatement le terrain. Une perte douloureuse mais surmontée, avec des warriors qui bouclent la série en 6 matchs. La finale de conférence semble une formalité avec un sweep contre portland, l’occasion de rejoindre toronto pour la grande finale. KD convalescent fait son retour lors du game 5 mais se rompt le tendon d’Achille sur un malheureux dribble au bout du 1er quart – temps. L’hécatombe se poursuit avec Thomson atteint au genou gauche contraint de sortir sur civière. Privée de 2 de ses 3 meilleurs éléments, golden state laisse filer la victoire aux canadiens.

Voyant une porte se refermer, durant choisit de décliner la proposition de prolongation en terre floridienne.

Atterrissage à la Big Apple ( Trade Nets)

En quête d’un nouvel eldorado, KD porte son dévolu sur la big apple, du côté non pas des mythiques knicks mais chez les nets. Il y rejoint le talentueux technicien Kyrie Irving en vue d’un binôme d’exception. Une place loin d’être anodine. La franchise en reconstruction affiche un niveau très moyen et pâtit d’un certain manque de leadership. Le défi tout trouvé pour KD qui doit enfiler le costume de leader dans un effectif de surcroît ambitieux.

En décembre 2020, il renoue enfin avec les parquets et dispute son premier match sous la bannière noire et blanche. Entachée par la pandémie, la régulière se poursuit non sans mal. Mais l’arrivée de KD représente un véritable bol d’air et l’effectif renoue avec le succès. Le retard est rattrapé et les nets parviennent a accrocher la seconde place à l’est de quoi présager une bonne campagne. Pourtant dans une série d’anthologie, confronté aux bucks, Brooklyn craque en 7 matchs. La performance de KD durant la dernière rencontre est mémorable mais insuffisante ; 48 points.

Nous en venons a cette saison qui ne fut pas de tout repos. A la free agency, les nets renouvellent une grosse portion de leur effectif pour s’offrir les services de James Harden.

Celui-ci se joint a Irving et durant pour former une superteam propre à nourrir de super – ambitions. Mais l’enthousiasme retombe très vite car les blessures se succèdent et la réunion des 3 ne se fait véritablement que sur 15 matchs. Harden confiant entretenir une mésentente avec le management quitte le navire pour rallier les sixers en contre partie de l’arrivée de Ben Simmons, de Seth Curry ainsi que de Andre Drummond.

En vue des séries éliminatoires, la dynamique est mauvaise. Les nets doivent passer l’épreuve du play in, ce qui est fait sans trop d’inquiétudes. Mais dès le premier tour, la bande de kd est évincée par les celtics en 4 rencontres. Un sweep qui témoigne d’un mal être et qui fait dire à une part de la fan base que le déficit de leadership de Durant est avéré.

Ainsi, alors que ces derniers jours les spéculations vont de bon train sur la prochaine destination de KD, l’ailier est à un nouveau tournant d’une carrière autant incroyable que mystérieuse.

NBA – Le play-in tournament : Fonctionnement et équipes concernées

À la Une

La saison régulière de la NBA 2021 – 2022 vient de sonner son glas, depuis ce dimanche. En somme, 10 équipes ont pris le chemin des vacances. C’est le cas des Pistons, des rockets ou du magic, des équipes en pleines reconstitution bourrés de jeunes talents. Plus suprenant, en revanche, les lakers viennent se greffer à cette liste. Le champion en titre 2020 a vécu une saison des plus compliquées entre les blessures et la mauvaise intégration de Russel Westbrook. Résultat, malgré un Lebron phénoménale à l’orée de ses 37 ans, les angelinos ont pati d’une défense perméable et d’une précision inconstante. Sur l’autre bord, 20 équipes vont se défier au cours de cette seconde partie de saison avec à la clé la bague de champion. Les 6 premières dans le classement sont qualifiés d’office et peuvent profiter de quelques jours de repos avant son entame, ce samedi 16 avril. Pour le reste de la 7ième position à la 10ième, un dernier bout de chemin reste à faire pour mettre la main sur son ticket. C’est l’essence même du play in tournament.

Le play in tournament, qu’est ce que c’est ?

Né dans la bulle d’Orlando en 2022, le play in tournament revient pour sa troisième édition. De la 7ième à la 10ième place la bataille va faire rage pour intégrer les playoffs. En somme, c’est un mini tournoi entre ces 4 équipes de chaque conférence qui va passionner les fans de la grande ligue. Quant à son déroulement, le 7e va affronter le 8e, celui qui l’emporte scelle son siège pour les playoffs alors que celui qui s’incline doit patienter l’issue de la rencontre entre le 9e et le 10e de laquelle le perdant est définitivement éliminé. Le gagnant de 9 VS 10 s’octroie en effet une petite bouffée d’air avant de se confronter au perdant 7 VS 8. Vous aurez compris la mécanique, le vainqueur rejoint les playoffs alors, que le perdant le matera depuis son canapé.

Les cavaliers cleveland

Les cavs, c’est l’une des équipes cette saison qui nous à le plus surpris. Prédestiné à occuper les bas fonds de la ligue selon l’expertise des spécialistes, les hommes de l’Ohio nous ont fait vite démentir. C’est l’expression d’une force collective duquel chacun contribue avec agressivité. Son ADN est de nature défensive. Celle-ci repose sur des BIG men dévoués, qui se placent intelligemment pour grapiller les rebonds et les contres. Le rookie, Evan Mobley en pôle position pour la course au Rookie of the year et Laurri Markkanen sont les noms à citer. Néanmoins, la défense patîra de l’absence de Jarrett Allen qui cette saison a élévé son niveau de jeu jusqu’à obtenir sa première sélection aux all stars. De l’autre côté du parquet, l’attaque se fonde avant tout sur un shooteur élite, Darius Garland. En pleine confiance, les shoots à longue distance ne cessent de pleuvoir à raison d’un pourcentage de 38 % à 3 points sur une moyenne de 21,7 points. Une réticence subsiste. Si la première partie de saison fut flamboyante, la seconde demeura bien plus difficile et la dynamique des 10 derniers matchs (3 Victoires / 7 Défaites) est loin d’être rassurante.

Les Nets

Entres les blessures, l’indisponibilité de Irving pour cause de vaccin et le big trade de Harden vers Philadelphie, la régulière fut intense. Non sans mal, dans la dernière ligne droite grâce à un duo Irving – Durant dantesque, les new-yorkais ont finalement raccroché la 7ième place. Si des failles défensives peuvent être décelées et exploitées par les rivaux, l’attaque est chirurgicale. KD évolue à un niveau MVP et n’épargne quiconque avec un shoot à mi-distance aiguisé. Irving quant a lui fort d’une grande palette de skills est prolifique vers l’arceau. Grand favori en début de saison, la tendance a quelques peu changé. Ce sont désormais des outsiders. Via le trade de Harden, l’effectif a été renforcé par le sniper Seth Curry et l’expérimenté Andre Drummond. Celui-ci inclue également, Ben Simmons toujours indisponible pour des raisons psychologiques, ce qui pourrait se révéler être un manque en matière défensive. Après la débâcle des play-offs, la défaite dans le money time face au bucks, l’heure est semble t’il à la revanche avec la ferme intention cette fois-ci de ne pas trembler dans les moments décisifs.

Atlanta Hawks

Difficile envol pour les faucons. Atlanta a peiné a démarrer malgré un Trae Young stratosphérique. Pour sa quatrième année dans la grande ligue, le meneur continue à progresser et à éblouir la state farm arena. En matière statistiques, le numéro 11 est cette saison le meilleur scoreur et passeur de la ligue. L’année dernière pour sa première campagne de play-offs, le meneur avait porté sur ses épaules la franchise. Mais, cette année la donne est toute autre car la qualification est loin d’être assurée. A domicile, les oiseaux ont enchainé les défaites frustrantes. Le collectif a souffert de très mauvaises phases défensives, laissant les shooteurs rivaux ouverts se faire plaisir pour les sanctionner. La dépendance s’est accrue au scoring envers Young réduisant les perspectives et encourageant les adversaires à masser les efforts pour lui rendre la tâche difficile. Le problème central demeure la mentalité affichée par les hommes de Nate McMilan. Les fans ont la sensation de joueurs trop peu investis qui faillissent dans le dernier quart. Le ticket pour les playoffs va vraisemblablement constituer un stimulant nécessaire pour mieux performer. Sous pression, les faucons survoleront peut être le play in. Réponse à venir.

Hornets

Les hornets, c’est l’association parfaite entre jeunesse et talent. Cette saison, LaMelo à confirmé son statut de franchise player. Le pick numéro 3 de la cuvée 2020 a vu son scoring rehaussé de 5 points en moyenne, passant de 15 à 20. C’est le maillon central du système de Charlotte, à partir duquel s’organise le jeu. LaMelo crée pour ses coéquipiers aimantant les défenses et livrant plus de 6 passes décisives de moyenne et pour lui même en isolation. Sa fusion avec l’aérien Miles Bridges est évidente. Le numéro 0 qui poursuit sa quatrième année sur les parquets a explosé littéralement les attentes portées en lui. Avec 20 points de moyenne, il met dans le vent les défenseurs par sa vitesse et son explosivité pour venir accrocher le cercle avec sa monstrueuse détente. Les hornets sont une des équipes les plus plaisantes à regarder, mais à rechercher le spectaculaire, il ne faudrait pas en oublier l’efficacité. Les frelons semblent parfois sommeiller en défense. Attention donc, à faire les efforts des deux côtés du terrain.

Clippers

Dépeuplés de leurs 2 meilleurs joueurs, Kawhi Leonard atteint d’une rupture partielle d’un ligament croisé antérieur du genou droit, rien que cela et de son fier lieutenant Paul George, victime d’une déchirure au coude droit, la saison s’annonçait compromise. Alors que le retour de Kawhi semble impossible, George a lui pu rallier les parquets pour les derniers matchs de saison régulière et doit regagner en rythme. Quoi qu’il en soit, les californiens ont gardé la tête haute avec des franchises Player aux griffes acérées. L’agressivité est la première arme du collectif. Plusieurs joueurs propulsés au devant de la scène ont connu une hausse des responsabilités. Et des caps ont été franchis individuellement et collectivement. Reggie Jackson qui vu son temps de jeu augmenter de 10 minutes a réhaussé son nombre de points de 6 unités pour atteindre 16,8 points. Au fil des rencontres, les automatismes se sont développés. Les vétérans ont contribué via leur expérience a coordonner un jeu efficace. Nicolas Batum depuis son corner ou Markieff Morris en défense. Se pose alors, la question si sans son franchise player, les clippers peuvent aller loin en playoffs ?

Timberwolves

En treizième place la saison dernière, les ambitions étaient nettement inférieures à aujourd’hui. Anthony Edwards concourait sa saison de rookie teintée d’un grand succès. Le jeune montrait des signaux rassurants pour la suite, jouant intelligemment et tirant habilement profit de sa force physique. Le leader Karl Anthony Towns avait cependant brillé de son absence, ne participant qu’a 50 matchs réduisant largement la marge de manœuvre. Cette année, les deux comparses ont partagé bien plus de temps de jeu ensemble jusqu’à constituer une redoutable arme offensive. En somme, les Wolves qui ont inscrit collectivement 115,9 points de moyenne se sont imposés comme la meilleur attaque. D’ Angelo Russel a confirmé son statut de passeur élite. Des caviars ont été servis à un KAT polyvalent capable de perforer la raquette et d’afficher une belle réussite à 3 points et à un Edwards survolté, très dangereux sous le cercle. Enfin, il est essentiel de mentionner l’apport de Patrick Berveley. Si l’impact ne se ressent pas dans les statistiques, il est bien réel avec un harcèlement constant des adversaires.

Pelicans

L’annonce à l’intersaison de la mise à l’écart du phénomène Zion Williamson pour la saison sonnait comme un coup de massue à la nouvelle orléans. Le choix numéro 1 de la draft 2019 s’était vu diagnostiquer une fracture au pied droit nécessitant une opération et une longue période de rééducation. Ainsi, malgré un Brandon Ingram de niveau all star, la première partie de saison fut cataclysmique, l’équipe stagnant au plus bas de la conférence ouest. La trade deadline a dessiné un nouvel horizon avec l’arrivée capitale de C.J McCollum. Très rapidement, l’arrière a su s’intégrer à sa nouvelle équipe changeant de rôle par rapport à Portland. C’est sur lui même que repose la construction du jeu en ayant la responsabilité de porter de balle. De nature altruiste, l’ensemble des camardes sont impliqués. Le numéro 3 permet dans le même temps, davantage de spacing et donc, des shoots plus aisés à convertir. Dans le même questionnement que LA, on peut se demander quel parcours de fin de saison leur ai réservé en étant orphelin de Zion, le visage de la franchise.

Spurs

Si la saison n’est pas historique pour les spurs en reconstruction, elle l’est pour son coach iconique, Gregg Popovich. Le septuagénaire a en effet, officialisé sa 1336 victoires en saison régulière décrochant le record all time. Sur le terrain, Dejounte Murray a capté toute l’attention de la ligue. Le meneur a surpris par sa prise de leadership et sa progression au scoring atteignant les 21 points de moyenne. Pour la première fois de sa carrière, l’étoile de all star lui a été assigné malgré des résultats collectifs insuffisants. Dans son sillage, Keldon Johnson a aussi dépassé les attentes établissant son record de points en saison avec 17 unités en moyenne. L’effectif demeure l’un des plus jeunes de la ligue ce qui pourrait être un désavantage certain. Les playoffs forme une grosse échéance à laquelle les corps et les esprits doivent être préparés.

DeMar DeRozan chez les Bulls, Chronique du second « prime » de DeMarvelous

À la Une

C’est l’un des joueurs les plus en forme de la ligue, discuté pour le titre de MVP. Et pourtant DeRozan revient de loin. Du coté des Chigago Bulls, franchise vers laquelle il a été transféré cet été, l’arrière trouve un second souffle. Autant sur le plan individuel que collectif, le bilan appelle à des louanges. Mais quels sont les facteurs de cette renaissance ? Comment DeRozan est passé d’un joueur duquel on pensait le « Prime » passé, aux statistiques nettement en baisse du coté des Spurs à un leader accompli chez les taureaux ? Place à l’expertise.

Un début étoilé chez les Dinos (2009-2018)

Dans sa carrière NBA, DeRozan a rapidement montré l’étendu de ses talents et le potentiel qu’il recouvrait pour devenir un « grand joueur ». L’aventure débute au Canada. Nous sommes en 2009, DeMar vient alors tout juste de fêter ses 20 ans. L’année précédente, évoluant sous les couleurs de l’université de la Californie du sud, sa ligne de stat grimpe à 13,9 points et 5,7 rebonds de moyenne, ce qui le convainc à se présenter à la draft. Son intuition est bonne, son profil de monstre athlétique capable de s’élancer au cercle, d’aimanter les défenses, attire. Et c’est finalement la franchise ontarienne, les Toronto Raptors qui y jette son dévolu, le sélectionnant en 9 ième position.

Photo Draft 2009, DeRozan serrant la main à David Stern,
le commissaire de la ligue

Son année de sophomore est respectable, quoi que quelques peu décevante au vu des attentes. A partir des 21 minutes quotidiennes offertes, le numéro 11 compile 8,6 points et 3 rebonds. L’adresse a 3 points laisse littéralement à désirer avec seulement 25 % de réussite. Ses progrès en la matière ne sont pas fameux au fil des saisons ce qui ne l’empêche pas, loin de là, de se muter en une arme offensive. Dès la seconde année, son temps de jeu réhaussé, il double son nombre de points ; 17 points tout ceci avec un piètre taux de réussite de 9,6 % à 3 points. Mais, l’arrière est lucide son atout à lui c’est sa rapidité et sa précision à mi-distance. La machine s’emballe et DeMarvelous continue à s’épanouir en terres canadiennes. Bien que ses deux candidatures au Dunk contest se soient soldées par un échec, en saison régulière, les dunks pleuvent sur les défenseurs. En 2014, son statut est clair, celui d’un franchise player, d’un leader qui peut emmener loin son équipe. C’est l’année où un nouveau cap est franchi avec sa première sélection en tant que All star.

Malgré cela, les échecs se suivent et se ressemblent en play-offs. En 2014 et 2015, les raptors sont évincés dès le premier tour. En 2016, 2017 et 2018, les Cavs d’un certain Lebron James barre tout accès aux Finales NBA. Malgré une production statistique phénoménale, la confiance s’étiole dans le leader.

Et abruptement, un tourant va s’opérer. Le gamin de la franchise ontarienne, pour qu’il s’est tant sacrifié pendant 9 ans, le trade sur le banc de San Antonio au profit de Kawhi Leonard. La nouvelle est dévastatrice. DeMar n’en revient pas tout comme son fidèle coéquipier, Kyle Lowry, non averti et ébahi par cette décision.

Un départ forcé et une expérience en demi-teinte chez les Spurs (2018-2021)

Mais de nature combattif, Demarvellous ne va pas se laisser abattre. Une nouvelle aventure s’offre à lui chez les spurs, l’opportunité de montrer qu’il a l’étoffe d’un grand joueur et d’un leader. Malheureusement pour lui, les ambitions de San antonio sont bien moindres. Depuis le titre de 2014 sous la coupe du BIG three : Tony Parker – Manu Ginobili – Tim Duncan, les 3 ayant pris leur retraire successivement en 2018, 2018 et 2016, l’heure est la reconstruction. Un seul repère demeure, Greg Popovich qui continue de mener l’effectif à la baguette.

Résultat des courses, pour sa première année en noir et blanc, après s’être laborieusement hissés en playoffs, obtenant la 7ième position en régulière, les Spurs se font éjecter au premier tour par les Nuggets. L’histoire semble se répéter. En parallèle, l’invraisemblable se produit. Sa franchise de coeur, les raptors partent à l’assaut de leur première titre NBA renversant les Warriors de leur trône. Un exploit permis par un Kawhi Leonard héroïque, emplis de sang froid dans les moments décisifs. Sans conteste, il remporte le titre de MVP des finales. Un coup de massue pour Derozan, le pari risqué de la direction canadienne à semble t-il fonctionné.

Les deux saisons suivantes, 2019-2020 et 2020-2021, passé le cap des 30 ans, le joueur patine et son « prime » semble être derrière lui. Alors, attention, l’objectif n’est pas de dire que DeRozan est devenu « mauvais ». Le numéro 11 demeure un bon joueur, une menace offensive, mais moins aiguisée. Son apport au scoring baisse avec une moyenne de 21 points au profit d’un rôle plus de création et de distribution. En 2019, son nombre de passe décisives grimpe de fait, à 9, son record en carrière. Mais malgré la bonne entente avec Popovich, l’arrière ne se sent pas chez lui.

Ce qui nous amène à une période pas si lointaine, l’intersaison 2021, tout bonnement cet été.

L’heure de la Renaissance chez les Bulls

Vous l’aurez compris, la seconde partie de carrière de Derozan n’est pas un long fleuve tranquille. La frustration est à son paroxysme dans les entrailles du natif de Californie. Pourtant, un nouveau et semble t’il à l’heure où ce papier est écrit, un beau, virage est amorcé.

DeRozan déménage à chicago. Le président des opérations basket des Bulls, le lituanien, Arturas Karnisova, est lassé d’une énième non qualification de la franchise en play-offs et fait littéralement éclater le groupe. A l’exception bien évidement, de Zach Lavine, la pépite de 26 ans. Dans ce remaniement, DeMar n’est pas seul à rejoindre l’Illinois, Alex caruso et Lonzo Ball plie aussi bagage. Immédiatement, les spécialistes sont sceptiques, exposant des doutes concernant l’alchimie entre le duo Lavine – DeRozan, pointant du doigts les limites défensives. Concrètement, même si le nouveau projet suscite de l’intérêt, l’emballement n’est pas au rendez – vous.

DeRozan sous le nouveau maillot des Bulls

Et pourtant le sursaut se produit, l’équipe nouvellement créée monte le ton dès les premières rencontres. La série de victoire s’enchaine. Un plein succès faisait aujourd’hui grimper la franchise en seconde position de la conférence Est, l’a faisant grimper au statut de contender pour le titre. Et vous en vous doutez, le miracle prend son essence dans la métamorphose de DeRozan.

La rage au ventre, l’arrière fait vite mentir les sceptiques et commence a développer des automatismes avec ses nouveau coéquipiers. Le collectif semble bien huilé, la balle tourne avec fluidité, la défense est en rang. Pour l’attaque ? DeMar en fait une affaire personnelle. Retrouvant ses jambes et son poignet d’antan, la magie opère, à nouveau. Concrètement, dans l’analyse, l’arrière est le cœur du système. Balle en main, DeRozan se frotte aux défenses, se ruant sur ses spots, à mi-distance et dégaine. Quand le défenseur s’approche, le joueur passe l’épaule et sprinte « driver », dunker à l’arceau. Maniant le jeu de jambes à la perfection, il montre en isolation qu’il est capable lui-même de se créer son shoot. Pour le reste, une fois ouvert, l’adresse est sans équivoque, tout simplement phénoménale.

Si les Hommes mentent, les chiffres quant à eux non. Et la ligne de statistiques est effarante. Avec un taux de réussite de 51 %, DeRozan inscrit 28.2 points en moyenne le classant comme le 4ième meilleur scoreur de la ligue. Malgré que la majorité de ses tirs soit pris à mi-distance, son pourcentage a 3 points a significativement augmenté par rapport à la saison précédente de 25 à 35,8%. Des statistiques qui postulent en sa faveur notamment dans les moments importants, car il inscrit 30 % de ses points au dernier quart, le meilleur dans le domaine à l’échelle de la ligue. On ne peut, alors, que mentionner ces coups de chaud au buzzer pour planter les game winner. Rentrant dans l’histoire, c’est le premier joueur avoir inscrit deux game winner sur deux nuits consécutives. Un sang froid incomparable qui assoit son statut de leader.

Le soleil rayonne à Chicago et toute la fanbase vibre à nouveau à l’appel du taureau. Et DeRozan est loin d’être indifférent à cette éclaircie. Sur le plan collectif, les Bulls sont passés d’une équipe à même d’atteindre les play-offs au statut de contender soit candidat pour le titre. Sur le plan individuel, DeRozan est passé d’un extérieur « bon » quoiqu’en perte de vitesse à un candidat MVP. La machine est lancée, la métamorphose du numéro 11 est déclenchée, à lui maintenant de confirmer, seul l’avenir nous le dira.

Sources :

. DeMar DeRozan stats, basketballreference.com

. Bio DeMar DeRozan, ESPN

. « DeMar DeRozan raconte son trade : se faire larguer au milieu du parking d’un fast-food, on a connu plus sympa », Trashtalk, 2018

. « DeRozan, dans la course au MVP ? », Chaine Youtube : Chauffeur de banc, février 2022

Récap du ALL STAR GAME 2022

Plébiscitée par les amoureux de la balle orange, l’édition 2022 du NBA all star Game s’est bien déroulée, sans accrocs, ce Week-End. Réunis à Cleveland, dans l’Ohio, les meilleurs joueurs de la ligue ont tenu à se surpasser pour nous offrir le meilleur spectacle. Au programme du décryptage, notre oeil expert ou presque se portera sur les 4 épreuves majeures qui ont façonné ces 3 jours de gala : Le Skills challenge, le Concours à 3 points, le Slam dunk challenge et l’incontournable match des All stars.

Le Skills challenge

Comme le veut la tradition, c’est l’épreuve du Skills challenge qui a ouvert les hostilités. Mais, cette saison-ci, jamais en déficit de nouvelles idées, la direction de la ligue a apportée quelques changements. Une nouvelle recette pour faire monter la jauge de plaisir et de suspens.

Sur le parquet, trois équipes composées de 3 joueurs se sont faits face. La Team Cavs rassemblant les prodiges de l’effectif local : Darius Garland, Evan Mobley et Jarret Allen, la Team Rooks réunissant les meilleurs nouveaux entrants de la ligue (Les rookies) : Cade Cunningham, Josh Giddey et Scottie Barnes et enfin, la Team Antetokounmpo associant naturellement les 3 frères : Giannis et Thanasis concourant tous deux sous les couleurs des bucks et Alex évoluant aux Raptors 905, la franchise de toronto en G-league (ligue mineure).

Le contenu de l’épreuve ? très complet. A la fois le shoot, la passe et les dribles sont évalués, de quoi en découvrir un peu plus sur la palette technique de ces basketteurs étoilés. Pour couronner le tout et sceller la victoire, réussir à inscrire un panier depuis le milieu du terrain, au niveau du logo.

Et à ce jeu là, les Cavs emportés par la ferveur du public se sont imposés à domicile. Le meneur Garland a excellé de précision depuis la ligne des 3 points tandis que le pivot Mobley s’est chargé de finir le travail, inscrivant le shoot au logo, avec une sacrée once de sang froid.

Le concours à 3 points

En l’absence de Stephen Curry, le meilleur sniper de l’histoire, le champ était ouvert pour les participants 2022 du concours à 3 points. Sur la ligne de départ : Desmond Bane, Zach LaVine , Trae Young, C.J. McCollum, Karl-Anthony Towns, Fred VanVleet, Patty Mills et Luke Kennard.

Comme à l’accoutumée, 5 racks sont disposés tout le long de la ligne des 3 points, contenant chacun 5 ballons, les 4 premiers « traditionnels » valant 1 point tandis que le 5 ième surnommé « money ball », vaut le double, 2 points donc. Les plus matheux d’entre vous auront compris que le total s’établit à 30 points. Répartis en 2 rounds, le but pour chacun des acteurs étant de cumuler le plus gros score.

S’autoproclamant le meilleur des shooteurs de l’Histoire parmi les Big men, le franchise player des Wolves, Towns, n’avait que peu le droit à l’erreur à défaut de vite devenir la risée de ses camarades. Et on peut dire qu’il s’en est bien sortis. Le colosse de 2m11 préchauffe au premier tour et se qualifie in extremis en finale avec le plus petit score : 22 points. Semblerait qu’il passe ensuite aux choses sérieuses puisqu »il en plante 29, de quoi rafler sans conteste le trophée devant les yeux hagards des deux autres finalistes, Luke Kennard et Trae Young, tous deux affichant un honorable total de 26 points. Pari, donc relevé pour le numéro 32 qui démontre qu’un Big men n’est pas nécessairement borné qu’a dunker, mais peu aussi former un brillant shooter.

Le Slam Dunk contest

Avis aux amateurs de sensations fortes et de hautes voltiges, le slam dunk contest est fait pour vous. Epreuve également reine que le Goat, Michael Jordan a disputé en son temps, lors de laquelle les meilleurs arracheurs d’arceau se défient.

Obi Toppin, Cole Anthony, Juan Toscano-Anderson et Jalen Green nous accompagnaient cette édition. Quelque peu décevante, le concours nous a quand même offert de bons passages, notamment du coté de Toppin, assigné à la place de favori, qui s’est imposé logiquement sans bavure. Les images que nous conserverons en tête : le premier tour de Cole Anthony qui s’est hissé dans les airs chaussé de sa paire de Timberland, le dunk renversant de Anderson venue grimper sur les épaules de son camarade des Warriors, Andrew Wiggins et surtout le « Between the legs », vulgairement le dunk après un passage du ballon entre les jambes, proposé par Toppin.

Mais le sentiment général est celui d’un format qui s’essouffle que la NBA devrait penser à remanier pour éviter qu’il ne courre à sa perte.

NBA All star Game

Programmé ce dimanche, à 2 heures du matin, heure française, ne pas activer son réveil pour regarder le match des All star aurait été un blasphème. Pour ceux qui auraient manqué la session, un rattrapage par le visionnage des highlights pourrait faire office de maigre consolation. Cette édition, c’est la Team du king Lebron qui venait rendre compagnie à la Team Durant, fin pas vraiment, le leader des Nets étant blessé depuis quelques semaines à dû laisser sa place. Quoiqu’il en soit, on a eu le droit à un florilège de belles actions. Tirs à longues distances, pénétrations agressives et dunks en tout genre, tout y était ou presque.

Une rencontre y compris dans son fonctionnement loin d’être anodine. Les 3 premiers quarts – temps se sont poursuivis en 12 minutes, ce qui jusqu’ici n’a rien d’anormal, mais à chacun d’entre eux, le compteur fut remis à 0. L’équipe qui inscrit le plus de paniers dans le quart temps décroche de fait, un point. Enfin, le 4ième et denier quart-temps a vu l’horloge se figer, avec la contrainte de marquer 25 points pour l’emporter.

Un fonctionnement original et quelques peu compliqué il faut l’admettre, qui nous a aménagé un scénario rêvé. Tandis que la Team Lebron s’en est envolée avec le premier quart-temps, la Team Durant s’est rattrapée dans la foulée accrochant le second quart-temps. Le 3ième quart- temps s’est soldé lui sur un score de parité. A l’approche du quart temps finale, toutes les cartes furent rabattues augmentant d’un cran la pression chez nos étoilés. Et finalement, c’est le King qui souhaitant honorer son statut s’est accordé le shoot de la gagne. Résultat 163 – 160 en faveur de son équipe.

Un des All star a par ailleurs, prit un peu plus la lumière que ses comparses : Stephen Curry. C’est lui qui rafle la palme de MVP du all star game, tout bonnement le meilleur joueur de la rencontre. Pour cause, le Chef n’a cessé de sévir à longue distance, sa spécialité, compilant 50 points, enfilant 16 paniers à 3 points, une prouesse. Après s’être fait huer lors de la séance de présentation, la rivalité entretenue par les finales Cavs – Warrios semblant toujours aussi vive pour le public de l’Ohio, auréolé du trophée « Kobe Bryant », la revanche a été prise continuellement avec le sourire.

Pour clôturer les festivités, on ne pouvait que se quitter sur une image saisissante, l’accolade entre les deux meilleurs joueurs All time, les deux « Goats », Michael Jordan et Lebron James.

La fête est fini à Cleveland, le temps de ranger les cotillons, mais il est une chose, permanente, les souvenirs d’une édition riche en surprises et en émotions, marquée par le retour du public. En attendant, place au repos pour nos stars du ballon orange et rendez – vous vendredi prochain pour la suite de la saison régulière.

NBA : Chute des Lakers dans la conférence Ouest, que se passe t-il à la cité des anges ?

Le brouillard s’épaissit sur la cité des Anges et la bande de LeBron peine à voir les éclaircies. Pour une équipe qui revendique le statut de « Contender », candidat au titre NBA, batailler pour le play-in tournament en stagnant à la 9ième place n’était pas dans les plans. Avec 26 victoires pour 31 défaites quiconque ayant déjà participé à un cours de mathématique pourra dire que le bilan est négatif. La première partie de saison fut loin d’être concluante sur le parquet et en dehors avec des attitudes quelques peu regrettables, il est temps de mettre des mots sur les maux et d’entrevoir le scénario qui pourrait se profiler pour le reste de la régulière.

Un « Big three » pas si « Big » ?

C’était l’évènement de ce début d’été, après avoir endossé les couleurs de Houston, être furtivement passé par le club de la capitale (Washington Wizards), Russel Westbrook débarque chez les lakers … rejoindre deux compagnons étoilés. Le premier a brillé un long moment du côté des pélicans jusqu’à acquérir la réputation d’un des meilleurs intérieurs de la ligue, il répond au doux nom de Anthony Davis. Le second, c’est le KING, oui littéralement, Lebron James en chair et en os. Les 3 réunies dans le milieu de la balle orange, on appelle ça un « Big three », l’association de 3 superstars envers laquelle tout les adversaires tremblent. Enfin ça, c’est sur le papier, dans la réalité, cela se passe visiblement autrement.

Global Rating rankings team-by-team | HoopsHype
Russel Westbrook transféré le 29 Juillet chez les lakers

Il faut le dire, le numéro 0 (Westbrook) est un joueur à part entière, un joueur avec une identité singulière qui ne se fond pas aussi facilement que cela dans un effectif. En quelques mots, c’est un meneur explosif, qui a de l’énergie à revendre et dont il ne manque pas d’user pour pénétrer vers le cercle. C’est un meneur agile doté de capacités athlétiques hors normes, très utile pour rafler les ballons des deux cotés du terrain. Un meneur tout bonnement complet. En ce point, le surnom « Mr Triple double » lui colle parfaitement à la peau. Le triple double ? L’inscription de 10 unités minimum dans les 3 secteurs de jeu clé : Le Scoring (Nombre de points inscrits), La Passe (Nombre de passes décisives faites) et le Rebond (Nombre de rebonds pris, offensifs et défensifs cumulés). C’est le maitre en la matière, l’année dernière il a renversé Oscar Robertson de son trône (181 Triple double) pour devenir le joueur avec le plus de triple double réalisé dans l’Histoire de la ligue (193 Triple double) et sa carrière n’est même pas fini.

Mais, le MVP 2017 continue malgré cela à faire débat. Inconstance, excès de pertes de balle, manque d’altruisme et surtout défaillances au shoot lui sont reprochés.

Un shooter, c’est pourtant un besoin que devrait combler les angelinos selon l’avis des spécialistes. Avec l’âge, 37 ans tout de même, Lebron cherche à se ménager et ne fonce plus autant insolemment au panier que par le passé. Il organise le jeu avec des passes toujours autant lumineuses, car si le physique peut se perdre un peu, le QI basket lui se mature. Plus renfermé sur les lignes extérieures, les 3 points sont décochés avec une probante réussite. Pour le reste, pas de grand shooter à l’horizon. Davis a un bien tout autre rôle. Perché sur ses 2 mètres 08, quand il ne barre pas la route aux rivaux de la seule extension de ses mains, il veille au poste, à l’affut de claquer un nouveau dunk. Mais, le natif de Chicago est malheureusement coutumier des blessures ces derniers temps. L’inconvénient d’avoir une grosse carcasse, c’est qu’elle pèse lourd sur les articulations.

Lakers' LeBron James (knee), Anthony Davis (wrist) out vs. Hornets | NBA.com
Lebron James et Anthony Davis, le duo étoilé

Une fois les CV de ses messieurs faits, on peut donc se demander ce qui les empêche de tout emporter sur leur chemin. Avant tout, la régularité. Sa majesté a déjà manqué pas moins de 17 matchs pour un pépin physique au genou. AD lui s’est absenté pendant plus de 20 matchs multipliant les entorses en tout genres. En ces circonstances, difficile donc d’impulser du rythme quand l’incertitude plane chaque soirée sur l’état de forme du V majeur. Mais, s’en remettre à cette seule explication travestirait la réalité. Y compris depuis le retour au complet sur ces 2 dernières semaines, les défaites s’additionnent. Seulement 3 succès sur les 10 dernières rencontres. La faute à qui ?

En grande partie à Westbrook. Broodie connaît un des pires démarrage de saison en carrière. Les pertes de balle (4 en moyenne par Rencontre) s’accumulent tout comme les « briques » (Shoots ratés) sur le plexiglas avec un taux de réussite à 43 %, donnée a remettre en perspective au fait que le meneur prend la majorité de ses tirs à courte distance et dans les pénétrations. Y compris sur la ligne des lancers, l’adresse fait défaut avec un pourcentage de 67 % là où lors de sa saison MVP en 2017, il culminait à 85 %. L’autre hic, c’est en défense. Loin d’avoir été auparavant un joueur élite dans ce secteur, il faillit particulièrement cette saison. Du fait de ses mauvais positionnements, de son mauvais marquage, les acteurs adverses prennent un malin plaisir à le cibler.

Pour le reste du trio, difficile de blâmer AD qui se remet de ses blessures et monte lentement en température. Quant au KING qui ne fait pas son âge, il porte à bout de bras la franchise. Evoluant à un niveau ALL STAR, sa lecture de jeu et son leadership sont essentiels pour limiter la dérive du bateau de LA. Le problème se cristallise au niveau du spacing, les deux joueurs aimant opérer à l’intérieur subissent souvent des prises à deux. La faute à un manque de « véritables » shooters capables d’aimanter les défenses pour laisser des couloirs ouverts vers l’arceau.

Un Coaching à revoir et des lieutenants plus investis ?

Les difficultés rencontrées cette saison doivent aussi être allouées vraisemblablement à certains mauvais choix tactiques et assurément à un manque réel de profondeur.

Les Lakers s’enfonçant, le coaching staff porté par Franck Vogel est logiquement la cible de critiques. Si le quadragénaire avait assuré par son plan de jeu le titre en 2019, l’heure n’est plus au beau fixe et nombreux sont à réclamer son départ. Considération quelques peu excessive, mais forcé de reconnaitre que Vogel n’arrive pas à structurer une défense qui tient la route (20 ième défense de la ligue) et surtout à bien intégrer Westbrook.

Frank Vogel blocked Halsey's view at a Lakers game

Tout bonnement autour de son trio, les options de joueurs « valuable » sont minces. Une évidence dans la mesure où Davis, Westbrook et James disposent de gros contrats et représentent 75 % de la masse salariale totale. Le reste du V majeur et la seconde unit ne parviennent pas a anticiper les faits et gestes de l’adversaire, ne communique pas assez, ce qui les amène en défense à se jeter sur les mêmes proies. Les rotations mal assurées, le champ est libre pour le visiteur. On peut reprocher également à un Talen Horton-Tucker, homme majeur de la rotation, de ne pas excéder les 30 % à 3 points.

Lakers retain Talen Horton-Tucker with 3-year, $32 million deal – Orange  County Register
Talen Horton-Tucker balle en main

En somme, l’effectif manque terriblement d’équilibre avec beaucoup de joueurs portés vers l’intérieur et se fait relativement vieux ce qui accroit le risque de blessures.

En quelques mots, que peut on espérer pour la suite de la saison à LA ? La Trade deadline aurait été un bon moyen de ramener du sang neuf en renouvelant des rôles players, mais étonnement la direction ne s’est placé sur aucun dossier. Soit, on peut considérer que c’est un parti pris et que les dirigeants misent sur le temps pour que AD, principalement, gagne en rythme. Pour le reste, les angelinos feront face sur cette seconde partie de saison à un calendrier épicé. Au programme, notamment : Jazz x2 – Suns x2 – Mavericks x2 – Warriors x2. Des échéances face à de futurs candidats de playoffs face auxquels talent et sérieux seront de rigueur.

Les Suns en mission ; résumé des Finales NBA au bout de 2 rencontres

En décrochant leur ticket en premier après une série maitrisée face aux californiens (4-2), les suns avait acquis la certitude d’entamer les finales NBA avec l’avantage du terrain, à la maison. Une opportunité de bénéficier du soutien maximal de la phoenix suns arena bouillante en vue d’un démarrage en trombe. Et les Hommes de Monty Williams ne nous ont pas fait mentir. 2 rencontres XXL aux scénarios divers, mais qui se sont soldées par la même issue. Au compteur, donc, 2 – 0 à l’avantage de Phoenix face à des Bucks tourmentés à l’extérieur. Place de suite aux clés de décryptage de cette phase finale, des rencontres passées et des prédictions pour la route à la bague.

Avant-propos – Point franchise, parcours et tendance

SUNS

Les Suns, c’est l’évènement de cette saison, la révélation de ces playoffs. Auteur d’une régulière remarquée, se hissant en seconde position, la bande de DBook était attendue sans véritablement être crainte. Concours de circonstances, les lakers perturbés par leurs joueurs à l’infirmerie finissant en 7 ième position, se sont vus devenir leur adversaire du premier tour. Autant vous dire que dans les bouches des spécialistes et des fans en tous genres, on ne donnait pas cher des arizoniens face au champion en titre, logique. Ainsi, au delà de l’alignement des planètes avec des équipes adverses handicapées par les blessures, les suns qui ont saisi leur chance ont affiché de véritables performances collectives nous offrant le meilleur jeu de la compétition. Résultat des courses, après 11 ans de saisons blanches, sans avoir pointer son bout du nez en séries éliminatoires, ticket décroché pour les finales NBA 2021.

Grouillant de spectateurs dans les travées du stade, la pression est tout simplement maximale pour cet effectif relativement jeune et peu expérimenté des grosses échéances. Pour cause, dans le 5 de départ, le franchise player, Devin Booker, dispute en cette saison sa première édition des Playoffs et l’aventure est belle, l’impression que le jeune arrière de 24 ans insensible à la pression est en mission. Pour l’a mener à bien, les coéquipiers à bord sont utiles. Nous y reviendrons dans le récap analysé des deux premiers matchs.

L’autre et dernier gros enjeu du coté phoenix, qui déchaine les passions, voir Chris Paul ou non soulever le titre après 16 saisons de bons et loyaux services. Le meneur mériterait logiquement cette consécration, comme l’aboutissement d’une carrière de Hall of famer, celui qui excelle dans la création du jeu, de par ses passes lumineuses. CP3 de fait positionné parmi les meilleurs meneurs de ces 2 dernières décennies est l’atout expérience du roaster. Sous la caquette de leader de banc, les jeunes ne peuvent rêver meilleure formation, lui qui analyse tous les faits et gestes du parquet et se pose en référent terrain de Williams. On l’abordera, le meneur étoile entend bien montrer qu’il n’est pas le seul joueur de 36 ans qui a le vent en poupe (Nos salutation au KING Lebron James).

BUCKS

Dans le nord du pays, après deux parcours ces deux dernières années décevantes, la bande de Giannis était attendue de pied ferme. Renforcée à l’extérieur par Jrue Holiday, toutes les cartes disposées dans leurs mains. Et loin d’avoir écrasé la concurrence en régulière, terminant en 3ième place, le mode rouleau compresseur a été activé en playoffs. Et le défi était grand en demi-finale de conférence à la vue de la super team brooklynienne. Déchue en 7 matchs haletants, la route vers la finale était toute tracée ou presque face à des jeunes hawks déterminés et résilients, mais talent et expérience ont triomphé.

Alors, maintenant tous le monde attend au tournant le double MVP en titre et autant vous dire que rajouter une ligne de champion NBA sur son CV le ferait rentrer davantage dans l’histoire de la Grande ligue, à seulement 26 ans.

Giannis Antetokounmpo feels good, plays well, but it's not enough for Bucks  in Game 1 loss | Basketball | madison.com

Game 1 – Suns 118 – 103 Bucks

Climat aride et bouillant dans la ville d’Arizona en ce début juillet et on nous dit que les suns n’y sont pas pour rien.

Comme à leur habitude, les suns ont brillé sur le Game 1. Le plan de jeu de l’ingénieux, Monty Williams, sur une rotation à 8 joueurs à parfaitement été exécuté, exposant nombre adversaires et mettant on ne peut plus à la lumière du jour le QI basket de CP3. Le chef d’orchestre, créateur du jeu arizonien s’est régalé face à une défense bien trop lâche de Milwaukee. Libérant des espaces pour ses coéquipiers et perçant la première ligne pour rallier ces spots préférés à mi- distance, MVP incontesté de la rencontre. Au buzzer du 4 quart temps, 32 points et 9 décisives inscrit par son compte, et pourtant, ses coéquipiers n’ont pas été en reste que ce soit Ayton qui continue à nous surprendre qui a bataillé à l’intérieur pour décrocher 22 points et grappiller pas moins de 19 rebonds, deux de plus que Antetokumnpo souvent inatteignable dans ce secteur de jeu, Devin booker qui en imprimant son tempo a été décisif dans les moments cruciaux pour rompre les temps forts des bucks et creuser à nouveau l’écart ou bien encore la doublette cameron Payne et cameron Johnson dans la rotation auteur de 10 points respectifs, mais surtout d’une mise au service de leur coéquipiers et de véritables efforts défensifs. Le gage que chacun tient son rôle.

Une performance somptueuse qui à l’inverse à dévoiler les failles défensives des bucks. Alors que tous le monde anticipait un duel Paul – Holiday, c’est brook lopez et bobby portis en rotation qui ont dû remplir la tâche complexe de contenir le meneur en feu. Beaucoup moins mobile et avec une vision de jeu réduite, tout deux ont été durement exposé et sont les principaux fautifs de la défaite. Dans la même veine, témoin premier de ce constat, aucun ajustements n’a été produit par Budenholzer ce qui lui a été sévèrement reproché.

De son coté, le pivot grec tout juste sortie de l’infirmerie à livré son match. Percutant au poste, c’est bien de l’autre coté du terrain, en défense qu’il s’est efforcé à maintenir sa franchise dans le coup, en vain, bien trop isolé. On retiendra son block exceptionnel sur une action de Mikal Bridges comparé par les spécialistes à l’historique block de Lebron James sous les couleurs de cleveland sur Draymond Green en game 7 des Finale NBA.

Game 2 – Suns 118 – 108 Bucks

Visiblement abonné au numéro 118, les suns l’emportent sur ce game 2, de quoi poursuivre une bonne lancée.

Tous le monde a été mis à contribution. Un peu en retrait jusque ici malgré un apport exceptionnel, Bridges a fait resonner sa voix et son talent sur le parquet. Vif dans ses déplacements et fort des espaces trouvés dans la raquette de Milwaukee, 27 points inscrit par son propre chef. En transition, Il a habilement suppléé Ayton mieux contenu. Mais, force est de constater que le statut de MVP de la nuit est à allouer à Booker. Dans une bonne dynamique, peu importe le défenseur qu’il lui fut proposé, l’arrière a dominé. Lot d’une précision chirurgicale 31 points enfilés dont un sublime 7 sur 12 depuis la ligne des 3 points.

Et pourtant Giannis n’a (à l’exception de ses lancers francs manqués et encore) rien à se reprocher, n’a pas démérité lui qui signe une rencontre dantesque, de véritable franchise player. Sur le banc comme on a pu admirer ses remontrances et son discours de motivation, mais surtout sur le parquet. Lueur de détermination dans les yeux, il a réclamé avec succès tous les ballons pour infiltrer avec force son gabarit cherchant le dunk ou a minima provoquant des fautes. En somme, 42 points, l’équivalent de 1 / 3 du scoring de son équipe, ont été pris en charge par Giannis. Plus pertinent défensivement, c’est de fait cette fois-ci le supporting cast qui a failli au shoot, à l’extérieur. Middleton pourtant efficace dans la compétition a vandalisé ses occasions avec un malheureux 5 / 16 tout comme la recrue Jrue Holiday. Le talentueux arrière de la Draft 2009 n’a pour le moment pas bien pris forme dans la stratégie offensive de ses finales. La faute également à un défaut de circulation de balle, les tirs cédés ne sont pas les faciles à rentrer. Des tirs forcés qui font drastiquement baisser le taux de réussite à mi distance et derrière la ligne.

Les Suns ont frappé un grand coup et ont désormais un pied vers le titre. Nul affolement, pour autant, les Bucks rencontrent le même cas de figure qu’en demi finale de conférence face à la superteam brooklynienne. Menés également 2 à 0 dans cette confrontation, fort des ajustements de Budenholzer, de l’impact physique du double MVP grec et d’une adresse particulière des roles players, milwaukee arrachait il y a 2 semaines le game 7 au barclay center. Qu’en sera t’il en finales NBA ? La suite de l’épopée resta à suivre cette nuit pour un Game 3 qui pourrait bien dessiner la tendance prédictionelle de la confrontation.

Les Knicks 2021, une franchise en renouveau sous les ordres de Thibodeau – Le bilan

Fraichement éliminé des playoffs nba 2021, les Knicks sont la révélation de cette saison. Prédestiné à occuper le bas fond de la ligue, les Hommes de l’expérimenté Tom Thibodeau classés 4ème de la conférence est ont ravivé la flamme à la big Apple. Place au bilan de des Knicks 2021.

Julius Randle, un MIP incontesté

En deçà de son niveau depuis son arrivée en 2019, l’année dernière, le temps d’adaptation passé, Julius a explosé cette saison sous la tunique bleu et orange. A l’aune de ses 26 ans, l’ailier de 2 mètres 03 s’est employé sur le secteur offensif, affichant en moyenne par match : 24.1 Points – 10.2 Rebonds – 6 Passes décisives. Mettant à profit son profil athlétique, son agressivité, les défenses de la ligue ont peiné à contrer ces percées dans la raquette. Mais, dans sa palette de shoots, c’est bien sa précision aux 3 points qui est remarquable passant de 27 % de réussite la saison dernière à 41.1 %.

Enfin, le titre de MIP, Joueur qui a le plus progressé, a été acquis dans l’attitude et la posture de leader de banc. Sur les parquets de la grande ligue depuis 2014, Thibodeau à pu s’appuyer sur son expérience dans la formation et la mise en confiance des plus jeunes, des nouveaux entrants (R.J Barett – Obi Toppin), la gestion des money time et l’impulsion d’une véritable cadence. Si les spécialistes surpris par une première partie de saison tonitruante, la seconde partie l’a été toute autant faussant nombre paris d’un ralentissement voire d’un potentiel déclin.

En somme, un Julius Randle qui signe sa meilleure saison en carrière à permis aux Knicks de rallier les play-offs, après une éclipse de huit ans. Mais, Julius Randle, seulement un joueur de saison régulière ? Réponse difficile. En l’état, il est certain que les attentes ont loin d’avoir été comblées et le fossé entre saison régulière et playoffs questionnent. Auteur de 18 points, l’adresse à manqué et l’ailier s’est heurté à la défense d’Atlanta. Blâmé pour cette contre-performance, la saison n’en reste que superbe pour l’artisan principal de New-York en playoffs.

La renaissance du MVP de 2010, Derrick Rose

En début de saison du côté des Pistons, Derrick Rose est échangé avec un pick de draft contre Dennis Smith à New-York. Un retour prisé par les supporters. Mais, la retrouvaille est également celle de son père spirituel, Tom Thibodeau qui l’entraina à Chicago pendant son prime et à Minnesota, comme une évidence. Sous son commandement, le vétéran exécute beaucoup mieux et son génie offensif ressort. Option d’envergure, Rose est nominé dans les meilleurs sixième hommes de la saison avec 15 points de moyenne à raison d’un pourcentage de réussite à 48.7. Connu pour ses perforations dans la raquette couronnés de dunks clinquants, sa palette de jeu s’est étoffée sur des shoots à mi-distance et des succès depuis la ligne des 3 points (Réussite de 41,1 %). Et pourtant, le meneur qui shoote moins concoure largement à la circulation des ballons, la création de décalages pour ses coéquipiers.

DR est devenue la pièce maitresse dans la fin de saison serrée de la conférence est permettant d’échapper au format du play in tournament et le plus convaincant en playoffs, sous la casquette de meilleure scoreur des Knicks.

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De bons rôles Players en soutien

Les knicks forment un groupe où il fait bon vivre dont les rôles players n’ont pas à pâlir. Le jeune espoir, athlétique et rapide de 20 ans, RJ Barett affiche 17 points de moyenne au compte surmonté d’un pourcentage à 40 % de réussite aux 3 points. Reggi Bullock quant à lui qui a grappillé des minutes de jeu avec Thibodeau, progresse au scoring, alors que son alter égo de 35 ans, Taj Gibson révèle un pourcentage de plus de 60 % aux shoots. Enfin, le nouvel entrant dans la ligue, 25 choix de draft cédé par OKC, surprend et détonne pour sa première avec 11,5 points de moyenne.

Ainsi, le franchise player, Randle et l’expérimenté, Rose, peuvent aisémentys’appuyer sur leurs rôles player à la construction et à la finition. Un atout qui permet à Thibodeau d’aborder plus sereinement les rotations.

July mailbag: the Knicks core, the Tao of power forwards and interviewing  James Dolan - Posting and Toasting

Une recette Tom Thibodeau probante

Dans les papiers pour le titre de meilleure head coach de la saison, à la lutte avec Quin Snyder, Thibodeau a renversé la tendance. Il a su faire jouer ce collectif en misant sur ses forces défensives. De facto, new york s’impose cette saison comme la meilleure équipe défensive, tandis qu’elle pointait à la 23ème position de la ligue dans ce champ la saison dernière. Difficile pour les adversaires dans ce contexte de se créer des shoots ouverts et de s’immiscer dans la raquette. Côté offensif, le jeu s’est concentré à l’intérieur autour de Randle et les knicks siègent à la 26 ième position. Une limite offensive dévoilée justement en playoffs.

Un signal rassurant est que dès sa première saison au madison square garden, le statisticien Thibs a emmené ses hommes en playoffs. L’expérimenté head coach qui tiendra sa place l’an prochain aura à coeur de faire mieux.

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Très bon bilan affiché par les knicks qui partent la tête haute après la défaite en séries éliminatoires. Désormais, New York est attendu au tournant et les fans n’attendent que cela après une période difficile de restrictions sanitaires que de vibrer à nouveau dans l’enceinte du madison Square Garden.

Playoffs NBA – Suns/Lakers : Une série palpitante encore indécise

2 – 2 au tableau d’affichage pour la série Suns – Lakers qui tient en haleine tous les amateurs de la grande ligue. C’est la rencontre la plus plébiscitée sur les antennes américaines entre ces deux cadors de la NBA, d’un côté, le second de la conférence ouest de saison régulière qui fait son retour en séries éliminatoires, absent depuis onze années, de l’autre, le champion en titre en quête d’un back to back. Un spectacle riche en rebondissements, résumé des 4 premières confrontations et prévisions pour l’issue de la série.

Game 1 : La surprise des Suns à la maison (Suns 99 – 90 Lakers)

Tout juste extirpé du play in avec une victoire sur le fil face aux Warriors de Curry, les lakers se déplaçaient pour ce Game 1 à la PHX arena. Annoncé largement favori malgré un bilan décevant sur cette saison régulière, la superteam californienne a vu le retour sur le parquets de ses stars (Anthony Davis et Lebron James) jusque ici retenus à l’infirmerie. Une situation livrant une multitude d’options à Franck Vogel avec un équilibrages du temps de jeu avec une manne de talentueux « rôles players ».

Pour autant, ce sont bien les suns qui ont montré un jeu plus séduisant et impactant leur permettant de s’imposer 99 – 90. Présentant son 5 majeur traditionnel, la franchise s’en est largement remise à sa jeune pépite, Devin Booker, qui pour son premier match de playoffs à aligné 34 points – 8 passes décisives – 7 rebonds. Bénéficiant des écrans de ses coéquipiers, comptant sur sa rapidité d’exécution et sur une bonne précision, ainsi que des failles défensives adverses, il faut bien le dire, Booker a imposé son tempo dès le premier quart temps. Mais grosse alerte sur le meneur étoile, chris Paul qui sur un choc est resté à terre se tenant l’épaule. Raccompagné au vestiaire, ce dernier qui n’abandonnerai pour rien au monde, a fait son retour sur le parquet affaibli.

Outre la bonne performance des joueurs de l’Arizona, prenant un ascendant psychologique sur des Lakers qui se cherchent, c’est aussi le champion en titre sous couvert de son binôme qui à failli. Superbement contenu par Deandre Ayton, AD a peiné toute la rencontre dans les duels à l’intérieur de la raquette et s’en sort avec 13 maigres points.

Game 2 : Le réveil californien (Suns 102 – 109 Lakers)

Mais voilà que tous les spécialistes vous le diront, le Game 1 reste celui du test ; où les équipes se jaugent, montent en température et les coachs adaptent leur plan de jeu. Et ce sur ce point, les réajustements de Franck Vogel ont payé. Venant décrocher avec aisance le Game 2 109 à 102, les lakers ont fait état de leur expérience, leur détermination. Un redressement à allouer à AD, auteur de 34 points sur la partie, bien plus précis et percutant au cercle, s’offrant lors des ratés une seconde chance avec les rebonds offensifs.

Puis, profitant d’un Chris Paul diminué, tous les efforts défensifs ont été concentrées sur Booker qui pour s’offrir des shoots ouverts à dû batailler toute la soirée. En complément de rôles players très maladroit comme Saric.

une victoire assurée des angelinos qui repartent à 1 rencontre à 1 au staples center.

Game 3 : La confirmation (Suns 109 – 95 Lakers)

Survoltage total de la rencontre avec AD qui réitère son succès à l’intérieur s’allouant 34 points secondé par Lebron avec 21 points, assuré en partie depuis la ligne des Trois points. Puis dans la même veine, plus de 50 rebonds pris, multipliant les chances de scorer sur le secteur offensif. Et de l’autre partie du terrain, une défense mieux organisée qui resserre l’étau sur Booker.

Chez les Suns, beaucoup moins d’aisance dans toutes les parties du jeu, l’effet staples center ?

En défense, l’étirement des lignes ont laissé la porte ouverte aux pivots mastodontes que représente Drummond et Davis. Et en attaque Booker qui a davantage manqué, n’a pas pu s’appuyer sur son mentor Chris Paul dont la condition physique se détériorant n’a pu inscrire que 7 malheureux points et livrer 6 passes décisives, bien loin de ses standards.

Une victoire 109 à 95 aux allures de confirmation pour le favori qui semble avoir mis la main sur la série.

Game 4 : résilience, efficacité et énorme blessure (Suns 100 – 92 Lakers)

Annoncé au départ absent en raison de sa douleur à l’épaule qui persistait, Chris Paul n’a nullement lâché ses coéquipiers venant s’immiscer dans le 5 de départ. Un paramètre important sur le plan psychologique de par son profil d’expérience et son statut de leader de banc. Et pour cause, il a bien fait de disputer la rencontre, se dressant comme le meilleur scoreur des suns avec 18 points, à en croire que la blessure s’était évaporé. On s’en remettra à l’explication de l’adrénaline des playoffs et des soins prodigués par le staff médical de l’arizona.

Mais, l’énorme incident pour les lakers, excepté la défaite 92 à 100, qui pour le coup passe sur le plan secondaire, c’est la blessure de Anthony Davis. On le savait depuis le début de saison que le pivot était fragile physiquement, oscillant entre légères et graves blessures, mais voilà que sur une mauvaise réception, c’est la rechute. Touché à l’aisne, AD a été contraint de céder sa place sur le terrain au plus grand damn des spectateurs du staples center. Un élément qui pourrait avoir des conséquences sur l’avenir de la franchise dans la compétition.

Une opportunité saisie par les Suns donc, porté à l’intérieur par Deandre Ayton. Magistral depuis le début de la série, un véritable défilé à été livré à l’intérieur avec 14 points et 17 rebonds pour son compte.

Plus présent sur la seconde partie de la rencontre, le King qui dévoile 25 points n’a pas su faire la différence, bien trop mal épaule et servi par ses rôles players.

A quelques heures du Game 5 maintenant, c’est une parfaite égalité entre les Suns et les Lakers. En termes de prévisions, il paraît difficile de se prononcer tant la bataille est disputée et le sort de Chris Paul et Anthony Davis dont le retour cette nuit semble hautement improbable, mais non exclue, est incertain. En tout cas, les suns résistent avec la manière et retourner à la maison avec 2 à 2, c’est sûrement l’une des plus belles opérations de ces playoffs 2021. Les espoirs de l’Outsider sont permis.