Le bras de fer de Saddam (CHAP 2)

« Voyou de Baghdad » ce sont les termes utilisés par Olivier Guez pour qualifier l’homme qu’était le dictateur irakien. Nous allons aujourd’hui nous attarder sur cet homme, qui est il , quelle enfance et surtout comment a t il réussit à passer d’un simple petit garçon harcelé à l’un des plus grands dictateurs du XXème siècle. Focus sur Saddam Hussein.

A) »Le jeune loups »

Nous sommes le 1er juin 1972 à Bagdad , une décision majeure est entrain de révolutionner le fonctionnement pétrolier irakien. En effet Ahmad Hassan Bakr le président du pays souhaite nationaliser les compagnies pétroliers du pays, Shell, BP , Esso, Mobil et Total sont concernés. Ce projet faramineux est soutenu par un certain… Saddam Hussein alors inconnu du grand public et principal conseiller de Bakr.

Le 14 juin, le conseiller du président débarque du côté de la capitale française afin de négocier sur d’éventuels accords. Saddam Hussein impressionne par sa prestance, un charisme frappant, une carrure athlétique, celui que Le Monde surnommera « le jeune loup » va créer un élan d’espoir chez les français. En effet, depuis le krash pétrolier (1973-1979), la France souhaite tirer profit des possibilités de ressources offertes par l’Irak.

B)Une enfance douloureuse

Né en 1937 (bien que selon le journaliste Coughlin il serait né deux ans plus tard), Saddam Hussein est natif de à Al-Awja, un petit village localisé à deux heures et demi de Bagdad. Né d’une mère célibataire, Saddam grandit dans des conditions misérables. Sa mère est assimilée à une prostituée, surnommé d’enfant « batard », le futur roi irakien vis une enfance compliquée. Son beau père le frappe et l’utilise pour voler. Saddam grandit ainsi avec un complexe d’infériorité et de frustrations.

B)Kharallah Talfah et son influence

En 1947, son oncle Kharallah Talfah (1910-1993) sort de prison. Ce dernier a était incarcéré après avoir soutenu l’insurrection de Rashid Ali Al-Khubani (1892-1965) un meneur qui partageait les mêmes idéologiques qu’Adolph Hitler. Saddam Hussein est de fait, placé sous la tutelle de son oncle dès 1940 qui lui transmettra sa haine envers les iraniens, son anti-chiisme et son antisémitisme suite à l’émergence affolante d’Israël. Peu adapté au milieu scolaire , Saddam n’apprend à lire qu’au collège via son oncle alors directeur d’école. Hussein finit par obtenir son certificat.

Kharallah Talfah

Durant sa scolarité, au lycée, Saddam va rencontrer des jeunes adeptes du mouvement hitlérien. Le groupe clandestin al-Futuwwa fondé en 1930 prone les idéologies de la jeunesse hitlérienne et sera l’auteur de nombreuses attaques visant les jeunes communistes du pays. En 1947, le parti Baas (Resurrection) est fondé à Damas avec pour but de « concilier socialisme et panarabisme » comme le rapporte l’historien Olivier Guez. En 1950 ce groupe s’exporte en Irak et prend beaucoup d’ampleur grace au général Ahmad Saan al-Bakr, proche de la famille de Saddam Hussein.

Ahmad Saan al-Bakr

En 1958 , une violente révolte éclate par Abdulkarim Kassem. Al Bakr se joint à la révolte, la famille royale est tuée, c’est à ce moment là que l’Irak se forge la réputation « d’usine à coups d’Etat ». Al Bakr connait une ascension fulgurante, Khairallah, l’oncle de Saddam est nommé directeur du bureau de l’éducation de la ville mais avertit par un communiste, le gouvernement finit par l’envoyer de nouveau en prison suite à son passif judiciaire. Le 24 octobre 1958, ce militant est assassiné. Saddam Hussein est désigné coupable. D’après divers témoignages, le neveu de Khairallah lui aurait mis une balle dans la tête. Après 6 mois d’incarcération, lui et son oncle sont libérés par faute de preuves.

Abdulkarim Kassem

Parallèlement, le parti Baas s’affaiblit avant d’être chassé du gouvernement. Face à ce retournement de situation, Saddam et un de ses amis de l’époque les plus proches, Al-Shaikhly alors étudiant en médecine souhaite assassiner le premier ministre, Abdulkarim Kassem. Le 7 octobre 1959, ils passent à l’action mais ne parviennent qu’à tuer le chauffeur. Saddam est contraint de s’exiler à Damas, fief du clan des Baas. Par la suite, le pouvoir egyptien lui permet de faire du droit, en 1962, Saddam se marie avec sa cousine (fille de Khairallah) et se lie avec la CIA pour lutter contre le mouvement communiste fortement en hausse en Irak.

Le 8 février 1963, le premier ministre Kassem est tué. Les baasistes mènent une chasse aux communistes et assassinent près de 1500 à 5000 personnes. Saddam avec le soutien américain joue un role fondamental. Il est le garde du corps en personne de Al-Bakr, le général à l’origine de l’écroulement du pouvoir.

Damas

Le 11 novembre 1963, nouveau rebondissement, les baasistes sont à nouveaux chassés du territoire par Aref. La musique se répète. Saddam souhaite assassiner le nouveau président mais il est arrêté en 1964. Grace à de nombreux contacts, il parvient à s’évader le 23 juillet 1966, accompagné de Al-Shaikhly tous deux fugitifs, il tente de reprendre contact avec la CIA pour renverser Aref.

Abdel Salem Aref

Le 17 juillet 1966, Saddam devient l’un des principales opposant à Aref , le coup d’Etat semble alors inévitable. Parralèllement Abdel Salam Aref meurt dans un crash d’hélicoptère en 1966, son frère Abdel Rahman Aref lui succède

Les méthodes de Saddam très violentes font déjà leurs preuves. Le 30 juillet il écarte petit à petit les baasistes du pouvoir dont le le premier ministre Abd ar-Razzaq Said an-Naif . Saddam l’invite à quitter le pays suite à une entrevue avec Al Bakr « n‘ayez pas peur, rien n’arrivera à vos enfants si vous êtes raisonnable ».

Ce dernier est contraint de s’exiler, Suisse , Angleterre, Jordanie, Irak du Nord, il jouera aussi le role de représentant des Nations-Unies à Genève. L’ex premier ministre va subir diverses tentatives d’assassinat, notamment à Londres où des diplomates irakiens sont envoyés par Saddam pour le neutraliser, c’est sa femme qui le sauve en prenant la balle à sa place qui s’en tirera vivante. Il est pourtant assassiné dans la capitale anglaise en 1978 par des hommes envoyés par Saddam.

Alors qu’il quittait l’hôtel, An-Naif est grièvement blessé par balle , il succombera à ses blesssuress le lendemain.

Dès 1969, Saddam, membre de la présidence du conseil affirme avoir éliminé ses opposants « je me suis chargé de tous les chacals » dira-t-il. Hussein fait régner la terreur et met en place un système de renseignement généraux , « Mukhabarat » directeur de renseignement général « Istikhbarat » et place ses proches à la tête des réseaux qui déjouent les coups d’états. Il se débarrasse de son ami d’étude, Al-Shaikhly tué en 1980.

Représentation de tortures employés par les services d’espionnage irakiens.

Al Bakr et petit à petit délaissé au profit de Saddam qui gagne beaucoup de popularité aux yeux de la majeure partie de la population irakienne. En parallèle, le pays du moyen-orient développe son soutien à l’égard de groupes terroristes palestiniens. Les occidentaux se méfient face au bruit trop important que fait Saddam. En juillet 1979, Al-Bakr est contraint de démissionner pour « raison de santé ». Saddam devient, ainsi le 16 juillet 1979, le président officiel de l’Irak. Dès son élection il va tenir une « purge » , 55 conspirateurs sont accusés dont 22 exécutés. Cigarette à la main, Saddam s’exprime « Nous n’avons pas besoin de méthodes staliniennes pour nous occuper des traitres ici. Nous avons besoin des méthodes baasistes »

Dans le prochain chapitre, nous continuerons notre marche vers la compréhension de l’invasion américaine en Irak en abordant le conflit qui opposa l’Iran à l’Irak (1980/1988) , un conflit fondamental pour mieux cerner notamment, la personne qu’est Saddam Hussein. Guerre d’une extrême violence, nous aborderons tous les enjeux de ce conflit, la cause mais aussi les conséquences humaines, sociales et économiques .

Pour ne rien louper des nouveaux chapitres, pensez à vous abonnez au compte Panorama.

Keenan Anderson, la police de los Angeles mise en cause dans la mort d’un enseignant afro-américain

À la Une

Le drame se déroule le 3 janvier dernier, à los Angeles. Un jeune afro-américain du nom de Keenan Anderson est interpellé par la police locale pour son implication dans un accident de la route. L’incident aurait pu s’arrêter là mais l’intervention prend une tournure dramatique. Keenan succombera d’un arrêt cardiaque dans sa chambre d’hôpital, 4 heures après. Selon les proches de la victime, la responsabilité ne peut être tout autre que celle de la police. L’enquête diligentée par le comté fournit à ce stade de nombreux éléments quant au déroulé des évènements.

Nous sommes dans le quartier de Venice quand survient un accident de la route. Sur les lieux, un homme dans un état second déambule en plein milieu de la chaussée. Il s’agit de Keenan Anderson, un instituteur afro-américain de 31 ans. Alerté par des passants, un policier vient à sa rencontre avant de lui intimer l’ordre de rejoindre le trottoir. Keenan obtempère, rallie le bas-côté et s’assoit. Mais, quelques minutes plus tard, dans un état constant d’agitation, après avoir vouloir exprimé l’envie d’ « être vu », il prend la fuite. Appuyé par ses collègues appelés en renfort, le policier ne tarde pas à le rattraper.

A ce moment-là, selon les images rapportées par les caméras piétonnes, plusieurs policiers l’entourent. L’un d’entre eux le plaque au sol, sur le ventre et transfère lourdement son poids au niveau du cou et du thorax de telle sorte à l’immobiliser. Ses collègues s’empressent de le menotter. Paniqué par la situation, Keenan tente de se débattre et s’écrie à pleins poumons, « ils essaient de me faire une George Floyd ». L’incident présente en effet, de nombreuses similitudes à l’arrestation du quadragénaire, George Floyd, mort asphyxié sous le genou du policier Derreck Chauvin dans les rues de Minneapolis. Une affaire dramatique qui continue à hanter la communauté afro-américaine du pays.

Keenan se montre toujours agité, mais ne représente à ce moment-là plus aucun danger. Les agents peuvent aisément le maitriser. Pourtant, l’un d’entre eux menace d’utiliser le taser disposé dans ses mains. 6 activations retentissent en l’espace de 42 secondes. Keenan sombre dans un état inconscient. Des soins lui sont administrés immédiatement en l’attente de l’ambulance. En vain. Transféré à l’hôpital le plus proche, le jeune père de famille décèdera d’un arrêt cardiaque quelques heures après.

Un drame qui ébranle les Etats – Unis et en premier lieu, les proches de Keenan qui demande que la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue.

A cette étape, l’enquête n’a pas permis de déterminer la responsabilité des policiers. Sur décision de la municipalité de la ville, les agents sont écartés le temps que le verdict soit déclaré. Des tests toxicologiques confirment l’état second de la victime au moment des faits. Des traces de cocaïne et de cannabis ont été retrouvé dans son organisme. Dans le même temps, le chef de la police de los Angeles, Michel Moore interrogé sur l’affaire, soutient que s’ « Il n’y a pas de preuve qu’il a été étouffé ou quelque chose comme ça, je constate six activations de taser en 42 secondes et nous savons que le nombre d’activations peut avoir un effet néfaste sur le système cardio-vasculaire, en particulier si la personne a des problèmes sous-jacents ». Des propos qui confortent la famille de Keenan dans la thèse d’un usage disproportionné de la force. Plusieurs rassemblements se sont tenus en hommage dans plusieurs villes américaines. De nouveaux éléments devraient venir éclaircir prochainement les circonstances du drame.

La ville de Los Angeles recense depuis le début de l’année déjà 2 autres cas similaires de personnes décédées des suites d’une opération policière.

Récap du ALL STAR GAME 2022

Plébiscitée par les amoureux de la balle orange, l’édition 2022 du NBA all star Game s’est bien déroulée, sans accrocs, ce Week-End. Réunis à Cleveland, dans l’Ohio, les meilleurs joueurs de la ligue ont tenu à se surpasser pour nous offrir le meilleur spectacle. Au programme du décryptage, notre oeil expert ou presque se portera sur les 4 épreuves majeures qui ont façonné ces 3 jours de gala : Le Skills challenge, le Concours à 3 points, le Slam dunk challenge et l’incontournable match des All stars.

Le Skills challenge

Comme le veut la tradition, c’est l’épreuve du Skills challenge qui a ouvert les hostilités. Mais, cette saison-ci, jamais en déficit de nouvelles idées, la direction de la ligue a apportée quelques changements. Une nouvelle recette pour faire monter la jauge de plaisir et de suspens.

Sur le parquet, trois équipes composées de 3 joueurs se sont faits face. La Team Cavs rassemblant les prodiges de l’effectif local : Darius Garland, Evan Mobley et Jarret Allen, la Team Rooks réunissant les meilleurs nouveaux entrants de la ligue (Les rookies) : Cade Cunningham, Josh Giddey et Scottie Barnes et enfin, la Team Antetokounmpo associant naturellement les 3 frères : Giannis et Thanasis concourant tous deux sous les couleurs des bucks et Alex évoluant aux Raptors 905, la franchise de toronto en G-league (ligue mineure).

Le contenu de l’épreuve ? très complet. A la fois le shoot, la passe et les dribles sont évalués, de quoi en découvrir un peu plus sur la palette technique de ces basketteurs étoilés. Pour couronner le tout et sceller la victoire, réussir à inscrire un panier depuis le milieu du terrain, au niveau du logo.

Et à ce jeu là, les Cavs emportés par la ferveur du public se sont imposés à domicile. Le meneur Garland a excellé de précision depuis la ligne des 3 points tandis que le pivot Mobley s’est chargé de finir le travail, inscrivant le shoot au logo, avec une sacrée once de sang froid.

Le concours à 3 points

En l’absence de Stephen Curry, le meilleur sniper de l’histoire, le champ était ouvert pour les participants 2022 du concours à 3 points. Sur la ligne de départ : Desmond Bane, Zach LaVine , Trae Young, C.J. McCollum, Karl-Anthony Towns, Fred VanVleet, Patty Mills et Luke Kennard.

Comme à l’accoutumée, 5 racks sont disposés tout le long de la ligne des 3 points, contenant chacun 5 ballons, les 4 premiers « traditionnels » valant 1 point tandis que le 5 ième surnommé « money ball », vaut le double, 2 points donc. Les plus matheux d’entre vous auront compris que le total s’établit à 30 points. Répartis en 2 rounds, le but pour chacun des acteurs étant de cumuler le plus gros score.

S’autoproclamant le meilleur des shooteurs de l’Histoire parmi les Big men, le franchise player des Wolves, Towns, n’avait que peu le droit à l’erreur à défaut de vite devenir la risée de ses camarades. Et on peut dire qu’il s’en est bien sortis. Le colosse de 2m11 préchauffe au premier tour et se qualifie in extremis en finale avec le plus petit score : 22 points. Semblerait qu’il passe ensuite aux choses sérieuses puisqu »il en plante 29, de quoi rafler sans conteste le trophée devant les yeux hagards des deux autres finalistes, Luke Kennard et Trae Young, tous deux affichant un honorable total de 26 points. Pari, donc relevé pour le numéro 32 qui démontre qu’un Big men n’est pas nécessairement borné qu’a dunker, mais peu aussi former un brillant shooter.

Le Slam Dunk contest

Avis aux amateurs de sensations fortes et de hautes voltiges, le slam dunk contest est fait pour vous. Epreuve également reine que le Goat, Michael Jordan a disputé en son temps, lors de laquelle les meilleurs arracheurs d’arceau se défient.

Obi Toppin, Cole Anthony, Juan Toscano-Anderson et Jalen Green nous accompagnaient cette édition. Quelque peu décevante, le concours nous a quand même offert de bons passages, notamment du coté de Toppin, assigné à la place de favori, qui s’est imposé logiquement sans bavure. Les images que nous conserverons en tête : le premier tour de Cole Anthony qui s’est hissé dans les airs chaussé de sa paire de Timberland, le dunk renversant de Anderson venue grimper sur les épaules de son camarade des Warriors, Andrew Wiggins et surtout le « Between the legs », vulgairement le dunk après un passage du ballon entre les jambes, proposé par Toppin.

Mais le sentiment général est celui d’un format qui s’essouffle que la NBA devrait penser à remanier pour éviter qu’il ne courre à sa perte.

NBA All star Game

Programmé ce dimanche, à 2 heures du matin, heure française, ne pas activer son réveil pour regarder le match des All star aurait été un blasphème. Pour ceux qui auraient manqué la session, un rattrapage par le visionnage des highlights pourrait faire office de maigre consolation. Cette édition, c’est la Team du king Lebron qui venait rendre compagnie à la Team Durant, fin pas vraiment, le leader des Nets étant blessé depuis quelques semaines à dû laisser sa place. Quoiqu’il en soit, on a eu le droit à un florilège de belles actions. Tirs à longues distances, pénétrations agressives et dunks en tout genre, tout y était ou presque.

Une rencontre y compris dans son fonctionnement loin d’être anodine. Les 3 premiers quarts – temps se sont poursuivis en 12 minutes, ce qui jusqu’ici n’a rien d’anormal, mais à chacun d’entre eux, le compteur fut remis à 0. L’équipe qui inscrit le plus de paniers dans le quart temps décroche de fait, un point. Enfin, le 4ième et denier quart-temps a vu l’horloge se figer, avec la contrainte de marquer 25 points pour l’emporter.

Un fonctionnement original et quelques peu compliqué il faut l’admettre, qui nous a aménagé un scénario rêvé. Tandis que la Team Lebron s’en est envolée avec le premier quart-temps, la Team Durant s’est rattrapée dans la foulée accrochant le second quart-temps. Le 3ième quart- temps s’est soldé lui sur un score de parité. A l’approche du quart temps finale, toutes les cartes furent rabattues augmentant d’un cran la pression chez nos étoilés. Et finalement, c’est le King qui souhaitant honorer son statut s’est accordé le shoot de la gagne. Résultat 163 – 160 en faveur de son équipe.

Un des All star a par ailleurs, prit un peu plus la lumière que ses comparses : Stephen Curry. C’est lui qui rafle la palme de MVP du all star game, tout bonnement le meilleur joueur de la rencontre. Pour cause, le Chef n’a cessé de sévir à longue distance, sa spécialité, compilant 50 points, enfilant 16 paniers à 3 points, une prouesse. Après s’être fait huer lors de la séance de présentation, la rivalité entretenue par les finales Cavs – Warrios semblant toujours aussi vive pour le public de l’Ohio, auréolé du trophée « Kobe Bryant », la revanche a été prise continuellement avec le sourire.

Pour clôturer les festivités, on ne pouvait que se quitter sur une image saisissante, l’accolade entre les deux meilleurs joueurs All time, les deux « Goats », Michael Jordan et Lebron James.

La fête est fini à Cleveland, le temps de ranger les cotillons, mais il est une chose, permanente, les souvenirs d’une édition riche en surprises et en émotions, marquée par le retour du public. En attendant, place au repos pour nos stars du ballon orange et rendez – vous vendredi prochain pour la suite de la saison régulière.

NBA : Chute des Lakers dans la conférence Ouest, que se passe t-il à la cité des anges ?

Le brouillard s’épaissit sur la cité des Anges et la bande de LeBron peine à voir les éclaircies. Pour une équipe qui revendique le statut de « Contender », candidat au titre NBA, batailler pour le play-in tournament en stagnant à la 9ième place n’était pas dans les plans. Avec 26 victoires pour 31 défaites quiconque ayant déjà participé à un cours de mathématique pourra dire que le bilan est négatif. La première partie de saison fut loin d’être concluante sur le parquet et en dehors avec des attitudes quelques peu regrettables, il est temps de mettre des mots sur les maux et d’entrevoir le scénario qui pourrait se profiler pour le reste de la régulière.

Un « Big three » pas si « Big » ?

C’était l’évènement de ce début d’été, après avoir endossé les couleurs de Houston, être furtivement passé par le club de la capitale (Washington Wizards), Russel Westbrook débarque chez les lakers … rejoindre deux compagnons étoilés. Le premier a brillé un long moment du côté des pélicans jusqu’à acquérir la réputation d’un des meilleurs intérieurs de la ligue, il répond au doux nom de Anthony Davis. Le second, c’est le KING, oui littéralement, Lebron James en chair et en os. Les 3 réunies dans le milieu de la balle orange, on appelle ça un « Big three », l’association de 3 superstars envers laquelle tout les adversaires tremblent. Enfin ça, c’est sur le papier, dans la réalité, cela se passe visiblement autrement.

Global Rating rankings team-by-team | HoopsHype
Russel Westbrook transféré le 29 Juillet chez les lakers

Il faut le dire, le numéro 0 (Westbrook) est un joueur à part entière, un joueur avec une identité singulière qui ne se fond pas aussi facilement que cela dans un effectif. En quelques mots, c’est un meneur explosif, qui a de l’énergie à revendre et dont il ne manque pas d’user pour pénétrer vers le cercle. C’est un meneur agile doté de capacités athlétiques hors normes, très utile pour rafler les ballons des deux cotés du terrain. Un meneur tout bonnement complet. En ce point, le surnom « Mr Triple double » lui colle parfaitement à la peau. Le triple double ? L’inscription de 10 unités minimum dans les 3 secteurs de jeu clé : Le Scoring (Nombre de points inscrits), La Passe (Nombre de passes décisives faites) et le Rebond (Nombre de rebonds pris, offensifs et défensifs cumulés). C’est le maitre en la matière, l’année dernière il a renversé Oscar Robertson de son trône (181 Triple double) pour devenir le joueur avec le plus de triple double réalisé dans l’Histoire de la ligue (193 Triple double) et sa carrière n’est même pas fini.

Mais, le MVP 2017 continue malgré cela à faire débat. Inconstance, excès de pertes de balle, manque d’altruisme et surtout défaillances au shoot lui sont reprochés.

Un shooter, c’est pourtant un besoin que devrait combler les angelinos selon l’avis des spécialistes. Avec l’âge, 37 ans tout de même, Lebron cherche à se ménager et ne fonce plus autant insolemment au panier que par le passé. Il organise le jeu avec des passes toujours autant lumineuses, car si le physique peut se perdre un peu, le QI basket lui se mature. Plus renfermé sur les lignes extérieures, les 3 points sont décochés avec une probante réussite. Pour le reste, pas de grand shooter à l’horizon. Davis a un bien tout autre rôle. Perché sur ses 2 mètres 08, quand il ne barre pas la route aux rivaux de la seule extension de ses mains, il veille au poste, à l’affut de claquer un nouveau dunk. Mais, le natif de Chicago est malheureusement coutumier des blessures ces derniers temps. L’inconvénient d’avoir une grosse carcasse, c’est qu’elle pèse lourd sur les articulations.

Lakers' LeBron James (knee), Anthony Davis (wrist) out vs. Hornets | NBA.com
Lebron James et Anthony Davis, le duo étoilé

Une fois les CV de ses messieurs faits, on peut donc se demander ce qui les empêche de tout emporter sur leur chemin. Avant tout, la régularité. Sa majesté a déjà manqué pas moins de 17 matchs pour un pépin physique au genou. AD lui s’est absenté pendant plus de 20 matchs multipliant les entorses en tout genres. En ces circonstances, difficile donc d’impulser du rythme quand l’incertitude plane chaque soirée sur l’état de forme du V majeur. Mais, s’en remettre à cette seule explication travestirait la réalité. Y compris depuis le retour au complet sur ces 2 dernières semaines, les défaites s’additionnent. Seulement 3 succès sur les 10 dernières rencontres. La faute à qui ?

En grande partie à Westbrook. Broodie connaît un des pires démarrage de saison en carrière. Les pertes de balle (4 en moyenne par Rencontre) s’accumulent tout comme les « briques » (Shoots ratés) sur le plexiglas avec un taux de réussite à 43 %, donnée a remettre en perspective au fait que le meneur prend la majorité de ses tirs à courte distance et dans les pénétrations. Y compris sur la ligne des lancers, l’adresse fait défaut avec un pourcentage de 67 % là où lors de sa saison MVP en 2017, il culminait à 85 %. L’autre hic, c’est en défense. Loin d’avoir été auparavant un joueur élite dans ce secteur, il faillit particulièrement cette saison. Du fait de ses mauvais positionnements, de son mauvais marquage, les acteurs adverses prennent un malin plaisir à le cibler.

Pour le reste du trio, difficile de blâmer AD qui se remet de ses blessures et monte lentement en température. Quant au KING qui ne fait pas son âge, il porte à bout de bras la franchise. Evoluant à un niveau ALL STAR, sa lecture de jeu et son leadership sont essentiels pour limiter la dérive du bateau de LA. Le problème se cristallise au niveau du spacing, les deux joueurs aimant opérer à l’intérieur subissent souvent des prises à deux. La faute à un manque de « véritables » shooters capables d’aimanter les défenses pour laisser des couloirs ouverts vers l’arceau.

Un Coaching à revoir et des lieutenants plus investis ?

Les difficultés rencontrées cette saison doivent aussi être allouées vraisemblablement à certains mauvais choix tactiques et assurément à un manque réel de profondeur.

Les Lakers s’enfonçant, le coaching staff porté par Franck Vogel est logiquement la cible de critiques. Si le quadragénaire avait assuré par son plan de jeu le titre en 2019, l’heure n’est plus au beau fixe et nombreux sont à réclamer son départ. Considération quelques peu excessive, mais forcé de reconnaitre que Vogel n’arrive pas à structurer une défense qui tient la route (20 ième défense de la ligue) et surtout à bien intégrer Westbrook.

Frank Vogel blocked Halsey's view at a Lakers game

Tout bonnement autour de son trio, les options de joueurs « valuable » sont minces. Une évidence dans la mesure où Davis, Westbrook et James disposent de gros contrats et représentent 75 % de la masse salariale totale. Le reste du V majeur et la seconde unit ne parviennent pas a anticiper les faits et gestes de l’adversaire, ne communique pas assez, ce qui les amène en défense à se jeter sur les mêmes proies. Les rotations mal assurées, le champ est libre pour le visiteur. On peut reprocher également à un Talen Horton-Tucker, homme majeur de la rotation, de ne pas excéder les 30 % à 3 points.

Lakers retain Talen Horton-Tucker with 3-year, $32 million deal – Orange  County Register
Talen Horton-Tucker balle en main

En somme, l’effectif manque terriblement d’équilibre avec beaucoup de joueurs portés vers l’intérieur et se fait relativement vieux ce qui accroit le risque de blessures.

En quelques mots, que peut on espérer pour la suite de la saison à LA ? La Trade deadline aurait été un bon moyen de ramener du sang neuf en renouvelant des rôles players, mais étonnement la direction ne s’est placé sur aucun dossier. Soit, on peut considérer que c’est un parti pris et que les dirigeants misent sur le temps pour que AD, principalement, gagne en rythme. Pour le reste, les angelinos feront face sur cette seconde partie de saison à un calendrier épicé. Au programme, notamment : Jazz x2 – Suns x2 – Mavericks x2 – Warriors x2. Des échéances face à de futurs candidats de playoffs face auxquels talent et sérieux seront de rigueur.

NBA 2021 – 2022 : La renaissance de la Franchise à la tête de taureau

La nouvelle année tombe à point nommé pour tirer un bilan de cette première partie de saison, déjà riche en enseignements. Les bulls, pas peu fier d’un bilan de 25 victoires pour 10 maigres défaites, trône au sommet de la conférence est, volant la vedette aux Nets emmené par le big three Durant – Harden – Irving. Un résultat qui fait l’effet d’une bonne surprise autant pour les fans que pour les spécialistes. Les estimations de post – season n’étaient de fait, pas aussi ambitieuses quant au niveau que pouvaient affichés les rouges et blancs. Problème d’alchimie entre le trio Lonzo Ball – Zach Lavine – DeMar Derozan, failles défensives avaient été anticipées et pourtant, il n’en est rien. Les Hommes de Billy Donovan au jeu bien huilé recouvrent des secrets dont eux seuls ont la recette. Place à l’analyse.

Bulls enter 2021-22 regular season confident and energized | Chicago Bulls
Roster saison 2021 – 2022

Un DeMar Derozan niveau MVP

Artisan majeur du succès de la franchise, DeMar Derozan scintille sur les parquets de la ligue. Choix longuement discuté par le management de l’Illinois, à l’intersaison, après un passage compliqué du coté des spurs, le numéro 11, a fait peau neuve en renouant avec ses fulgurances d’antan. Il est vrai que la signature d’un contrat de 80 millions sur 3 ans cet été n’était pas passé inaperçue. Ces trois dernières années aux cotés du mythique Greg Popovitch, la perte de vitesse s’était amorcée dans un effectif peu compétitif. Cette année change la donne avec des statistiques en plein envol ; 26,9 points en moyenne, le classant comme le 4 ième meilleur scoreur de la ligue, 5 rebonds et 4,5 passes décisives. Dans le secteur offensif qu’il domine, les shoots à mi-distance constitue son arme fatale. Une fois le défenseur pris de vitesse, il n’a plus qu’a dégainer et la magie opère. Dans le même temps, jusqu’à encore l’année dernière largement déficient depuis la ligne des 3 points avec un faible pourcentage de 25, 7 %, des progrès se remarquent. Loin de faire de l’ombre a son compère de San Francisco, Stephen Curry, sa moyenne s’est rehaussée à un honorable 36,2 %. L’arrière a regagné en confiance et c’est beau à voir. Il sait mettre à profit sa trentaine de minutes sur le terrain pour imprimer son rythme et faire la différence. Car au-delà de la production statistique, le natif de Californie a le don de choisir les bon moments, enchainant les runs pour remonter au score et enfoncer l’adversaire en fin de partie. Très récemment, pour clôturer l’année 2021 et ouvrir le chapitre 2022, en back to back, l’ex all – star a planté 2 Game winner consécutifs, le premier, afin de crucifier les Pistons du jeune Cunningham avant de climatiser le capital one arena, l’enceinte de Washington, le lendemain.

En conséquence, Derozan autant accompli individuellement que collectivement est logiquement évoqué dans le top 5 de la course au Most Valuable Player ( MVP ). Reste à voir si une adresse aussi colossale sera maintenu sur la longueur, quoi qu’il en soit DeMarvelous semble bien de retour, pour vous jouer de mauvais tours …

Joueurs de la semaine : DeMar DeRozan et Donovan Mitchell à l'honneur | NBA  | Basket USA
DeMar Derozan élu joueur de la semaine

Un V majeur parfaitement coordonné

Les doutes concernant la combinaison de Derozan, Vučević, Ball, Lavine et Caruso se sont vite dissipés. Ce qui était relativement compréhensible dans la mesure où le remaniement des titulaires est total par rapport à la saison précédente. Seul Lavine y figurait portant sur ses épaules une équipe à la traine au classement rejoint à la mi-saison par Vučević, sans plus de résultats . De nature offensif, le roster a aussi développé son aspect défensif. Se classant comme la 5 meilleure attaque actuelle, Chicago s’installe comme la 14 ème défense. Un renfort de l’autre coté du terrain appuyé en grande partie par Alex Caruso. Tout juste débarqué de LA, le meneur est agressif à souhait. S’engageant corps et âme a chaque action, sa présence table d’une sécurisation de l’arceau et d’une hausse du nombre d’interceptions. Bien que sa contribution ne se reflète que très peu sur sa ligne de statistiques, son impact est réel.

The Lakers didn't want to overpay for Alex Caruso. Did they make a mistake?  – Orange County Register
Alex Caruso balle en main

En matière offensif, chacun semble bien avoir acquis son rôle. Alors, que le monténégrin Vučević se contente de perforer la raquette intérieure, de se montrer alerte aux rebonds tout en se rendant disponible pour la réalisation d’écrans, Derozan et Lavine se font servir brillamment par un agile Lonzo Ball, alternant entre les drives et les shoots aux diverses extrémités su terrain. Très précocement au vu des attentes, une force collective a été trouvée. Laissait l’égo aux vestiaires, chaque acteur favorise la circulation de la balle orange n’hésitant pas à la glisser au camarde si il se trouve en meilleure position de scorer.

Lonzo Ball a des regrets sur ses années Lakers : "Je n'ai pas été à la  hauteur"
Lonzo Ball, le roi de la passe

Un banc qui sait répondre présent

Dans l’ombre du V majeur, l’impact du banc se fait positivement ressentir. Quand les titulaires vont se reposer, aucun soucis à se faire avec une seconde unit diablement prolifique. En vertu des diverses mises à l’isolement lié au safety protocol, certains ont gagné en responsabilité. Les deux ailiers, Javonte Green et Derrick Jones Junior ont pu à leur tour briller. Exceptionnellement précis à raison d’un taux de réussite frôlant les 50 % pour le premier et s’établissant à 60 % pour le numéro 5.

Chicago Bulls COVID news updates: Derrick Jones Jr. latest player placed in  protocols - DraftKings Nation
Derrick Jones Jr., un acolyte de poids

Le choix de la draft numéro 38 en la personne de Ayo Dosunmu s’avère lui aussi une bonne prise. Les 18 minutes quotidiennes qui lui sont alloué sont intelligemment optimisées. Du haut de ses 21 ans et de son mètre 93, le rookie ne perd pas son sang froid face aux vétérans de la ligue. Au poste de meneur, 6,1 points de moyenne enfilé pour son compte avec une notable dextérité à 3 points, à raison de 41 % de réussite.

Ayo Dosunmu era has started for the Chicago Bulls
Ayo Dosunmu, le rookie qui n’a pas froid aux yeux

Et ce qui peut rassurer, c’est la marge de progression possible. Au fil des rencontres, les automatismes seront plus nombreux.

Mais, ne faisons pas l’écueil de tirer des conclusions hâtives, une deuxième partie de saison reste à être accomplie. Le rythme effréné de la ligue est malheureusement coutumier des blessures, parlez en aux Pélicans, privés de leur jeune pépite, Zion Williamson dont la rééducation patine ou bien même aux angélinos contraint de se passer des services de Anthony Davis. Puis, il faudra scruter si l’adresse se maintient à de tels pourcentages. La darling de la ligue a en tout cas vivement impressionné jusqu’à s’imposer comme un sérieux prétendant au titre, l’heure est maintenant à la confirmation.

#4 Le Panorama de la Semaine (22-29 août 2021)

«  Le panorama de la semaine », un récapitulatif complet, détaillé et concis des grosses actualités de la semaine passée selon 4 Thèmes : Socièté – International – Sport – Culture.

Un article y sera dédié, disponible chaque dimanche à 9h00, le rendez-vous est pris !

SOCIÉTÉ

1) De nouveaux candidats à la présidentielle 2022 ?

A moins d’un an avant les élections présidentielles 2022, les rumeurs quant à un candidat surprise vont de bon train. Si certains médias et groupes de statistiques pressentent un nouveau duel entre la leader du Rassemblement National (RN), Marine Le Pen. La première candidate à annoncer sa candidature face à la République en Marche (REM) d’Emmanuel Macron, qui devrait se représenter, d’autres forces politiques joueront par ailleurs leur carte. Toujours à droite politiquement, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, présidents des Régions Hauts-de-France et Île-de-France, ont annoncé chacun de leur côté, leur candidature. Même cas de figure pour les Insoumis avec gauche qui représenteront Jean-Luc Mélanchon avec un programme autour de l’Union Populaire. Les Écologistes organisent une primaire de leur côté, pour afficher le nom de leur candidat commun. Enfin, du côté du PS, les bruits cours que la Maire de Paris, Anne Hidalgo lance, elle-aussi, sa candidature pour l’Elysée.

Mais, au delà des institutions partisanes traditionnelles d’oppositions que représentent les Républicains (LR), les Écologistes (EELV) ou encore La France Insoumise (LFI), des candidats sans affiliation issus de la société civile peuvent tenter leur chance. Conformément aux règles électorales, quiconque âgé de 18 ans recueillant auprès des élus locaux 500 signatures se verra investis pour le scrutin. Et parmi eux, les personnalités du monde médiatique pourvoient un statut privilégié de par leur visibilité originelle sur le petit écran. C’est pourquoi, depuis quelques mois sans même qu’il en ai émis la volonté, Eric Zemmour le polémiste de C News a vu son nom cité comme potenciel candidat.  

2) Joséphine Baker entre au Panthéon

La vie de l’enfant du pays de l’oncle Sam débarqué à 19 ans à Paris n’aura été que lutte et résistance. L’annonce de l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon (Sixième femme à y prétendre) par le président de la République Française, Emmanuel Macron, revêt donc d’une profonde symbolique. Dans une Amérique ségréguée relative au régime d’apartheid en vigueur en Afrique du sud au sortir de la seconde guerre mondiale, l’enfance de Baker se résout à une courte instruction et la réalisation de taches domestiques pour le compte de foyer blancs aisés. Mais, elle entend dessiner un chemin tout autre de celui qui lui ai prédestiné, celui de la soumission. Passionnée par la dance et le chant, elle intègre une troupe et se produit dans la rue, puis dans de modestes théâtres américains avant de tenter sa chance à la BIG APPLE pour fouler le parquet de Broadway. Après quelques refus essuyé, la légende s’érige

En 1926, entouré de sa bande, la vedette embarque pour l’Hexagone à bord d’un paquebot transatlantique. Tête d’affiche de « la revue nègre » joué au théâtre de la plus belle avenue du Monde, les champs Élysées, sa vocation est trouvée ; mettre l’art au profit de ses convictions, d’un engagement, pas seulement artistique, mais bien politique. La première guerre mondiale déclenchée, Baker s’engage du coté de la France libre en qualité d’agente de contre-espionnage. Elle y joue un rôle fondamental usant de ses partitions vocales pour transmettre des communications entre les réseaux de résistance. En parallèle, Joséphine insuffle un message de tolérance et de paix en militant pour l’émancipation de la communauté noire et peu à peu contribue à l’évolution des mentalités. La Chanteuse-danseuse place à cet effet, les premières pierres du long combat de la lutte contre la ségrégation que poursuivront les icônes Nelson Mandela, Martin Luther King ou bien même son alter égo féminin, Rosa Parks. Ainsi, d’ici peu, le Panthéon se verra accueillir une figure de la résistance, une militante anti-raciste, une star du music-hall et une Femme au parcours d’exception.     

De Temps En Temps - song by Joséphine Baker | Spotify
Pochette du Titre « Voilà Paris » interprété par Joséphine baker

3) Airbnb en affinité avec l’idée d’aider les réfugiés Afghans

La plateforme de logement Airbnb s’est dit prête à accueillir plus de 20 000 afghans. Dans le contexte du retour des talibans, bouleversement géopolitique de cette dernière semaine, un nombre important de civils ont exprimés leur volonté de fuir et de rallier les pays voisins comme le Pakistan, le Tadjikistan, la Chine ou l’Iran. D’autres rêvent de vie nouvelle et se tourne vers l’Occident. L’on parle aujourd’hui d’environ de 2.5 millions d’afghans en exil. Ainsi, la direction demande aux particuliers de se montrer volontaires en mettant à disposition des logements tandis que les frais de réservation seront intégralement payés par la société. Brian Chesk, directeur et fondateur d’Airbnb, s’est lui-même exprimé sur le sujet en relatant que « Si vous souhaitez accueillir une famille de réfugiés, contactez-nous et je vous mettrai en relation avec les bonnes personnes ici ». Toutefois, le PDG du groupe de location de logements n’a pas évoqué le temps de l’opération ni les pays pour lesquelles ce dispositif exceptionnel est mis en place.  Face à l’urgence afghane, Brian Chesk tente d’inciter d’autres entreprises à aider les exilés d’une manière ou d’une autre.

: « J’espère que cela inspirera d’autres chefs d’entreprise à faire de même. Il n’y a pas de temps à perdre. »

Brian Chesk, le PDG d’Airbnb

De plus, ce n’est pas la première fois que le groupe Airbnb fait parler de lui pour sa générosité, en effet, dès décembre 2020 l’enseigne avait mis en place sur sa plateforme la possibilité de trouver un logement gratuitement pour des personnes dans le besoins, des soignants ou des réfugiés climatiques. Bien conscient que cette mesure exceptionnel a ,entre autres, le but de donner une image positive du groupe afin d’augmenter les profits, il n’en reste moins qu’Airbnb ne cesse de marcher sur ces concurrents dont « Booking » et fait tout pour rester le maître sur le marché locatifs tout en aidant des populations dans un besoin parfois vital. De l’autre côté, les ONG tentent de souvenir aux nécessités alimentaires des réfugiés grâce aux dons qui ont déjà permis d’aider 1.7 millions de réfugiés. De leur côté, les gouvernements européens se sont voulus moins enclins à loger les afghans. En atteste l’allocution de Macron du 18 août qui appelle à se méfier « des flux irréguliers« , des propos parfois prêtant à interprétation. Néanmoins le président français s’est monté après coup rassurant quant à un bon accueil des afghans sur le territoire national.

Des réfugiés afghans dans le besoin

INTERNATIONAL

1) Kaboul : un attentat qui résonne dans le monde

Ce jeudi 26 août, 16 h (heure de Paris), un attentat suivit d’une fusillade s’est produit dans la capitale afghane à Kaboul. Ces terribles incidents surviennent 5 jours avant le retrait définitif des soldats américains du territoire afghans. Malgré des annonces d’attaques imminentes dans un but de prévention mercredi par les diplomaties anglaises, américaines et australiennes, cela n’a pas empêché les terroristes de profiter des ponts aériens d’évacuations mis en place par les occidentaux afin de toucher un maximum de personnes voulant fuir le pays. Le drame a eu lieu à deux endroits distincts mais proche, d’abord au niveau de la Porte d’Abbey de l’aéroport international de Kaboul et devant l’hôtel Baron qui servait à préparer les extraditions des derniers ressortissants. Ce dernier lieu a été écarté par le Pentagone quelques heures après les faits en affirmant qu’il n’y avait eu d’une seule explosion.

Toutefois, le bilan est très lourd avec 85 morts parmi 13 soldats américains et 2 britanniques pour 160 personnes blessés. Perpétré par un auteur de la branche Etat Islamique Province du Khorasan (ISKP), celle-ci a revendiqué ces actes quelques heures après le drame. Face à cet attentat, la communauté internationale n’a pas tardé à réagir. Joe Biden s’est exprimé le jour même en promettant que chasser les auteurs de ces atrocités et en qualifiant, avec les larmes aux yeux, les soldats de l’US Army tués de « héros », de même la France, la Russie, la Chine ou encore l’Allemagne qui ont tous exprimé leurs désolations et leurs soutiens aux familles des victimes touchés par l’attentat tout en espérant que la situation s’améliore.

C’est aussi le cas des talibans, ennemi de l’Etat Islamique qui ont condamné les actes perpétrés tout en précisant que ceci avaient eu lieu dans une zone sous responsabilité de l’armée américaine. Toutefois, la barbaries de cet attentat ne devraient pas ralentir les évacuations comme le soutien l’OTAN et l’Union européenne. Plusieurs pays ont déjà quitté le pays, pour la France, l’ambassadeur français en Afghanistan doit rapidement rejoindre l’Hexagone, en effet, le pont aérien vers Abu Dhabi puis la France a pris fin de ce vendredi soir. Ce vendredi aussi, les États-Unis ont également annoncé avoir tué l’un des cadres de la branche islamiste responsable grâce une frappe émise par un drone comme relate le commandant américain Bill Urban: « Selon les premières indications, nous avons tué la cible ». Enfin la menace terroriste est toujours très présente d’après le porte-parole du Pentagone John Kirby « Nous estimons qu’il y a toujours (…) des menaces précises et crédibles ». 

Un attentat dramatique a touché Kaboul et l’Afghanistan ce jeudi 26 août

2) Avec Kamala Harris, les États-Unis en tournée en Asie du Sud-Est

Dans un contexte de polarisation des relations diplomatiques sino-américaine sur fond d’enjeux géopolitique notamment autour de la mer de Chine méridionale, la vice présidente américaine Kamala Harris s’est déplacée cette semaine dans l’une des régions parmi les plus stratégiques du monde moderne, il s’agit de l’Asie du Sud-Est. Avec l’objectif de contrer les avancées chinoises sur les eaux de la mer de Chine en marquant d’une main de fer la présence américaine sur cette partie du monde, les USA sont venus renforcer les liens avec Singapour et le Vietnam. Sur fond d’un contexte afghan très dur à assumer et qui rappelle la chute de Saïgon en 1975, Kamala Harris a abordé un sujet majeur de la région lors des deux visites. En effet, Singapour comme le Vietnam s’opposent fermement à une avancé chinoise sur les eaux méridionales poissonneuses et riches en hydrocarbure, en particulier le Vietnam du président Nguyen Xuan Phuc qui détient 3260 km de littoral sur la mer de Chine méridionale. Kamala Harris vient donc « augmenter la pression » sur Pékin qui ne fait qu’avancer sur les Zone Économique Exclusive (ZEE) maritime de ses voisins en prétextant la souveraineté historique de la Chine sur les eaux méridionales. Dès 2017, la Chine avait enfreint les accords internationaux en créant 7 îlots artificielles autour de l’archipel des Spratleys afin d’affirmer sa position en mer de Chine méridionale. Plus récemment, en Juillet 2021, « Le Monde » a analysé des images satellites qui montrent une présence militaire chinoise accrue autour de ces ilots. Une menace qui tend à voir s’opposer la Chine et l’ensemble des autres pays de la région.

Les États-Unis semblent donc tirer les faveurs des voisins, qui voient en la personne du Hard Power américain la seule solution pour lutter contre Pékin. Toutefois, ces pays semblent prendre en compte que la Chine est le meilleur partenaire économique de la région… En témoigne la déclaration du premier ministre vietnamien qui s’exprime sur le fait qu’il ne s’alignerait pas « avec un pays contre un autre ». Face à ces tractations, le régime communiste chinois n’a pas tardé a réagir aux accusations de Washington. De fait, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères déclare que  « La Chine s’oppose fermement au déploiement de forces (…) pour intervenir dans les affaires régionales et perturber la paix et la stabilité régionales ». Une déclaration qui ne tend pas vers un apaisement de la situation. A la suite du vol vers Hanoï retardé à cause d’un « Syndrôme de la Havane« , les États-Unis ont également ouvert le dossier sanitaire, par exemple, le Vietnam va recevoir 1 millions de vaccins.

La vice-présidente américain Kamela Harris au côté du président du Vietnam Nguyen Xuan Phuc

3) L’ Algérie rompt ses relations diplomatiques avec le Maroc

Ce 24 août 2021, le ministre algérien des affaires étrangères Ramtane Lamamra s’est présenté devant la presse internationale pour annoncer ce qui ressemble à un coup de tonnerre dans le Maghreb moderne. L’Algérie coupe tous ces échanges diplomatiques avec le pays du roi Mohammed VI.

Déjà coupée en 1976, les relations entre le Maroc et l’Algérie reposait encore aujourd’hui sur les discordances passées. Plusieurs enjeux diplomatiques opposait les pays avant ces annonces, surtout sur la position du Sahara Occidental, qui divise encore. En effet, les deux nations s’était affrontées indirectement lors de la guerre du Sahara Occidental (1971-1991) après le retrait espagnol face aux indépendantiste. Ainsi, l’Espagne, au travers des accords de Madrid de 1975, promettait au Maroc et à la Mauritanie une part du territoire. Ces deux états se lancent alors dans une guerre contre le Front Polisario, le mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie. Au bout de presque 20 ans de conflit, le Sahara Occidental reste un territoire tier. Toutefois, le Maroc restera toujours déterminé à récupérer le Sahara. Récemment, l’accord signé par les États-Unis en faveur d’une souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental suite à un rétablissements des relations entre Israël et le Maroc a ravivé des souvenirs passés, en particulier en Algérie.

Le Sahara occidental : un territoire convoité

« l’histoire avait montré que le royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie »

Le ministre des affaires étrangères algérien le 24 août 2021

De plus, récemment, les incendies qui ont touchés le pays dans la région de Kabylie, le ministre Algérien accuse ainsi le Maroc de soutenir les indépendantistes kabyles et d’être responsable des incendies. En se fondant sur les déclarations du représentant marocain à l’ONU qui disait que  « Le vaillant peuple kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination. », l’Algérie voit une façon de couvrir ses soucis internes en accusant son voisin d’en être responsable.

Face à ces annonces, le Maroc a réagit dans un communiqué, le pays juge la décision « complétement injustifiée mais attendue« , une réaction mesurée côté marocain et rassurante quant à la faible probabilité d’un futur conflit.  L’Organisation de la coopération islamique (OCI) et l’Arabie Saoudite ont appelé les deux nations au « dialogue ».

Le ministre algérien des affaires étrangères annoncent la fin des relations diplomatiques avec le Maroc ce 24 août 2021

SPORT

1 ) Cristiano Ronaldo is back to Manchester United

Cristiano + United = frissons

Le mercato estival continue sur ses grands boulversements, avec le transfert d’une légende. Annoncé longtemps du côté de City, Cristiano Ronaldo a finalement atteri, là où tout a décollé, à Manchester United. La légende portugaise quitte l’Italie, après 3 saisons passées à la Juventus de Turin. 101 buts en 134 matchs sous le maillot de la Vieille Dame, les stats sont encore une fois à la hauteur de ses gigantesques accomplissements. A 36 ans, le multiple Ballon d’Or a jugé bon de changer de cycle, de projet en prenant la direction de son ancien jardin, Old Trafford. Prêt à continuer écrire de belles lignes dans l’Histoire du foot, Ronaldo est une machine qui ne recherche que la performance et le challenge. C’est donc un Manchester United, plein d’espoirs et de stars qui s’affiche cette saison, avec le recrutement de Jadon Sancho, Raphaël Varane et maintenant de Cristiano Ronaldo.

2) TOKYO 2020 : Les Jeux Paralympiques ont débutés

Mardi 24 août, en direct de Tokyo, a eu lieu la cérémonie des 16ème Jeux Paralympiques. Comme les Olympiques, l’intégralité des épreuves se déroulent à huis-clos, en raison de la pandémie mondiale.

D’habitude, dans l’ombre des lumières et de la société, le handisport est mit en exposition, en vitrine mondialement pendant deux semaines ( 24 août – 5 septembre ).

Plus de 4400 sportifs seront en lice avec 160 pays représentés. La délégation tricolore sera menée quant à elle, par les porte-drapeaux Sandrine Martinet ( Judo ) et Stéphane Houdet ( tennis-fauteuil ).

L’objectif de 35 médailles est annoncé. Déjà 19 ont été ramenés, plaçant la France à la 13e place, ce dimanche.

CULTURE

1) « Spider-Man : No Way Home  » lance sa bande-annonce

Le troisième et nouvel opus de Spider-Man, version Marvel a dévoilé sa première bande-annonce, cette semaine.

Très attendu par les fans de l’homme araignée,  » Spider-Man No Way Home « , la bande-annonce a été visionnée plus de 355,5 millions de fois en 24h battant le record d’Avangers Endgame et ses 289 millions. Peter Parker sera bien sûr intéprêter par le talentueux Tom Holand qui a repris le flambeau laissé par Tobey Maguire et Andrew Garfield, les deux précédents acteurs dans le costume. Les rumeurs enflent sur la probable présence des deux anciennes versions de Spider-Man afin de réunir les trois spécimens ensemble.

Ce mème deviendra t-il réalité ?

L’Histoire reprendra après le second volet  » Far from Home  » qui a vu l’apparition d’un méchant sous le nom de Mysterio. Peter Parker a vu son nom être révèlé et est accusé d’avoir tué Myterio.

2) Le batteur des Rolling Stones, Charlie Watts est mort

Il était un des membres du célèbre groupe de rock, Charlie Watts s’est éteint, ce mardi 24 août, à l’âge de 80 ans. Depuis 1963, il donnait le rythme des titres des Rollins Stones en compagnie des emblématiques Mick Jagger, Keith Richards et Ronnie Woods.

Le Britannique était « l’un des plus grands batteurs de sa génération ».

L’hommage en images des Rolling Stones

📸 L’IMAGE DE LA SEMAINE

Mardi 24 Août 2021, Tokyo – Stade Olympique National

La cérémonie d’ouverture des Jeux Paralypiques de Tokyo 2020.

Sous les feux des lumières deux semaines après les Jeux Olympiques, les Paralympiques se veulent symboles de diversité, d’inclusion.

Le résumé de la Gold Cup 2021 (10 Juillet-2 août) : La compétition continentale Caribéenne et Nord-américaine de football.

Sur fond de rêve américain et de football dans son verso le plus populaire, l’ombre de la Gold Cup 2021 s’est éclaircie en cette période estivale après un euro et une Copa America de toutes les surprises.

Cet été a redonné vie à la passion, depuis les tribunes du stade mythique de Wembley jusqu’à la victoire de Messi dans les joutes du Maracana, les amateurs de beau jeu et de soirées qui s’éternisent ont été servi. Cette ferveur, sans aucun doute, on la retrouvera cette nuit dans les tribunes du Nevada et de son Allegiant Stadium (65 000 places) pour accueillir la finale de la 26ième édition de la Gold Cup crée en 1969. Cette compétition occupe une place majeure dans la région pour de nombreux peuples Caribéens en manque de reconnaissance internationale ou de passions au quotidien. En effet, de la colonisation jusqu’aux indépendances du XIX et XXe siècle, l’entrée des états nations de la zone s’est accompagné de l’émergence de régimes autoritaires avant le retour progressif à la démocratie dans la seconde moitié du siècle dernier. Toutefois, la majeure partie des pays de la zone CONCACAF fait encore partie des espaces les moins développer de la planète et parmi plus inégalitaire du monde. S’il on distingue le Canada et les Etats-Unis, la plupart des Etats font encore partie des pays émergents voire sous-développés comme Haïti. Il semble donc évident que les populations souffrent. Qu’il s’agisse de débordements autoritaires ou d’une pauvreté importante, la population caribéenne peut voir dans le sport une lueur de joie, d’égalité. Cette nouvelle édition de la Gold Cup était donc l’opportunité de rendre un peu de douceur à des peuples parfois dans le désespoir. Une lueur de bonheur et d’espoir était donc de mise à l’approche de la compétition phare de la région. Elle est notamment dominée par les grands de l’Amérique avec le Mexique (11 titres) et les Etats-Unis (6 titres) qui sont les deux mastodontes de la compétition. On va donc résumer et refaire cette Gold Cup avant de nous mouiller dans le grand bain de la finale.

Les fondations de la Gold Cup 2021 :

De prime abord cette édition 16ième édition accueillait 2 nouveaux arrivants.

Ouvrant ses portes à d’autres nations comme le Brésil ou la Colombie dans les années 2000, pour cette Gold Cup 2021, la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes a invité le Qatar. Vainqueur de la coupe d’Asie en 2019 et futur organisateur de la Coupe du monde, l’an prochain, l’équipe qatari participera également à l’édition 2023. Ceci a pour objectif de faire monter en puissance l’équipe nationale en compétition officielle afin que le pays hôte face bonne figure en 2022. Lui qui est déjà critiqué pour néo-esclavagisme et non-respect de l’environnement depuis les appels au boycott venus au départ des Fjords norvégiens.

La deuxième surprise était la première apparition de l’ex-colonie néerlandaise du continent sud-américain, il s’agit bien sûr du Suriname. Petite enclave entre la Guyane anglophone, la Guyane française et le Brésil, ce petit pays de l’Amazonie est indépendant depuis 1975 et voit dans le football un objet de reconnaissance de ce statut. Encore dépendant économiquement de ses ex-colons, le football surinamien est pourtant très riche puisque de nombreux joueurs de la sélection des Oranjes néerlandais ont des origines surinamiennes. On peut penser à Georginio Wijnaldum récemment arrivé au Paris-Saint-Germain, ou à Patrick Kluivert pour les fins connaisseurs. Ce pays de 350 000 habitants s’appuie donc quasi exclusivement sur sa diaspora hollandaise en attirant des joueurs d’origines surinamiennes et n’ayant pas le bagage pour s’offrir une place dans la liste des Oranjes.

Les autres équipes qui participent à l’édition 2021 de la Gold Cup se sont qualifiées via les phases de groupes de Nations League 2019/2020 de la Zone CONCACAF (septembre 2019-Novembre 2019) en terminant premier de leur groupe : c’est le cas du Canada, du Costa Rica, des Etats-Unis, de Grenade, du Honduras, de la Jamaïque, de la Martinique, du Mexique, du Panama et du Salvador. Enfin, les trois dernières places ont été attribué lors de deux tours de play-offs quelques jours avant le début de la compétition (2 au 7 Juillet 2021), c’est ainsi qu’Haïti, la Guadeloupe et le Guatemala ont pu se qualifier. A noter que l’équipe de Curaçao a du déclaré forfait peu avant le début de la compétition à cause d’un grand nombre de cas de contaminations au covid-19 dans l’effectif. La meilleure équipe éliminée des play-offs a donc été repêché : il s’agit de La Celeste y Blanco du Guatemala.

Les phases de groupes (11 Juillet-21 Juillet):

Groupe A:

Equipes (qualifiés) Drapeaux Ptsdifférences de but
Mexique 7+4
Salvador 6+3
Trinité-et-Tobago2-2
Guatemala1-5

Dans ce groupe A, la logique du papier semble avoir régné puisque l’ordre du classement FIFA des 4 Nations a été respecté.

A noter, la belle performance de Trinité-et-Tobago et de son gardien Marvin Phillip pour ce pays de 1.2 million d’habitants qui a tenu en échec en ouverture l’ogre mexicain. Le Salvador de Marvin Monterroza, quant à lui, s’est imposé face aux deux éliminés avant de caler sur la plus petite des marges face aux mexicains lors de la dernière journée. Le Guatemala, repêché quelques heures avant de la compétition, n’a pas gagné une seule rencontre et sort aussi vite qu’il est arrivé. Quant au Mexique d’Hector Herrera, il a été un solide leader sur cette première phase et s’avance de nouveau comme favori au titre.

Groupe B:

Equipes (qualifiés)DrapeauxPtsdifférences de but
Etats-Unis 9+7
Canada6+5
Haïti3-3
Martinique0-9

Dans le groupe B, les Etats-Unis et le Canada n’ont laissé aucune chance aux deux autres nations plus faibles. Dès la seconde journée, le groupe était plié puisque les deux équipes nord-américaines s’étaient imposées à deux reprises.

Les Etats-Unis de Daryl Dike ont été impériaux avec 3 victoires leur assurant un statut de grand favori. Derrière, le Canada de Cyle Larin a été très intéressant dans leur système à 3 défenseurs centraux malgré l’absence des cadres Jonathan David et d’Alphonso Davies. Pour Haïti et Carlens Arcus, la marche semblait trop grande, encore plus avec un nombre important de joueurs absents pour cause de contamination au Covid-19. Enfin, la Martinique d’ Emmanuel Rivière a montré une belle image du département français sur le flanc offensif, ceci malgré un côté défensif fébrile avec 12 buts encaissés et 3 défaites sur 3 matchs.

Groupe C:

Equipes (qualifiés)DrapeauxPtsdifférences de but
Costa Rica9+4
Jamaïque6+2
Suriname3-2
Guadeloupe0-4

Le groupe C, tout comme les deux premiers, a vu les deux nations favorites se qualifier.

Tout d’abord, le Costa Rica de Bryan Ruiz (128 sélections) n’a pas tremblé et à montrer qu’il était + qu’un outsider pour aller au bout, une surprise pour ce pays qui n’avait pas gagné un match international depuis novembre 2019. Toutefois, en prenant un carton rouge face à la Jamaïque, la sélection des Ticos devra faire sans son gardien titulaire en quart de finale. De l’autre versent, tout comme le Costa Rica, la Jamaïque de Leon Bailey a assuré sa place face aux deux éliminés lors des deux premières rencontres, un résultat logique pour la 45e nation au classement FIFA. En somme, pour le Suriname et la Guadeloupe, la Gold Cup s’arrête en phase de groupe, malgré tout, on retiendra les belles performances de Gleo Vlijter (2 buts à 21 ans) pour le Suriname et du joueur amiénois Mickaël Alphonse pour l’île caribéenne française.

Groupe D:

Equipes (qualifiés)DrapeauxPtsdifférences de but
Qatar7+6
Honduras6+3
Panama4+1
Grenade0-10

Pour finir, ce groupe D était le plus indécis. En effet, la qualification du Qatar et du Honduras voit l’élimination précoce du pays au célèbre canal livré en 1914, il s’agit bien sûr du Panama. En échec face aux Qatar (3-3) et défait de peu face au Honduras, l’équipe de La Marea Roja qui s’était qualifié pour la coupe du monde 2018 n’a pas su faire mieux que ces deux concurrents malgré une victoire contre Grenade. Pour le Honduras et Romell Quioto, c’est un réveil puisque le pays n’était pas sorti des phases de groupe lors de l’édition 2019. Enfin, le Qatar s’est montré solide et appliqué pour sortir 1er du groupe. Etant meilleure attaque des phases de groupe avec 9 buts dont 2 d’Akram Afif 24 ans, le Qatar est également solide défensivement puisqu’il n’a encaissé que 3 buts sur les 3 matchs. Pour Grenade en revanche, l’aventure s’arrête assez logiquement en phase de groupe. On retiendra en souvenir l’unique but de ce pays des Petites Antilles dans la compétition face au Panama puisqu’il s’agit simplement du second but de l’histoire de Grenade dans la compétition.

Les quarts de finale (25 et 26 Juillet):

DrapeauxQualifiésScoresPerdantsDrapeaux
Qatar3-2Salvador
Mexique3-0Honduras
Canada2-0Costa Rica
Etats-Unis1-0Jamaïque

« Les favoris règnent en maître ». Quelle meilleure expression pour qualifier les quarts de finale de cette Gold Cup.

En ouverture, le Qatar s’est montré encore très fort devant le but contre le Salvador avec trois buts inscrits dont un doublé du buteur qatari d’origine soudanaise Almoez Ali. Une belle performance pour l’équipe de Félix Sanchez qui se révèle en tant qu’outsider pour la victoire finale aux portes des demi-finales. Mené 3-0 à l’heure de jeu, le Salvador a pu s’offrir du suspense dans les dernières minutes grâce au doublé de Joaquin Rivas, mais en vainc puisque le Salvador est éliminé aux portes du dernier carré.

Dans la foulée, le Mexique a terrassé, sans trembler, une équipe du Honduras déjà satisfaite d’avoir rejoint les phases à élimination directe de la compétition. Sur un de score de 3-0 au final certes, mais c’était déjà le cas à la mi-temps de la rencontre ce qui montre la force des hommes de Gerardo Martino à se faciliter la tâche avant d’entamer un plus gros morceau lors des demi-finales. D’autant qu’ils n’ont toujours pas encaissé le moindre but depuis le début de cette Gold Cup. Pour le Honduras, la compétition s’arrête en quart comme en 2017, toutefois l’objectif semble désormais ailleurs et notamment en direction de 2022.

Le lendemain, le Canada affrontait les tricolores du Costa Rica. Dans un match dominé par les joueurs de la feuille d’érable, le joueur de Paços de Fereira Stephen Estaquio 24 ans s’est montré très juste avec une passe décisive et un but pour offrir la qualification au Canada. Pour les coéquipiers de l’expérimenté Celso Borges (132 sélections), malgré un meilleur classement FIFA (50e) que l’adversaire du soir (70e), la qualité pure entre les deux formations s’est ressenti notamment sur le nombre de tirs puisque le Costa Rica n’a pas cadré un seul tir lors de la rencontre contre 5 pour le Canada.

Dans la dernière rencontre entre les Etats-Unis et le Jamaïque, les Américains ont fait le job en empochant la victoire sur la plus petite des marges sans encaisser de buts face à la 45e nation mondiale. Malgré un match très équilibré, c’est sur le fil que les Etats-Unis rejoignent les demi-finales de leur Gold Cup grâce à l’unique but du jeune joueur talentueux de Schalke 04 Matthew Hoppe à la 83ème. Pour l’équipe de Kingston, le beau parcours s’arrête ici, mais avec de belles promesses en vue des qualifications à la Coupe du Monde 2022.

Les demi-finales (30 Juillet):

DrapeauxQualifiésScoresPerdantDrapeaux
Etats-Unis1-0Qatar
Mexique3-1Canada

Des favoris impériaux, l’image de ces demi-finales.

ETATS-UNIS – QATAR

Dans la première rencontre qui opposait les Etats-Unis au Qatar, ce sont les 6 fois vainqueurs de la compétition qui se sont imposés lors d’une bataille féroce et très équilibrer avec notamment une possession nettement américaine (58 %) et un nombre de tirs clairement qatari (18, mais seulement 2 cadrés). La première mi-temps a vu une équipe américaine souffrir et un grand Matt Turner dans les cages avec 3 arrêts dont un à bout portant face à Abdelaziz Hatem. En seconde période la donne s’est quelque peu inversée malgré un pénalty concédé par les USA et manqué par le capitaine qatari. Sur la pelouse du Q2 Stadium d’Austin au Texas on se dirigeait alors vers des prolongations mais les entrées du Caennais Nicolas Gioacchini et Gyasi Zardes côté américain ont fait la différence dans le money time pour accrocher la victoire à la suite d’un une-deux bien négocié et conclu par le numéro 9 de la Team USA.

La libération américaine

MEXIQUE – CANADA

Dans un second temps, sur la pelouse du NRG Stadium de Houston, s’affrontait le Mexique et le Canada dans un choc au sommet entre deux prétendants à la victoire finale. En première mi-temps, le Mexique s’est montré dominateur avec 4 tirs cadrés, mais doit attendre le temps additionnel et la 47e minute pour ouvrir le score sur pénalty grâce au milieu de 25 ans de Cruz Azul, il s’agit d’Orbelin Pineda. En seconde mi-temps, les débats s’équilibrent ce qui offre la possibilité de revenir au score pour les Canadiens de John Herdman. Ils ne se font pas prier à l’heure pour recoller à 1-1 après une action magnifique du virevoltant piston Tajon Buchanan, 22 ans. Il vient d’inscrire le premier but concédé par le Mexique dans cette Gold Cup 2021. Tout est relancé, mais seulement 5 min plus tard les Canadiens concèdent un pénalty après vérification vidéo qui offre la possibilité aux vainqueurs en titre de repasser devant, mais il est manqué par l’ancien joueur de Francfort Carlos Salcedo. Le Mexique va alors pousser jusqu’au bout et être récompensé dans les dernières secondes du temps additionnel avec comme un symbole, le but du capitaine et joueur de l’Atlético de Madrid, Hector Herrera. Ainsi, il envoie les siens défendre leur titre lors d’une deuxième finale de Gold Cup consécutive.

La communion mexicaine

La Finale (2 août):

Pour cette finale, nous allons donc voir s’affronter le Mexique et les Etats-Unis dans la nuit de dimanche à lundi à 2h30 heures françaises. Les deux équipes ont fait un parcours quasi-sans-fautes avec leurs grandes forces et leurs maigres faiblesses.

D’abord, les Etats-Unis s’avancent avec l’envie revancharde de faire tomber ceux qui les avaient fait perdre la Gold Cup 2019, mais aussi avec l’ambition de poursuivre leur domination dans la suite de leur victoire en Nations League contre ce même Mexique en juin dernier.

Sur leur terrain, l’objectif sera de reprendre le titre qu’ils avaient emporté en 2017. Malgré les absences des stars de la sélection en préparation que sont Christian Pulisic, Giovanni Reyna, Weston McKennie, John Brooks ou Sergino Dest, la Team USA est tout de même très solide avec des joueurs de MLS qui se sont révélés au grand public. On peut sans aucun doute citer le gardien Matt Turner qui a seulement encaissé un but dans la compétition pour 4 clean-sheets. Plus connus, les éclairs de génie du milieu formé à Kansas City Gianluca Busio 19 ans ont confirmé les attraits de quelques clubs européens. Derrière Busio, la très solide charnière formé par Miles Robinson 24 ans et James Sands 21 ans tout deux jouant dans le championnat du pays s’est également montré sous son meilleur visage. Ajouté à cette force défensive et créative, la vitesse et l’agilité de la jeunesse offensive formée par l’ancien joueur de Barnsley Darel Dike et par Matthew Hoppe formé à Schalke 04 qui offre aux Américains une attaque séduisante et efficace. Beaucoup de points positifs donc, il faudra tout de même faire attention à ne pas trop subir pour éviter les frayeurs qui ont failli coûter l’élimination face au Qatar.

Enfin, le Mexique, très sûrement le favori de cette finale malgré tout les bons points cités chez les Américains, s’avance avec une alchimie quasi-parfaite.

Forte d’une Gold Cup 2021 jusqu’à là sans faute, la sélection mexicaine puise dans un réservoir de talent croissant qui lui permet cet été d’être performant autant en Gold Cup qu’aux J.O. de Tokyo (qualifié en quart de finale). En effet, malgré la blessure d’Hirvin Lozano ou les départs aux J.O. d’Uriel Antuna, Carlos Rodriguez, d’Henri Martin, de Guillermo Ochoa ou Diego Lainez la sélection mexicaine est un rouleau compresseur sur cette Gold Cup. Dans un système en 3-4-3, l’ogre mexicain est aussi solide que les USA avec seulement 1 but encaissé dans la compétition avec notamment la solidité de l’ancien joueur de la Real Sociedad, Hector Moreno, 33 ans. Au milieu de terrain, l’expérience d’Hector Herrera passé notamment par Porto complété avec la jeunesse du jeune milieu de l’Ajax d’Amsterdam, Edson Alvarez permet un contrôle de la possession à chaque match. Ce milieu offre ainsi à l’attaque une place de choix pour s’exprimer. Les fulgurances d’Orbelin Pineda et de Jesus Corona n’ont plus qu’à déferler pour servir le buteur à trois reprises du Mexique dans cette Gold Cup, il s’agit de l’ancien attaquant de Benfica Rogelio Funes Mori. Toutefois, il faudra ne pas tergiverser devant les cages comme assez souvent dans cette Gold Cup pour les attaquants mexicains (13 grandes chances manquées depuis le début).

Nous voyons donc le Mexique remporté la Gold Cup 2021 et conservé leur titre.

Merci à tous d’avoir lu cet article, à très bientôt sur Panorama.

Une TEAM USA aux JO 2021, intouchable !? (Basket)

A quelques heures maintenant de son entrée en lice sur le parquet Nippon, la Team USA impressionne, est admiré et fait peur. Première échéance en ce début d’après-midi, à 14 heures face à un rival sérieux, l’effectif Français qui l’avait mis hors course lors du dernier mondial en Quart de finale. Mais, les temps ont changé ou presque, le roster a profondément été révisé. Pour cause, les JO, c’est un évènement international qui déchaine les passions dont chaque athlète rêve de participer pour défendre les couleurs de sa nation. A voir maintenant si elle pourra honorer son statut et rayonner au pays du soleil levant. Soyons honnête, une seule perspective en tête pour les Hommes de Popovich, la médaille d’or ou rien. Passons au crible, les principaux acteurs d’une Team USA déjà historique, sur le papier …

La grande différence par rapport à 2019, c’est l’annonce d’un effectif 100 % émanant de la grande ligue très expérimenté, habitué des grandes échéances.

Kevin DURANT

C’est le leader incontesté de cette team USA. L’ailier fort de 2M08 en place depuis 14 saisons sur les parquets NBA, apparaît insaisissable dans le secteur offensif. Avec 26,9 points de moyenne sur cette saison de retour de blessure, une fois son shoot armé à mi-distance ou derrière la ligne des 3 points, la balle n’a d’autre possibilité que de rentrer. Au niveau technique, KD regorge de moves qui allié à sa vivacité lui crée des shoots ouverts de quoi annihiler les défenses adverses. Dernier paramètre, son mental et sa volonté de consécration. Le MVP de 2014 malgré son génie n’a jamais pu enfiler une bague de champion NBA sur son doigt ce qui explique sa quête perpétuelle et on se dit qu’en étant si bien entouré à Tokyo, la revanche ne peut que sonner.

https://wesportfr.com/wp-content/uploads/2021/06/Kevin-Durant-team-USA-1000x600.jpg

Devin BOOKER

C’est l’un des phénomènes de cette nouvelle génération. Le pick 13 de la draft 2015 n’a cessé de monter en puissance en Arizona sous la coupe de Phoenix, nommé successivement all star en 2020 et 2021. Mais ce n’est qu’une étape et il y a moins de quelques semaines, une nouvelle a été franchie pour sa première aventure en playoffs. Annoncé comme le franchise player, le numéro 1 n’a pas failli, impressionnant d’adresse, de percussion et de sang- froid. A 24 ans, il s’est offert une finale face au Bucks. Mais loin d’être traumatisé par une débâcle face au double MVP Antetokoumnpo, il mettra toutes ses ressources pour le compte de la Team USA. Dbook, c’est une jeune pépite, expert à mi-distance, qui sait bien s’implémenter dans un plan de jeu et qui n’aura pas peur de prendre le leadership si il le faut. Espérons seulement que son état physique soit optimal et que la fatigue ne prenne pas le pas, mais à 24 ans et connaissant la bête, peu importe, il se transcendera.

50 Nuances de NBA on Twitter: "Devin Booker a dit oui à Team USA pour les  JO 🇺🇸 Un de plus ✓ Lillard, Green, Tatum, Beal et maintenant Book… 🥶  Pour rappel,

Damian LILLARD

En comparaison perpétuelle avec le chef des Warriors, Steph Curry, la légende de portland est perçue comme l’un des meilleurs shooteurs des deux dernières décennies. Chaque année depuis 2012, il aiguise son sniper avec 40 % de réussite au 3 points cette saison (Stephen curry étant à 42 %). Autant dire qu’en étant bien servie, il risque de malmener les opposants à l’extérieur. en combinaison avec KD, on se dit que les 3 points vont pleuvoir. L’autre argument du natif de Oakland, sa fidélité. Eternel à sa franchise, il l’est tout autant au pays de l’oncle sam. Et en cas de victoire, on peut s’attendre à un nouveau morceau de sa part, car en dehors des playgrounds, c’est Dame DOLLA, le rappeur qui prend la relève.

Damian Lillard Explains Why He Will Wear No. 6 For Team USA: "6th Pick, 6x  All-Star, 6x All NBA And 6 Years Ago Was The Last Time I Was With USAB." -

Kris MIDDLETON

Le récent champion en titre a su brillamment jouer le second couteau à Milwaukee. Dans l’ombre derrière Giannis, tous reconnaissent son énorme impact dans le dessein de la victoire de par son adresse hors pair dans le money time. C’est sa force, faire basculer une rencontre en quelques shoots seulement. L’autre, son expérience. A l’aune de ses 30 ans, il ne se laissera pas submerger par les émotions rivé sur son objectif : faire le doublé Titre Champion NBA & Titre Jeux Olympiques.

Zach LAVINE

L’arrière des bulls forme une option privilégiée pour perforer à l’intérieur. 1M98 pour 91 kg, rien d’impressionnant à la vue des standards NBA, mais c’est ce physique équilibré et athlétique qui lui facilite la propulsion en l’air. Doté d’une grosse détente et d’un temps de réactivité proche de la vitesse de la lumière, il ne faudra pas sommeiller en défense. Mention honorable à son palmarès, il a remporté le slam dunk contest en 2015 et 2016, autant dire que l’arceau risque d’être assailli.

All Around Designs on Twitter: "Zach Lavine is heading to Tokyo to play for  Team USA in the 2021 Olympics!… "

Bam ADEBAYO

L’argument défensif de ce roster. Monté sur ressort avec 2M06 pour pas moins de 116 kg, le monstre physique du Heat sait se montrer indispensable de l’autre côté du terrain. Avec une envergure de 2M17, il lui suffit quasiment de lever les bras pour à tous le coups barrer l’accès au cercle. Le blocks et la prise de rebonds ne devraient pas manquer et allié à l’impact physique généré, la tâche des attaquants sera grandement complexifiée.

Bam Adebayo to start Olympic journey tonight - Hot Hot Hoops

On aurait pu citer également le reste ; Jerami Grant, Jimmy Butler, Jrue Holliday, … qu’on a hâte de voir s’illustrer sous les couleurs étasunienne. Car même dans la rotation, l’effectif scintille.

Regardons du coté du banc désormais (HEAD COACH) .

Gregg POPOVICH

Et c’est tout aussi impressionnant avec Gregg Popovich aux commandes. L’entraineur iconique des Spurs de san antonio n’est pas en reste en terme d’intelligence de jeu, de méthodes de préparation unique et de soif de victoire. Toutes les cartes sont dans ses mains. Avec un effectif parmi les meilleurs all time sur le papier, ne reste plus qu’à créer l’alchimie.

Un ingrédient de sa recette ? Gregg Popovich sait mobiliser ses joueurs et les maintenir motivés. La preuve en une anecdote ; à la tête de l’organisation d’un concours de shoots entre les membres de la team USA en 2019, il a promis une voiture au vainqueur. James Harden s’est au final retrouvé avec une voiture, certes, mais en jouet Hot Wheels.

On risque donc, de ne pas s’ennuyer avec la Team USA. (Même si des absences peuvent être regrettées comme celle du King Lebron James focalisé sur son film « Space Jam 2 », de Stephen Curry qui entend se préserver physiquement pour la prochaine saison et prendre du temps avec ses proches, Bradley Beal rendu indisponible à cause du protocole covid ou encore Trae Young, la star des Hawks qui à la surprise générale n’a pas été retenue dans l’effectif.)

SPACE JAM 2, le King bientôt sur vos écrans

Chose rare dans la carrière sportive du King, une élimination au premier tour des play-offs sur cette édition 2021. Lot des blessures, de rôles players en sous-régime et d’un collectif des Suns résilients, talentueux et déterminés, quoi qu’il en soit, nous pourrons retrouver le numéro 23 des Angélinos le 21 juillet en salles (Date de sortie en France). Des vacances prématurées dont il a su mettre à profit pour focaliser son énergie sur la promotion de ce deuxième opus dont il est le héros. Et 25 ans après le premier volet qui mettait en scène le Goat, Michael Jordan, autant vous dire que la nostalgie et les attentes sont grandes.

Mais quel est le synopsis ? Quels changements par rapport au film de 1996 ? Qui retrouverons nous dans le casting aux cotés de LBJ ? Panorama fait le point pour vous.

1996 VS 2021

Edition 1996

Petit retour en arrière, en 1996, précisément. Le film relate un moment fondamental de l’épopée MJ : l’annonce de sa première retraite basket suite au décès de son père. 3 ans plus tôt, en 1993, James Jordan est assassiné au volant de sa lexus en caroline du Nord dans des circonstances troubles par deux adolescents. Les objets personnels présents dans la voiture sont subtilisés dont 2 bagues de champion NBA que son fils lui a offert. Un monde s’écroule pour Michael qui n’a qu’une seule chose en tête ; honorer son défunt père. Et pour ce faire, accomplir son rêve, celui de le voir évoluer dans la ligue majeure de baseball, la MLB. Mais, l’expérience ne se passe pas comme prévu, après avoir joué en seconde division, force est de constater que le talent n’est pas le même que celui révélé sur le parquet, MJ et le baseball est contre-nature. A cet effet, les commentateurs ne sont pas tendres à l’intention de la légende des Bulls critiquant allégrement son niveau de jeu. Michael est alors, dans une impasse. Une impasse personnelle et professionnelle. C’est ici que débute la magie Space Jam. Afin de raviver la côte de leur parc d’attractions, les « Nerdlucks », une bande de géantes méchantes créatures projettent la capture du Goat pour le défier sur le parquet dans une rencontre inédite et exceptionnelle. Le deal ? MJ entouré des Looney Tunes n’a qu’une seule option pour rallier la terre et ne pas être asservis aux Nerdlucks, la victoire. La suite ? on vous laisse l’a découvrir par vous-même.

Edition 2021

Le nouvel opus reprend le même point de départ, un beau clin d’oeil. En visite des studios de productions Warner bros, le King accompagné de son fils, Dom se retrouve aspiré dans une nouvelle dimension. D’un data center, la star est retenue dans un univers parallèle qui lui est inconnu. Aux cotés de ses éternels alliés, les Looney tunes, il devra s’efforcer à ne poursuivre qu’un seul objectif : ramener son fils sur la planète bleue. Une quête qui implique une rencontre de basket contre des clones numériques des meilleurs joueuses et joueurs professionnels. Pas une mince affaire. Pour le reste, il faudra se rendre impérativement dans les salles obscures. Mais, le king qui compte parmi les producteurs a déjà fait paraitre la bande annonce de quoi nous projeter et nous donner l’eau à la bouche. Des extraits en sont disponibles sur son compte Instagram. Et le roi du basket muté en roi du marketing a su provoqué un véritable engouement.

A mentionner que le véritable point de rupture avec Space jam 1996, c’est l’apport des nouvelles technologies. L’opus regorge d’effets spéciaux et l’histoire est animé en 3D. Un volet qui porte bien son nom « Space Jam; nouvelle ère », l’ère du numérique semble-t-il. Tout comme la grande ligue sait le faire, Space Jam a su faire peau neuve pour conquérir les fans de la nouvelle génération.

Ce second volet centré sur le numéro 23 relance l’éternel débat du meilleur joueur all time, Jordan ou James ? Nous ne nous aventurerons pas sur cela vous l’imaginez, mais préparez vous à ce genre de discussions avec les fans de la balle orange. Ainsi, si c’est bien évidement le jeu sur le terrain qui prime, l’extra-sportif soit tant le plan médiatique, les engagements personnels ou justement les projets cinématographiques peuvent jouer dans la constitution du récit d’une légende sportive. C’est un élément à ne pas renier.

Un casting étoilé

Excepté le King James, on peut retrouver d’autres légendes du parquet qui ont imprimé la grande ligue sur ces deux dernières décennies comme Kyrie Irving ; l’actuel meneur des nets, first pick de la draft 2011 qui ne cesse de nous éblouir chaque saison par sa palette technique, ses moves en tous genres, Damian Lillard ; le franchise player de Portland à la lutte avec Steph Curry dans la course des meilleurs shooteurs de la décennie ou encore son partenaire de LA, Anthony Davis ; le pivot de 2M08 avec lequel il a conquis la bague la saison dernière. Autre présence remarquée, cette fois en tant que représentant du baseball professionnel, Kristopher Davis, le voltigeur des Athletics d’Oakland de la Ligue majeure de baseball.

Space Jam 2 Will Feature These Basketball Superstars – The DMV Daily

Le tout entouré de stars du grand écran tels que Sonequa Martin-Green (culte pour son rôle dans la série The Walking dead), le vétéran Donald Frank Cheadle ou Jeff Bergman qui opère dans l’ombre en doublant la voix des Lonney Tunes.

Des têtes d’affiches du monde du sport et du cinéma qui valent le détour et sans se mentir on a hâte de pouvoir jauger la prestation du King dans un territoire inconnu.

Les Suns en mission ; résumé des Finales NBA au bout de 2 rencontres

En décrochant leur ticket en premier après une série maitrisée face aux californiens (4-2), les suns avait acquis la certitude d’entamer les finales NBA avec l’avantage du terrain, à la maison. Une opportunité de bénéficier du soutien maximal de la phoenix suns arena bouillante en vue d’un démarrage en trombe. Et les Hommes de Monty Williams ne nous ont pas fait mentir. 2 rencontres XXL aux scénarios divers, mais qui se sont soldées par la même issue. Au compteur, donc, 2 – 0 à l’avantage de Phoenix face à des Bucks tourmentés à l’extérieur. Place de suite aux clés de décryptage de cette phase finale, des rencontres passées et des prédictions pour la route à la bague.

Avant-propos – Point franchise, parcours et tendance

SUNS

Les Suns, c’est l’évènement de cette saison, la révélation de ces playoffs. Auteur d’une régulière remarquée, se hissant en seconde position, la bande de DBook était attendue sans véritablement être crainte. Concours de circonstances, les lakers perturbés par leurs joueurs à l’infirmerie finissant en 7 ième position, se sont vus devenir leur adversaire du premier tour. Autant vous dire que dans les bouches des spécialistes et des fans en tous genres, on ne donnait pas cher des arizoniens face au champion en titre, logique. Ainsi, au delà de l’alignement des planètes avec des équipes adverses handicapées par les blessures, les suns qui ont saisi leur chance ont affiché de véritables performances collectives nous offrant le meilleur jeu de la compétition. Résultat des courses, après 11 ans de saisons blanches, sans avoir pointer son bout du nez en séries éliminatoires, ticket décroché pour les finales NBA 2021.

Grouillant de spectateurs dans les travées du stade, la pression est tout simplement maximale pour cet effectif relativement jeune et peu expérimenté des grosses échéances. Pour cause, dans le 5 de départ, le franchise player, Devin Booker, dispute en cette saison sa première édition des Playoffs et l’aventure est belle, l’impression que le jeune arrière de 24 ans insensible à la pression est en mission. Pour l’a mener à bien, les coéquipiers à bord sont utiles. Nous y reviendrons dans le récap analysé des deux premiers matchs.

L’autre et dernier gros enjeu du coté phoenix, qui déchaine les passions, voir Chris Paul ou non soulever le titre après 16 saisons de bons et loyaux services. Le meneur mériterait logiquement cette consécration, comme l’aboutissement d’une carrière de Hall of famer, celui qui excelle dans la création du jeu, de par ses passes lumineuses. CP3 de fait positionné parmi les meilleurs meneurs de ces 2 dernières décennies est l’atout expérience du roaster. Sous la caquette de leader de banc, les jeunes ne peuvent rêver meilleure formation, lui qui analyse tous les faits et gestes du parquet et se pose en référent terrain de Williams. On l’abordera, le meneur étoile entend bien montrer qu’il n’est pas le seul joueur de 36 ans qui a le vent en poupe (Nos salutation au KING Lebron James).

BUCKS

Dans le nord du pays, après deux parcours ces deux dernières années décevantes, la bande de Giannis était attendue de pied ferme. Renforcée à l’extérieur par Jrue Holiday, toutes les cartes disposées dans leurs mains. Et loin d’avoir écrasé la concurrence en régulière, terminant en 3ième place, le mode rouleau compresseur a été activé en playoffs. Et le défi était grand en demi-finale de conférence à la vue de la super team brooklynienne. Déchue en 7 matchs haletants, la route vers la finale était toute tracée ou presque face à des jeunes hawks déterminés et résilients, mais talent et expérience ont triomphé.

Alors, maintenant tous le monde attend au tournant le double MVP en titre et autant vous dire que rajouter une ligne de champion NBA sur son CV le ferait rentrer davantage dans l’histoire de la Grande ligue, à seulement 26 ans.

Giannis Antetokounmpo feels good, plays well, but it's not enough for Bucks  in Game 1 loss | Basketball | madison.com

Game 1 – Suns 118 – 103 Bucks

Climat aride et bouillant dans la ville d’Arizona en ce début juillet et on nous dit que les suns n’y sont pas pour rien.

Comme à leur habitude, les suns ont brillé sur le Game 1. Le plan de jeu de l’ingénieux, Monty Williams, sur une rotation à 8 joueurs à parfaitement été exécuté, exposant nombre adversaires et mettant on ne peut plus à la lumière du jour le QI basket de CP3. Le chef d’orchestre, créateur du jeu arizonien s’est régalé face à une défense bien trop lâche de Milwaukee. Libérant des espaces pour ses coéquipiers et perçant la première ligne pour rallier ces spots préférés à mi- distance, MVP incontesté de la rencontre. Au buzzer du 4 quart temps, 32 points et 9 décisives inscrit par son compte, et pourtant, ses coéquipiers n’ont pas été en reste que ce soit Ayton qui continue à nous surprendre qui a bataillé à l’intérieur pour décrocher 22 points et grappiller pas moins de 19 rebonds, deux de plus que Antetokumnpo souvent inatteignable dans ce secteur de jeu, Devin booker qui en imprimant son tempo a été décisif dans les moments cruciaux pour rompre les temps forts des bucks et creuser à nouveau l’écart ou bien encore la doublette cameron Payne et cameron Johnson dans la rotation auteur de 10 points respectifs, mais surtout d’une mise au service de leur coéquipiers et de véritables efforts défensifs. Le gage que chacun tient son rôle.

Une performance somptueuse qui à l’inverse à dévoiler les failles défensives des bucks. Alors que tous le monde anticipait un duel Paul – Holiday, c’est brook lopez et bobby portis en rotation qui ont dû remplir la tâche complexe de contenir le meneur en feu. Beaucoup moins mobile et avec une vision de jeu réduite, tout deux ont été durement exposé et sont les principaux fautifs de la défaite. Dans la même veine, témoin premier de ce constat, aucun ajustements n’a été produit par Budenholzer ce qui lui a été sévèrement reproché.

De son coté, le pivot grec tout juste sortie de l’infirmerie à livré son match. Percutant au poste, c’est bien de l’autre coté du terrain, en défense qu’il s’est efforcé à maintenir sa franchise dans le coup, en vain, bien trop isolé. On retiendra son block exceptionnel sur une action de Mikal Bridges comparé par les spécialistes à l’historique block de Lebron James sous les couleurs de cleveland sur Draymond Green en game 7 des Finale NBA.

Game 2 – Suns 118 – 108 Bucks

Visiblement abonné au numéro 118, les suns l’emportent sur ce game 2, de quoi poursuivre une bonne lancée.

Tous le monde a été mis à contribution. Un peu en retrait jusque ici malgré un apport exceptionnel, Bridges a fait resonner sa voix et son talent sur le parquet. Vif dans ses déplacements et fort des espaces trouvés dans la raquette de Milwaukee, 27 points inscrit par son propre chef. En transition, Il a habilement suppléé Ayton mieux contenu. Mais, force est de constater que le statut de MVP de la nuit est à allouer à Booker. Dans une bonne dynamique, peu importe le défenseur qu’il lui fut proposé, l’arrière a dominé. Lot d’une précision chirurgicale 31 points enfilés dont un sublime 7 sur 12 depuis la ligne des 3 points.

Et pourtant Giannis n’a (à l’exception de ses lancers francs manqués et encore) rien à se reprocher, n’a pas démérité lui qui signe une rencontre dantesque, de véritable franchise player. Sur le banc comme on a pu admirer ses remontrances et son discours de motivation, mais surtout sur le parquet. Lueur de détermination dans les yeux, il a réclamé avec succès tous les ballons pour infiltrer avec force son gabarit cherchant le dunk ou a minima provoquant des fautes. En somme, 42 points, l’équivalent de 1 / 3 du scoring de son équipe, ont été pris en charge par Giannis. Plus pertinent défensivement, c’est de fait cette fois-ci le supporting cast qui a failli au shoot, à l’extérieur. Middleton pourtant efficace dans la compétition a vandalisé ses occasions avec un malheureux 5 / 16 tout comme la recrue Jrue Holiday. Le talentueux arrière de la Draft 2009 n’a pour le moment pas bien pris forme dans la stratégie offensive de ses finales. La faute également à un défaut de circulation de balle, les tirs cédés ne sont pas les faciles à rentrer. Des tirs forcés qui font drastiquement baisser le taux de réussite à mi distance et derrière la ligne.

Les Suns ont frappé un grand coup et ont désormais un pied vers le titre. Nul affolement, pour autant, les Bucks rencontrent le même cas de figure qu’en demi finale de conférence face à la superteam brooklynienne. Menés également 2 à 0 dans cette confrontation, fort des ajustements de Budenholzer, de l’impact physique du double MVP grec et d’une adresse particulière des roles players, milwaukee arrachait il y a 2 semaines le game 7 au barclay center. Qu’en sera t’il en finales NBA ? La suite de l’épopée resta à suivre cette nuit pour un Game 3 qui pourrait bien dessiner la tendance prédictionelle de la confrontation.